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La_Siiu (Beata.Geoffroy)
09 juil. 2019
In Les Rues de Paris
Avec un plaisir non dissimulé, Geoffroy jetait un regard serein sur l'assemblée captivée à ses pieds, laissant le suspens augmenter. Les plus jeunes, pendus à ses babines, ne savaient plus comment attendre la suite. Reprenant le fil de son récit, le Conteur avait gonflé les joues en roulant de grands yeux: "Fuyant dans les sous-terrains de Paris, le Gardien avait emporté avec lui un imposant grimoire. Dans ce livre tant convoité, les secrets de toute la ville y étaient consignés, du simple petit commérage au plus grand secret. Les plus téméraires, ceux qui ont osé approcher ce légendaire chien, racontent que certaines pages de ce manuscrit comportent..." il leva les yeux, observant à droite puis à gauche, comme s'il s'assurait qu'aucune oreille indiscrète traînait dans les parages, puis reprenant de la voix des messes-basses, il avait achevé, "des secrets concernant le roi, notre bon Pons de Carmille !" Observant son petit effet, il s'était rassit comme un propriétaire en terrain conquis, jetant un coup d'œil complice aux chiots. Quand le brouhaha s'était apaisé, il avait reprit: "Mais le Gardien des Savoirs, ce légendaire chien, a disparu. Certains ont tenté de le retrouver, de mettre la main sur le grimoire ! Hélas... de ces malheureux, n'est resté aucune trace. On est venu me raconter, comme vous le savez mes amis, je connais moi-même bien cette ville et ses petits secrets, et bien, que si le Gardien n'avait plus jamais posé une patte dans les souterrains, il avait néanmoins laissé derrière lui son précieux livre." Le vieux Conteur, prenant un air cette fois terrible, avait gonflé son poil, fait résonner un grondement puissant dans son poitrail et avait lâché entre ses crocs: "Gare à celui qui se lancerait dans la quête du légendaire Gardien ! Son ouvrage est une précieuse ressource, mais elle se mérite ! Et puis... qui saurait se montrer digne de toutes ces connaissances ?" Achevant finalement son récit, il avait sourit à son auditoire et dans un sourire, avait ajouté: "Mais cela mes bons amis, ne reste peut-être qu'une légende, une belle chimère sommeillant sur une drôle de vérité."
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La_Siiu (Beata.Geoffroy)
17 août 2018
In Manoir des Longroy
La Douce avait devant elle son ouvrage: des beaux mouchoirs en tissu sur lesquels elle était en train de broder les initiales d'Odette. Elle comptait pourvoir sa suiveuse de tout le nécessaire dont elle avait besoin, vêtements, outils, paniers, fil, absolument tout ce qu'il lui faudrait et même plus. En acceptant de travailler pour elle, Odette bénéficiait également du même confort que les domestiques des Di Cavallieri et serait toujours traitée de la sorte. Mais pour le moment, Beata n'avait rien dit des mouchoirs à la jeune Collie car elle comptait les lui offrir. Une telle amitié avec le personnel n'était pas coutumier mais la Douce s'en remettait totalement à elle. Distraite, elle s'était piqué avec l'aiguille et avait sursauté. Posant le tissu et le fil à broder, elle avait observé sa jeune servante. "Odette, saurais-tu garder pour toi ce que j'ai à coeur de te confier ?"
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La_Siiu (Beata.Geoffroy)
17 août 2018
In La Cathédrale
La Vénitienne avait quitté ses appartements chez les de Longroy en demandant à sa loyale Odette de l'accompagner jusqu'aux portes de la Cathédrale puis de l'y laisser un certain temps. Drapée dans un superbe tissu vert, brodé aux armoiries des Di Cavallieri, la tête cachée sous une coiffe et un fin voile qui masquait sa nuque meurtrie, elle était entrée dans la maison du Créateur en se signant respectueusement de la croix. Elle avait besoin de se confier. Cherchant du regard un membre du clergé, elle avait remarqué l'Archidiacre Clotaire d'Aspremont; un autre regard lui avait confirmé qu'il n'y avait personne d'autre dans les alentours et elle s'était respectueusement approché de lui, s'inclinant bassement une foi à sa hauteur. "Je vous salue, votre Grâce. Je suis Dame Beata di Cavallieri et, elle avait marqué une pause légère avant de reprendre d'une voix douce mais troublée, pourrais-je m'entretenir avec vous je vous prie ?"
