Dans les rues de Paris où se dessinait les prémices du printemps, Odette courrait à vive allures sur les paves souillés de la cité. Portant au bout de sa gueule blanche un panier d’osier charger de fruits qu’on l’avait envoyé chercher au marché tôt dans la matinée. Elle s’était arrêter pour parler avec la marchande et avait perdu trop de temps en futiles discutions, avant de se rendre compte que les cloches allaient sonner dix heures et qu’on l’attendait à la cuisine Pastore.
La jeune femme zigzaguait entre les passants, provoquant une frayeur à certains, déclenchant l’agacement d’autre, et bondissait au-dessus d’enfants rieurs trop occuper dans leur jeu pour s’occuper d’elle. Au détour d’une ruelle, cependant, sa course folle fut stoppée. D’aillant pas pris garde à regarder où elle allait, Odette percuta de plein fouet une personne qu’elle entraina dans sa chute. Ses pommes roulèrent sur le sol boueux de la ville, alors qu’elle secouait doucement la tête, étourdie, et que reprenant conscience elle s’enquit de la santé du chien.
- Tout va bien ? Oh, je suis désolé.
Elle bondit sur ses pattes, chancela, et essaya d’aller l’aider à se relever quand ses grands yeux bruns se posèrent sur son précieux chargement étaler sur le sol.
HRP: Il est fini, non?
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- Merci Seigneur, que votre journée soit belle et ensoleillé.
Tu la laissas passer. Quand elle passa devant toi, tu répondis,
- Et la votre également
Tu la regardas s'en aller avant de reprendre ton chemin vers la maison des Montdargue. Tu avais une petite rencontre de famille, bien que tu ne préférais la manquer. Soupirant, tu regardas les personnes dans la rue. Des fois, tu te demandais si être bourgeois était vraiment un cadeau ou plutôt une raison de t'haïr.
Arrivant à la demeure, tu entendais déjà les autres Montdargue jouer à des jeux de.... Hum.... Montdargue. Tu posas ta patte sur la porte, un sourire accroché sur ton visage, avant d'ouvrir celle-ci. En entrant, tu dis,
- Shuis là sales têtes d'artichauts!
Tu te lanças dans le jeu que tes pairs étaient en train de jouer, avec des bruits de mécontentement de certain de tes cousins et oncle, surtout Hermant et Frambault.
Le dénommer Leonidas parlait bien, mais même si son discours fit rêvasser Odette l'espace d'un instant elle resta camper sur ses positions. On ne change pas si facilement un chien habituer à vivre dans l'aisance et elle ne voulais pas croire qu'elle était tomber sur l'un des rares dont la santé de ses prochains le procurait.
Saisissant son panier d'osier entre ses crocs, elle dressa vers lui une oreille attentive tout en essayant de s'évincer de son regard aigre-marine pour filer d'un pas léger vers le manoir Pastore où, elle le savait, l'attendait des gens honnête. Cependant, bien loin d'être aussi lourd, génant et précieux qu'elle ne l'imaginait, Léonidas fit un pas de coté et d'un mouvement de museau l'invita à reprendre sa route. Ce petit geste lui fit plaisir, malgré les préjuger qu'elle portait à son égards, ainsi avant de partir elle posa son chargement au sol pour le remercier.
- Merci Seigneur, que votre journée soit belle et ensoleillé.
Sur ses mots, elle repris son petit panier charger de fruits et fila d'un pas aérien vers le manoir qui se dressait entre les multiples maisons de briques et de chaumes où l'attendait sa seconde famille. Cette rencontre avait été étrange, mais cela n’empêcherai pas sa journée de se dérouler comme prévu.
- Odette. Je m'appelle Odette. Excusez-moi, Seigneur, mais je n'avait pas vu l'heure qu'il était et je me pressait vers le manoir où l'ont m'attend et ... si je tarde trop ... j'ai peur que ce ne soit pas les de Montdargue qui me cause des ennuis.
