Le Roy de l'Inquisition s'occupait depuis l'Ascension de trouver un moyen de se débarasser du Prophète et pour cela il devait s'assurer d'être bien entouré. L'absence de Léo et Stella avait été remarquée ce fameux jour - certainement pas par le peuple, mais par Frambault c'était certain -, alors le Roy voulait des explications. Dans les couloirs de l'Inquisition, l'héritier de Montdargue marchait au pas de course puisqu'il avait entendu dire que son cousin Léo venait de rentrer de patrouille: il était donc temps de l'intercepter.
- Léonidas, où étais-tu? Ses babines étaient légèrement retroussées. Il se retenait tant bien que mal de commetre la même erreur qu'il avait commise avec Alexandre en s'énervant et en le jettant de la famille, mais Léonidas et Stella faisaient tâches depuis un moment, ils n'étaient pas comme eux et ne répondaient pas pleinement aux standards des Montdargue; Ils n'étaient pas roux.
- Enfaite, je me demande même où toi et ta soeur étiez ces derniers temps! L'Inquisition s'est faite trahir par le peuple! Il faut être réactif. Aboyait le Roy.
Frambault n'avait pas été amusé par la légèreté de son cousin.
- Frambault. Je m'appelle Frambault. L'avait-il repris. Ce qui tu avances reste à voir, avait-il répondu quant à sa dernière intervention, pour l'instant tu n'as pas été là dans un moment crucial et c'est tout ce que je constate. Suite à cet échange, Frambault avait levé une oreille en direction de Léonidas, venant capter une dernière réponse avant de s'enfoncer dans la pénombre des quartiers de l'Inquisition.
FIN
Il tapota ton épaule avant de te contourner.
- Reprends toi, je vais bien donner de nouvelles instructions à l'Inquisition. Il va falloir être réactif. Nous n'avons pas besoin d'élément faible ou indécis.
Tu lui souris en rajoutant, tu commençais à reprendre ton vrai caractère.
- J'ai manqué un party, ou quoi?
Dis-tu sur un ton amusé.
- Il aurait fallu venir me chercher si je vous manquais autant!
Rajoutas-tu en blaguant.
- Et puis, tu me connais "Framb", je ne suis pas indécis quand on parle de la sécurité de l'Inquisition et je ne suis surtout pas faible.
Dis-tu sur un ton plus sérieux, plus sombre que tu prenais quand tu étais très sérieux. Tu regardas ton cousin s'éloigner.
Un quartier général de Bohémien? Comment pouvait-il en être certain? Comment pouvait-il y avoir accès, le quartier des bohémiens était bien caché et il était impossible à trouver pour les non-initiés. Frambault était donc tout oui. Stella aurait donc été capturée? Il l'aurait récupéré dans un sale état? Le Roy était resté dubitatif.
- Et pourquoi ne nous en tu pas parlé plus tôt? Il avait plissé les yeux. Les bohémiens ne sont pas notre objectif. Le véritable problème c'est le Prophète. Décidément Léonidas n'était plus en phase avec les récents évenements; La ville avait été prise "d'assault" par le Prophète et par toute la foule qui avait décidée de le suivre et malgré tout ce que cela avait entrainné Léonidas semblait avoir été trop pris par ce qui était arrivé à sa soeur pour se reconnecter avec la réalité de l'Inquisition.
- Reprends toi, Léonidas... L'avait-il presque menacé, les babines froissées. Il va falloir que l'on soit sur nos gardes pour lutter contre la vermine qui gangraine cette ville... Le Roy était venu tapoter l'épaule de son cousin avant de le contourner.
- Reprends toi, je vais bien donner de nouvelles instructions à l'Inquisition. Il va falloir être réactif. Nous n'avons pas besoin d'élément faible ou indécis. Il lui avait affirmé, pensif, quelque peu.
- Si l'Inquisition et la famille ne peut pas compter sur toi alors tu n'en es pas digne. Avait-il grogné. Je te le demande une dernière fois, où étiez vous Stelle a et toi? Qu'est-ce qui justifie que vous nous ayiez abandonné de la sorte?
Tu grognas un peu plus avant de te résoudre à cracher le morceau.
- Stella avait disparu et je suis parti à sa recherche! Ça te va comme excuse!
Dis-tu en détournant la tête. Tu avais retrouvé ta soeur à peine consciente dans un QG de Bohémiens. Ils avaient sûrement eu l'idée de privé l'inquisition de "l'Assassin au Corbeau" comme ils t'appelaient, en jouant de tes sentiments de famille avec ta soeur. Oui, elle t'agaçait des fois, mais c'était ta soeur, jumelle en plus, et le seul membre qui restait de ta famille. Les Montdargues étaient ta famille, oui, mais elle était ta famille de sang. Ta famille de coeur, c'était uniquement Stella.