Larmes de foi [CLOTAIRE - short] content media
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La_Siiu (Beata.Geoffroy)
10 mai 2018
In La Grand Place
"... et soudain, au milieu de la Garrigue, l'esprit avait disparu, emportant avec lui à tout jamais le secret de la rascasse." Les enfants, pendus à ses babines, avaient ouvert de grands yeux avant de rire, félicitant le bon sens de l'esprit ! Ainsi la rascasse n'aurait plus jamais le moindre ennui ! Geoffroy était ravi de son effet et il trouvait que son meilleur public était incontestablement les enfants: quittant le temps d'une histoire les tracas que les adultes leur donnaient, il se plongeaient totalement dedans et le Conteur pouvait sentir leur excitation à chaque moment clé de son récit. Il ramassa la bourse qu'il laissait à ses pieds et dans laquelle il entendait tinter les pièces. Ses histoires avaient rapporté de quoi acheter un bon repas pour ce soir. Il en glisserait une à la mère Bertille, qui pourrait arrêter de rouspéter qu'il lui coûtait cher. Rassemblant tout son paquetage, quoi que bien maigre, le Conteur s'apprêtait à lever le camp et à aller flâner dans Paris lorsqu'il avait remarqué un chiot qui l'observait. La jeune demoiselle semblait bien décidée à lui demander quelque chose et le grand chien gris avait incliné la tête sur le côté. Allait-elle lui demander de décrire la rascasse ? Les enfants avaient eu du mal avec ce poisson et il avait fallu d'abord un moment à Geoffroy pour le leur expliquer. Pour lui c'était facile ! Dans le Sud, on en trouvait sur les marchés, alignés avec des tas d'autres poissons.
Auditoire merveilleux (Aécia & Geoffroy) content media
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La_Siiu (Beata.Geoffroy)
05 mai 2018
In Les Rues de Paris
Le grand gris, chargé de son paquetage, avançait d'un pas sûr et décidé dans Paris. Ah, si la mentalité de la cité avait changé, ses rues étaient toujours les mêmes, immuables et vraisemblablement figée à tout jamais dans cette composition. Il devait livrer deux sacs remplis d'herbes en tout genre et autres plantes à une apothicaire dont il n'avait encore jamais vu ne serait-ce que le bout de la queue: Rowena Eastwood. Il avait entendu les on dit à propos de cette famille et de leur implication dans le meurtre du Roi Lubin mais ne s'en formalisait pas: pour commencer il ne connaissait rien d'eux et ensuite... et bien ensuite le travail payait correctement ! Il ne pouvait se refuser quelques piécettes en plus, les récoltes de ses derniers récits ayant été minces. C'est pourquoi il avançait franchement: Paris n'avait aucun secret et une récompense de pièces cliquetantes dans sa bourse ne pouvaient que lui rendre le trajet simple. En moins d'une demi heure, il avait traversé la plupart des ruelles et des quartiers qui le séparaient de sa destination, et il n'avait maintenant plus qu'à chercher l'enseigne de l'apothicairerie. Le nez levé sur les enseignes des échoppes, il avait finit par repérer celle qui l’intéressait. Eastwood Apothicaire, pouvait-on lire sur le panneau en bois. Poussant la porte d'un léger coup d'épaule, il avait jeté un regard rapide à l'intérieur de la boutique: des bocaux, des préparations, des feuilles et aussi cette odeur typique de l'herbe que l'on a fait séché emplissait les lieux. Au fond, derrière un comptoir, se tenait une jeune chienne au pelage tricolore. Elle devait être la commanditaire. "Bonjour ! J'ai là une commande pour la tenancière de l'Apothicairerie. Nul doute que ces ingrédients que je transporte feront de merveilleux breuvages..." il lui jeta un regard amusé avant de continuer de sa voix de conteur plaisantin, "mais ma dame, dites moi tout, avouez-le moi, ces herbes là sont pour quelque décoction de filtre d'amour ?"