Tu la regardas. On pouvait clairement voir dans son regard qu'elle te redoutait, qu'elle pensait que tu voulais te jouer d'elle, avoir une bonne soirée comme on le disait. Tu soupiras, la réputation des Montdargues te surprenait toujours, mais là, c'était clairement de la peur, ce sentiment empoisonnant.
- Et bien, je vois que notre réputation n'est pas des plus meilleures...
Tu fis une pause avant de rajouter,
- Enfin, je ne peux que comprendre, ma famille n'est pas la plus accueillante. Appelez-moi Léonidas, Léo, pour plus court. Je ne peut plus vous mentir davantage, je ne peut non plus répondre des actions de mes pairs et de ma réputation que peut recommandable, mais sachez que certain citoyens adorent exagérer les choses. Vous avez droit à votre avis, tout autant que je l'ai moi-même. Je ne vous retiendrez pas davantage, je n'en ai pas le droit, n'étant en aucun cas supérieurs à vous. Oui, je viens d'une famille riche, mais le même genre de sang coulent dans mes veines. L'or ne coule pas dans mes veines et je n'ai pas des poils plus rare ou précieux.
Tu laissas Odette un chemin pour qu'elle puisse passer.
- Ne t'inquiète pas, moi, je ne t'enverrai pas pourrir dans les cachots ou autre débilité que mes cousins pourraient inventer, je suis plutôt du genre posé. - C'est dingue, mais après avoir déclaré qu'il était en lien avec la famille qui avait crée l'inquisition, elle avait du mal à le croire. - Et puis, on est pas tous aussi chanceux d'être né dans des familles riches, non? Je ne comprend toujours pas pourquoi Hermant s'entête à rabaisser les autres.... Peut-être que c'est pour remonter son estime de sois qui est déjà très basse....
Odette ne savait pas vraiment où se mettre, quand bien même le chien rabaissait ses cousins devant une petite servante, elle s'entêtait à penser que, étant donner qu'ils étaient d'une famille riche et connue, les de Montdargues devaient avoir du respect quand bien même ils étaient aussi agréable qu'un ours mal lécher et aussi futé qu'un veau. Cela évitait les ennuis.
- Je peux savoir ton nom? Histoire que si Herm ou Framb veulent défouler leur colère, je fasse en sorte qu'ils t'épargnent.
Il dut lui faire son plus beau sourire, mais entendre les noms de Frambeau et d'Hermant dans sa bouche ne lui plaisait définitivement pas. Elle en vint à se dire que ce chien, aussi poli soit-il, pouvait surement se jouer d'elle comme on en entend souvent parler dans le groupe fermer des servantes des Pastore. Combien on offert leurs vertus à un jeune et beau noble qui lui murmurait moult louanges pour ensuite les abandonner le lendemain en oubliant leurs prénoms. Cependant, pour se conformer à sa philosophie de vie, elle força ses lèvres à un mince rictus et lui dit :
- Odette. Je m'appelle Odette. Excusez-moi, Seigneur, mais je n'avait pas vu l'heure qu'il était et je me pressait vers le manoir où l'ont m'attend et ... si je tarde trop ... j'ai peur que ce ne soit pas les de Montdargue qui me cause des ennuis.
Elle ramassa sa dernière pomme pour la mettre dans son panier avant de rajouter rapidement,
- Je suis une servante de la famille Pastore. Je n’ai pas beaucoup de temps pour moi…
Oh, ces Pastore. On pouvait dire qu'ils étaient l'exact opposé des Montdargues. Fiers et croyants, ils n'aimaient pas la violence, pourtant, certains de leur famille aimait ça aussi, autant qu'un Montdargues. En observant son regard d'effroi qu'elle avait affiché quelque seconde après que tu lui ai annoncé que ton cousin était Frambault, tu compris que tu n'avais pas une très bonne réputation auprès des Pastores. Tu décidas de laisser de côté te réputation... Hum... Discutable de jumeaux de Montdargue. Si tu lui disais ton nom, elle le découvrirait. Tu préféras donc la rassurer avant de dévoiler ton nom, ne voulant pas trop l'effrayer. On dirait que le préjugé de la violence des Montdargues étaient plus répandu que tu ne le pensais.