- Des Bohémiens l'ont capturé quelques jours avant l'Ascension. Je suis parti à sa recherche et dès que j'ai entendu parler de l'Ascension, j'ai essayer de rentrer, mais je ne pouvais pas me résoudre à laisser ma SOEUR toute seule entre les griffes de ses foutus de Bohémiens. Et quoi que tu en dises, que mes sentiments trouble mon jugement ou quelque chose du genre, et bien, très bien. Mais saches que si tu veux que je massacre des Bohémiens, je suis de la partie.
Dis-tu, en te retournant vers Frambault.
- Je n'ai pas "perdu", Léonidas. NOUS avons perdu notre place et nos privilèges en tant que Montdargue et en temps qu'Inquisition car nous avons manqué d'effectifs pour calmer les foules et pour nous imposer le jour de l'Ascension! Commençait à s'impatienter Frambault.
- Si l'Inquisition et la famille ne peut pas compter sur toi alors tu n'en es pas digne. Avait-il grogné. Je te le demande une dernière fois, où étiez vous Stelle a et toi? Qu'est-ce qui justifie que vous nous ayiez abandonné de la sorte?
- L'Inquisition avait besoin de tout le soutiens possible lors de l'Ascension et nous avons été ridiculisé parce que vous n'êtiez pas là!
Ohhh, mais tu savais grandement que ce n'était pas ta faute qu'il avait échoué. Il l'avait dit lui-même, qu'il écarterait Léo de la famille sans regarder en arrière. S'il n'avait pas de remord à te bannir de la famille, il pourrait faire sans lui.
- Ohhh, alors c'est ma faute maintenant!
Dis-tu en t'écartant de ton cousin.
- Va tu remettre la faute sur tout le monde car tu n'es pas capable d'accepter que tu as perdu?
Frambault était bien trop prétentieux pour qu'il admette avoir perdu, ça tu ne le savais que trop bien. Il avait cette foutue fierté. Ça t'énervait! Tu avais eu des problèmes et tu n'étais pas près de les partager avec ton cousin, qu'il soit le Roy ou pas, il restait ton cousin. Et de toute façon, tu n'étais pas comme Alexandre. Tu n'étais en rien comme Alexandre.
- Je ne suis peut-être pas ta pauvre mère Léonidas, mais je suis ton supérieur! Il avait fait claqué ses machoires sous le nez de son cousin avec lequel l'échange aurait pû être relativement calme.
- Nous avons écarté Alexandre de l'Inquisition et de la famille avec Hermant, si tu décides de nous tromper il en sera de même pour toi! L'avait-il menacé. Il était hors de question de ne pas remettre les points sur les "i" à Léonidas qui - avec grande prétention - avait osé gronder sur le Roy de l'Inquisition.
- L'Inquisition avait besoin de tout le soutiens possible lors de l'Ascension et nous avons été ridiculisé parce que vous n'êtiez pas là! Avait-il remis la faute de son échec sur ses cousins. Il était bien évidement non admis que Frambault accepte être la seule raison de son fiasco.
- Léonidas, où étais-tu?
Tu t'attendais à l'entendre celui-là. Tu ne pouvais pas partir en mission pour toi-même et ta soeur sans que tu l'entendes de la part de Frambault. Il n'arrêtait pas de te regarder comme si tu étais un rejet de la famille. Oui, tu étais différent, oui, tu n'étais pas roux, mais allait-il insulter la mémoire de ta mère, sa défunte tante et ainsi sûrement enrager son père. Non, tu ne pensais pas. Mais il avait bel et bien jeté hors de la famille Alexandre, son propre cousin.
- Enfaite, je me demande même où toi et ta soeur étiez ces derniers temps! L'Inquisition s'est faite trahir par le peuple! Il faut être réactif.
Un grognement s'échappa de ta gorge. Tu n'étais déjà pas d'humeur, il ne fallait pas qu'il en rajoute sinon tu ferais peut-être quelque chose que tu regretterais... Ou peut-être pas. Enfin, tu appréciais des fois ton cousin, mais des fois il prenait trop ses grands airs et faisait son mâle dominant, ce que tu n'appréciais pas du tout. De plus que tu étais plus grand que lui.
- Ma vie personnelle n'a rien a faire avec toi. À ce que je me rappelle tu n'es pas ma mère et tu n'as pas à savoir tous les allé retour que je fait.
Dis-tu en te retournant rapidement vers Frambault en retroussant les babines. Parler de tes parents en général était très douloureux, donc quand tu parlais de ta mère, on pouvait savoir qu'il ne fallait pas t'enrager.