Herbes de Conte (Rowena & Geoffroy) content media
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La_Siiu (Beata.Geoffroy)
04 mai 2018
In Fiches Validées
Geoffroy Petit, dit "Le Conteur" lien vers son journal 📷 Patronyme complet: Geoffroy Petit Age: 35 ans Taille: Grand (73 cm) Caste: le Peuple _________________ Occupation: Geoffrey est avant tout un conteur. Auparavant itinérant, il s'est réinstallé à Paris en 1479. Il lui arrive de travailler comme livreur pour diverses boutiques (en particularité pour une boulangerie) afin de gagner quelques petits extras. Lieu de vie: Une chambre louée à l'année dans une petite auberge en plein Paris. Réputation: Geoffroy est un chien apprécié du peuple: ses histoires font le tour de la Cité à une vitesse folle. On murmure qu'il tourne même l'Inquisition en dérision, mais à ce jour, personne n'a jamais eu la moindre preuve. Le grand gris s'entend très bien avec les Bohémiens et n'hésite pas à leur venir en aide dès que possible. Il reste très neutre avec les Nobles, même s'il raconterait avec plaisir ses histoires à qui veut les entendre. Généalogie: Fils de feu Gaubert et feu Aléïde, frère de Philibert (né en 1439) et de feu Clothilde (1448). _________________ Caractère: Captivant - Rusé - Borné - Sage - Généreux - Caméléon Geoffroy est un singulier personnage. Aimant les bons jeux de mots et les histoires farfelues, il n'hésite pas à entraîner tout son auditoire dans mille et unes aventures imaginées. Un peu obtus et borné à son idée, il est de ces chiens qui ne changent pas facilement d'avis (mais heureusement pour lui, il ne se trompe que rarement). Il aime également le travail bien fait et on le surprend souvent à rouspéter contre quelques oublis. Il obtient généralement ce qu'il veut et l'expérience de l'âge lui a même appris à manipuler aisément les autres. Cependant, il n'est pas mauvais, ni rancunier: de bonne composition, il est facile de se faire du Conteur un ami. Être malin et rusé, il a toujours un plan de secours, que ce soit dans le quotidien ou les aventures. Le cœur dans la patte, il aime aider les autres: pour tout dire, il a l'âme d'un leader. Une âme inexploitée cependant, car notre ami est un esprit libre avant tout qui ne s'attache pas aisément. Il s'adapte à presque toutes les situations pour mieux les exploiter. Histoire: Nés en 1448 à Paris, sous le règne du roi Lubin, Geoffrey survit à sa plus jeune sœur, Clothilde, lors du très meurtrier hiver suivant. Déjà tout jeune, il prend l'habitude de raconter des histoires, répétant surtout celles qu'il entendait mais aussi des histoires crées de toutes pièces de sa part. En 1460, son père tente de le forcer à travailler avec lui au port lorsqu'il a 12 ans, comme maraîcher: dès qu'il en a l'occasion, Geoffroy fuit pour aller s'amuser des tours des Bohémiens sur la Grand Place. Il se lie d'amitié avec un vieux chien de Bohème, qui lui donne goûts aux voyages. Aléïde sent que son fils a la tête ailleurs et charge son frère aîné de lui filer le train: Philibert n'en fait rien et convient avec son frère de ne rien dire s'il se taisait pendant qu'il allait rejoindre ses douces amies. À l'âge de 15 ans, en 1463 durant une nuit de juillet, il se sauve définitivement. Se joignant à une troupe de troubadours, il part sans même un regret et perdra alors tout contact avec sa famille. Il voyage des années durant et découvre tout le royaume. En dehors de Paris, la vie lui semble si belle ! Ses pas le mènent jusqu'au Sud, où il se découvrira un amour tendre pour les différentes chiennes qui l'accompagne: elles lui inspirent certaines de ses