- Ne t'inquiète pas, moi, je ne t'enverrai pas pourrir dans les cachots ou autre débilité que mes cousins pourraient inventer, je suis plutôt du genre posé. Et puis, on est pas tous aussi chanceux d'être né dans des familles riches, non? Je ne comprend toujours pas pourquoi Hermant s'entête à rabaisser les autres.... Peut-être que c'est pour remonter son estime de sois qui est déjà très basse....
Tu divaguas avant de regardant la chienne, puis lui adressa un sourire chaleureux,
- Je peux savoir ton nom? Histoire que si Herm ou Framb veulent défouler leur colère, je fasse en sorte qu'ils t'épargnent.
HS: Te prend pas la tête.
~
Le chien noir se pencha, pris une pomme et la lui tendit dans un mince rictus.
- Disons que tu as eu de la chance de tomber sur moi
Un grand sourire s’étira sur les lèvres de la chienne de berger. Elle se dit qu’il avait bien raison et qu’elle aurait put tomber sur un garde de très mauvaise humeur après tout.
- J'imagine pas le scandale que ça aurait fait si tu avais croisé mon cousin, Frambault au encore Hermant. Ce serait direct hop hop le bûcher, quasiment.
Et aussitôt, le sourire d’Odette disparu pour laisser place à une expression d’effroi qu’elle essayait vainement de dissimuler. Les Montdargue n’avaient pas très bonne réputation, Odette n’aimait pas le regard méprisant que portait les chiens de cette famille alors que les Pastore, pour qui elle travaillait, lui semblait angélique tant ils étaient bons et pieux. Alors quand le chien sombre lui demanda si elle connaissait les Jumaux de Montdargue, avec cette petite expression rieuse sur le visage, elle se pinça les lèvres en réfléchissant à toute vitesse quelle réponse sortir.
Parce qu’il suffisait qu’elle le froisse et elle pourrait surement avoir le même sort que si elle avait percuté Frambault de Montdrague.
- Je … Oui, j’en ai entendu parler, mais je ne les ait jamais vu.
Portant la dernière pomme à son panier elle ajouta rapidement.
- Je suis une servante de la famille Pastore. Je n’ai pas beaucoup de temps pour moi…
HRP: Désolé du temps de réponse, j'avais un examen important et je devais étudier. Encore désolé pour la réponse courte, j'ai le cerveau qui fume et les doigts en compote eh eh. Bref, juste quelque précision, tout Paris connais les jumeaux de Montdargue, presqu'aussi bien qu'Hermant et Frambault eux-même, les gens de savent juste pas à quoi il ressemble, mais ils savent leur nom.
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Tu marchais tranquillement en ville. Tu prenais une promenade pour aucune raison quelconque. Faut-il donner des raisons à chaque choix que l'on fait? Non, non, tu ne pensais pas.
En tournant à un coin, tu heurtas une jeune chienne. Elle renversa son panier de pomme, mais ne sembla pas les voir à première vue. Elle s'exclama,
- Tout va bien ? Oh, je suis désolé.
Elle allait venir t'aider, mais aperçu ses pommes à terre. Tu te relevas puis ramassa un pomme à terre avant de la tendre à la jeune chienne.
- Disons que tu as eu de la chance de tomber sur moi
Tu lui adressas un sourire taquin avant de rajouter,
- J'imagine pas le scandale que ça aurait fait si tu avais croisé mon cousin, Frambault au encore Hermant. Ce serait direct hop hop le bûcher, quasiment.
Tu la regardas avant de te présenter.
- J'ai une colle pour toi. Est-ce que tu connais les jumeaux de Montdargue?
Tu étais curieux de savoir l'opinions des gens sur toi et ta soeur.