histoires. Le temps chaud et doux a presque raison de lui jusqu'à ce que l'envie de retourner à Paris le prenne, car il sent la routine le guetter et ses longs doigts lui caresser l'échine. Il arrive à Paris en 1479, à l'âge de 31 ans. Là il apprends que les rumeurs sur les Saints et l'Archidiacre Janos sont véridiques. Quelque peu perplexe mais surtout très curieux, il décide de se réinstaller dans la Cité afin d'en savoir plus. N'ayant plus de nouvelles de sa famille (ses parents sont décédés depuis longtemps et Philibert est parti vivre ailleurs), il a trouvé refuge chez la Mère Bertille, tenancière d'une auberge dans Paris. Suite à un accord entre eux, elle le laisse loger dans une chambre contre quelques pièces chaque mois et certains petits services en échange. Facts: Geoffroy aime s'inspirer de ses rencontres pour ses histoires. Aussi est-il possible qu'il invente un conte à votre sujet dont vous serez le héros... ou bien la risée. Ayant vu l'arrivée des Bohémiens, il se souvient de leur mise en garde concernant les Saints. Il ne sait pas quoi penser à ce sujet. Il n'est pas un excellent croyant (il oublie souvent de se rendre à la messe) mais gare à celui qui parjurera le Créateur devant lui ! ___________________ Courte description: Le Conteur, ou plus simplement Geoffroy, est de ces personnages discrets mais singuliers. Il aime passer du temps avec le peuple de Paris, inventer des histoires toutes plus extraordinaires et vivre en bon épicurien. Fort de ses expérience et de son âge, il attend de voir la suite des évènements: la ville de son enfance n'a plus rien à voir avec celle d'aujourd'hui et la politique de Reign l'intrigue tout autant qu'elle le rebute.
Geoffroy Petit content media
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La_Siiu (Beata.Geoffroy)
02 mai 2018
In Vieux Fort des Pastore
(suite directe du rp avec Lorenzaccio & la garde personnelle de Antonito) Beata avait traversé le couloir sans un bruit, frôlant les murs et évitant de croiser qui que ce soit. Elle avait fait appeler Odette, une domestique qui lui était totalement dévouée et avait fermement exigée qu'il n'y ai qu'elle seule et qu'elle lui prépare un bain. Elle avait besoin de la chaleur de l'eau. La douleur entre ses reins lui irradiait tout le corps et elle se déplaçait difficilement, le corps et l'âme meurtris. Qu'avait-elle fait ? Pourquoi le Créateur lui avait-il envoyé une telle épreuve ? Elle ne comprenait pas, elle s'en voulait de ne pas avoir réagi mais en même temps, qu'aurait-elle fait ? Il faisait au moins trois fois son gabarit, elle aurai eu beau se débattre, elle était persuadée qu'il l'aurait blessé encore plus. Peut-être même lui aurait-il brisé les os. Elle avait sursauté en entendant quelqu'un arriver, un mâle, et elle s'était précipitée vers ses appartements. En ouvrant la porte, la chaleur humide typique des bains lui avait sauté au visage et la Douce avait enfin relâché ses muscles. Elle s'était délesté de la cape dans laquelle elle s'était drapée pour se sauver du boudoir et avait constaté qu'elle était maculée de sang. Déglutissant difficilement, elle avait osé regarder ses pattes arrière pour constater que le saignement s'était stoppé. Un long frisson d'angoisse lui avait déchiré la colonne et elle s'était approché de l'eau encore chaude. "Aidez-moi à entrer dedans je vous prie." Prenant appuis sur Odette, la Douce était entré dans son bain en frissonnant. La chaleur de l'eau, qui s'empourprait du sang de Beata, lui faisait du bien. Pendant une minute elle n'avait plus bougé, pas le moindre muscle. Et puis elle avait fondu en pleurs.
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La_Siiu (Beata.Geoffroy)
17 avr. 2018
In RPs du Prélude
Beata, cette fois-ci escortée d'un garde (les Pastore refusaient qu'elle sorte sans escorte depuis qu'on l'avait agressée dans les rues de Paris), déambulait dans Paris. Elle avait eu besoin de nouveau fil pour ses tapisseries et avait insisté pour se rendre elle-même dans la boutique afin de pouvoir choisir le matériau. Ses tapisseries étaient un art auquel elle se consacrait tout entière, sans concession. Le patriarche des Pastore avait finit par accepter sa requête et la Douce de Venise profitait avec un bonheur non feint du temps chaud et clément, avec le grand chien aux poils fauve qui la suivait de près. Il avait même insisté pour porter le paquet qui contenait le fil neuf et Beata n'avait pu qu'accepter avec un sourire. Alors qu'ils traversaient la Grande Place, elle avait aperçu une silhouette qui lui paraissait familière. Elle s'était arrêtée un instant, le regard alerte, pour scruter la foule et cette fois elle en était certaine, Eusebio Gianotti se tenait à quelques pas de là. Heureuse de reconnaître un visage connu, elle s'était rapproché pour le saluer. Les mauvaises langues diraient que cela ne se faisait pas. Beata était simplement seule, terriblement seule, chez les Pastore et la moindre compagnie était source de bonheur pour elle. "Bonjour Eusebio, comment allez-vous ?" Le garde sur ses talons, Beata lui avait accordé un sourire doux.
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La_Siiu (Beata.Geoffroy)
26 févr. 2018
In RPs du Prélude
En sortant de la Cathédrale, Beata avait ajusté la capuche de son épaisse cape et s’était élancée rapidement dans les rues de Paris pour se rendre au plus vite chez les Pastore. Elle souffrait du froid et l’hiver à Paris n’arrangeait rien: celui de Venise était lui aussi sec, mais tellement plus clément. Sa douce ville lui manquait. La chaleur de sa chambre aussi, mais surtout, elle avait la très désagréable impression qu’elle n’était pas seule depuis qu’elle avait quitté le parvis de la cathédrale et avait envie de retourner au plus vite en sécurité dans l’imposante enceinte du Fort des Pastore. Elle s’était rendue à la confesse sans prendre de garde avec elle, empruntant des axes fréquentés et où elle serait visible. Mais en voulant tourner à gauche pour rejoindre l’une de ces rues, un énorme chariot lui bloquait le passage et l’empêchait de passer par l’itinéraire qu’elle avait choisi. Résignée, elle avait pris une autre route, sur la droite. Mal lui en pris et rapidement, elle ne reconnaissait plus les rues qu’elle suivait. L’étrange sensation ne la quittait pas et elle jetait régulièrement des regards anxieux par-dessus son épaule. Elle essayait de retrouver son chemin, retournant dès que possible vers la gauche et donc, en toute logique, vers la rue qu’elle voulait rejoindre à l’origine, mais rien n’y faisait: elle était irrémédiablement perdue. Les ruelles se ressemblaient toutes et Paris était un dédale qu’elle ne connaissait pas, qu’elle ne maîtrisait pas. Maudissant l’idée qu’elle avait eu de partir sans escorte, elle avait sursauté lorsqu’un bruit sourd avait retenti derrière elle: voyant une ombre furtive, elle s’était mise à trottiner pour rejoindre plus rapidement un endroit sauf. Tournant brusquement à droite, Beata s’était retrouvée face à une impasse et lorsqu’elle avait voulu en sortir, un chien au regard féroce l’empêchait de passer. Il grondait et son poil s’était hérissé, faisant reculer Beata jusqu’à ce que le mur effleure ses pattes arrière. “À mort la noble dame.” Elle avait essayé d’esquiver, mais il avait bondit sur elle, tout croc dehors, crocs qui s’étaient d’ailleurs plantés contre le métal de l’épais collier qu’elle portait. Il avait secoué la tête, comme pour se débarrasser de l’horrible sensation. Elle n’avait eu le temps que de pousser un cri quand il s’était de nouveau jeté sur elle, l’envoyant rouler à terre en tapant sa hanche contre le mur.
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La_Siiu (Beata.Geoffroy)
20 févr. 2018
In Fiches Validées
Beata di Cavallieri, dite "La Douce" Journal de Beata (liens et roleplays) Informations sur la famille di Cavallieri Patronyme complet: Beata di Cavallieri Age: 19 ans Taille: Moyenne (57 cm) Caste: Grande Bourgeoisie _________________ Occupation: Beata sait tisser et elle emploie souvent ses journées à cet effet: ses tapisseries, fines et raffinées, sont fameusement reconnues à Venise. Elle finance aussi quelques artistes, fidèle à la réputation de mécène de sa famille. Femme instruite, elle aime apprendre et se penche en ce moment sur l'astronomie: ainsi cherche-t-elle un professeur pour l'instruire sur la carte du ciel. Lieu de vie: Vieux Fort de la famille Pastore Réputation: Beata est un modèle: l'Église apprécie sa présence régulière (fervente croyante, notre Dame vient souvent prier et se confesser, plusieurs fois par semaine), les Nobles apprécient son rang, ses origines et sa discrétion, le peuple ne la connait pas très bien pour le moment: arrivée depuis peu, elle n'a pas eu le temps de se rendre dans la Cité de Paris afin d'aider les plus démunis, mais elle compte bien en demander l'autorisation au chef de la famille Pastore. Généalogie: Fille aînée du Seigneur Lazzaro di Cavallieri et de feu sa dame, Ginevra di Cavallieri (née d'Albore), sœur de Dante et Ignazio. _________________ Caractère: Beata est la douceur même. Déjà enfant, on disait d'elle qu'elle était sage et patiente, obéissante et facile à vivre. La jeune Italienne n'a jamais la moindre action impulsive, ne parle pas sans réfléchir, ne dit rien qui pourrait lui causer du soucis, n’émet aucune opposition contre son "clan". Elle est fidèle et loyale. Mais pour tout dire, Beata ne se sent pas en sécurité: loin de sa demeure, elle a appris comme sont différents les us et coutumes de la Cité de Paris de ceux de Venise et surtout, que les de Montdargue n'entretiennent pas de liens amicaux avec les Pastore. Elle préfère donc adhérer au moule du Canisthisme, en liant des liens d'une amitié durable avec le Clergé. Afin de se protéger, elle compte sur son esprit aiguisé et sa formidable capacité à renvoyer l'image que l'on veut d'elle, seul moyen qu'elle ai trouvé à ce jour pour se sentir à l'abri. Mais il serait malvenu de la penser simplette, elle a une excellente mémoire et un esprit vif: la moindre information sera retenue, analysée et ajoutée au contexte dans lequel cette étrange Cité de Paris évolue. Histoire: Née en l'an 1464 à Venise, première de la portée du seigneur de la famille Cavallieri, Beata est tout de suite promise à un avenir au sommet de la stratosphère des castes. Les Cavallieri, très vieille famille italienne dont la réputation s'est bâtie sur le commerce du textile, sommeillent sur une fortune considérable. Famille de mécène, ils ont financés de jeunes peintres qui maintenant peignent dans les Cours royales européennes. Beata reçoit donc une éducation complète, faite d'histoire, de géographie, de mathématiques, de français mais aussi artistique, sensibilisée très jeune à la peinture. Sa mère, feu dame Ginevra, consacre des journées entières à sa fille, refusant que quelqu'un d'autre ne l'éduque. Son père est beaucoup plus strict, surtout avec ses fils, mais l'esprit futé et les douces manières de son unique fille l'adoucissent: il lui permet de se pencher sur les affaires familiales lorsqu'elle grandit et encourage sa curiosité. Il veut que l'esprit de sa fille soit cultivé pour qu'elle puisse se faire elle-même ses opinions et donc décider de ses choix. Sa mère lui apprend également le secret des herbes médicinales, savoir transmis chez les d'Albore depuis des générations: elle lui explique aussi de toujours faire attention lorsqu'elle décide de se servir de potions, onguent ou décoction, certaines cours n'appréciant pas vraiment ces usages. En l'an 1478, pour ses 14 ans, son père organise une rencontre avec la famille Pastore, à Reign dans la Cité de Paris. Il veut une alliance avec cette grande famille de navigateurs, maintenant noblesse de Paris. Bien évidemment, Beata est du voyage, présentée au Seigneur Pastore: on convient d'un mariage à venir, avec un de ses fils: Antonito. On aimerait la marier très tôt, mais feu Dame Ginevra, luttant au même moment contre un terrible mal à Venise, avait fait promettre à son époux de permettre à sa douce fille de lui revenir et qu'elle ne soit pas renvoyée à Paris avant ses dix-huit ans. Si bon nombre de mariages nobles ne connaissaient pas le sentiment amoureux, le Seigneur Lazzaro et feu Dame Ginevra avaient appris à se connaître et à s'aimer: une tendresse pure et profonde et une grande loyauté les unissaient tous deux. Aussi ne pouvait-il briser la promesse qu'il avait fait à sa dame: comme convenu, les di Cavallieri rentrèrent donc à Venise, pour parfaire l'éducation de Beata mais surtout, officieusement, pour laisser le temps à feu Dame Ginevra de profiter encore un peu de sa fille. Mois de mai de l'an 1479, le mal qui rongeait l'épouse du Seigneur di Cavallieri a raison d'elle et lui fait rendre son dernier souffle aux premiers rayons de l'aube. Un grand deuil tombe sur la noble famille, mais aussi dans Venise: feu Dame Ginevra y était une figure mondaine mais aussi populaire. Elle descendait souvent dans les rues pour aider les plus nécessiteux et les démunis. Les peintres, maintenant reconnus, dont elle avait été le mécène, envoyèrent au Seigneur Lazzaro de multiples portraits de sa défunte dame, certains firent même le voyage pour venir aux funérailles. Durant de longs mois, Beata garde le silence et s'enferme dans ses appartements. Ni ses frères, ni son père, ne parviennent à décrocher un mot de la Douce, jusqu'à ce qu'elle revienne d'elle-même parmi eux. Le Seigneur Lazzaro n'avait fait aucune remarque sur son comportement: lui-même avait énormément souffert de la perte de son épouse et il savait à quel point Beata était proche de sa mère. La vie reprend simplement son cours à Venise. En l'an 1482, Beata est envoyée à la Cité de Paris, où les Pastore vont l'héberger jusqu'à ce qu'elle épouse le fils du Seigneur. Elle fait de son mieux pour s'adapter à sa nouvelle famille, mais fort heureusement, la langue italienne et leurs origines créent déjà un lien du sang. Elle reste très discrète durant les premiers mois, ne sortant pas, restant au Vieux Fort des Pastore sauf pour se rendre à l'Église. Ce n'est que très récemment que Beata commence à sortir de la demeure des Pastore. Facts: Son surnom lui a été donné par sa mère: elle l'appelait "ma Douce" à chaque fois qu'elle s'adressait à elle. Le surnom lui est resté, changeant seulement le pronom pour devenir "Beata, la Douce". La famille di Cavallieri est la plus haute noblesse de Venise. On dit que le père du Seigneur Lazzaro, feu le Seigneur Bachisio était un homme à la poigne de fer et aux intrigues sanglantes. Qui sait si ses descendant n'ont pas en eux le même esprit vengeur. Elle ne fait pas confiance aux médecins de la cour. Elle ne se sépare que rarement de son collier, imposante pièce de joaillerie. Elle a peur de l'Inquisition, beaucoup trop violente selon elle. Le récent assassinat du Seigneur de Florence l'inquiète grandement. ___________________ Courte description: Originaire de Venise, en Italie, Beata di Cavallieri est envoyée à Paris afin d'épouser un héritier Pastore. Nul doute que sa beauté et sa discrétion feront d'elle une bonne épouse. Mais gare à qui tentera de piéger La Douce, le fier sang des di Cavallieri ne coule pas dans ses veines pour faire d'elle une pauvrette facile à tromper.
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La_Siiu (Beata.Geoffroy)

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