![](https://static.wixstatic.com/media/a27d24_a067f936c615498185b03fd1e291fbd6~mv2.png/v1/fill/w_350,h_380,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_auto/a27d24_a067f936c615498185b03fd1e291fbd6~mv2.png)
Les petits galopaient à droite à gauche sous la supervision d'Angélique. Elle avait reçu une missive la veille l'informant que Lacri, la mère d'Eusebio l'invitait elle et les petits à souper chez eux. Angélique n'avait pas réfléchis longtemps avant d'accepter. Ce serait l'occasion pour elle de penser un peu à autre chose en ces temps si sombre... Et cela permettrait également aux jumeaux de se défouler avec leurs amis.
Ils étaient donc partis de bonne heure afin de profiter pleinement de la nature et de prendre leur temps sans arriver en retard. Angélique avait également confectionné une boîte garnie dans laquelle se trouvait une multitude d'épices provenant des pays du sud... de quoi assaisonner sa viande et son poisson.
Lorsqu'elle arriva sur les terres de son ami paysans, elle commença à demander son chemin pour savoir dans quelle maison elle devait se rendre. C'était si agréable d'être loin de la ville pour une fois... et de voir les jeunes heureux...
Le jeune paysan n'avait pas réellement menti à son invité ; même si l'identité du renard n'était pas la bonne, le principe d'accueil restait le même, et constituait d'ailleurs un pilier dans la vie des Gianotti. Aussi, il fut ravi de constater qu'Angélique partageait cet état d'esprit, ce qui ne le surprit guère. La chienne blanche avait le cœur sur la patte et ne ménageait aucun effort pour le bonheur de ses marins, il en était persuadé.
- C'est exactement ça. Je suppose que vous parlez d'expérience !
Il y eut d'autres éclats de rire, plusieurs sujets de conversations défilèrent et se chevauchèrent parfois, entourés par les rires et les cris de joie des enfants qui faisaient les pitres non loin. Faisant passer les gamelles vides en bout de table, Eusebio observa la marchande, touché de la voir heureuse mais aussi un peu nostalgique dans cette ambiance pleine de vie. Il répondit sans mal à son grand sourire, heureux d'avoir pu leur offrir ces instants de bonheur simple.
- Il y a toujours de la place pour plus de monde ici ; n'hésitez pas à revenir quand vous le voudrez avec les enfants, Angélique !
Son père trouva drôle de s'immiscer dans la conversation en glissant un « si en plus vous attendez qu'il vous réinvite, on ne vous reverra pas avant des années, il court toujours partout ! » qui fit lever les yeux au ciel de son fils. Ce dernier le chassa gentiment, hochant ensuite la tête vers Angélique qui annonçait son départ.
- Il a raison, cependant, j'insiste. Vous serez toujours les bienvenus ici !
Il y eut quelques embrassades, saluts et vœux chaleureux envers la petite famille du port, et Lacri insista longuement pour qu'ils emportent quelques biscuits de sa confection dans un torchon brodé - « ce sera toujours une occasion de revenir ! » - puis ils les regardèrent s'éloigner sur le chemin de terre, agitant la patte. Enfin, il fallut se remettre au travail : laver la vaisselle, récurer les plats, ranger les tables, et préparer la maison. Demain, les champs n'attendraient pas, et les ouvriers devraient y mettre tout leur cœur.
Eusebio accomplit sa part sans rechigner, comme dans un état second ; il était heureux d'avoir pu dispenser de la joie autour de lui, d'avoir pu faire profiter de la quiétude et du bonheur de son cocon familial, et espérait que la chienne blanche n'hésiterait pas à revenir en profiter. Dieu savait qu'il fallait en profiter, tant qu'ils le pouvaient...
Car que donnerait la suite ?
FIN.
Angélique venait de les complimenter sur leur magnifique domaine. Elle avait toujours aimé la nature et les grands espaces. L’air frais et naturel lui faisait un bien fou. La vie sur le port n’était pas toujours évidente et surtout très sale et bruyante. Le loup lui répondit qu’il appréciait tout autant sa vie. Il était vrai qu’elle avait aussi eu de la chance. A vrai dire, leurs deux modes de vie n’étaient pas tout à fait comparables. Ce qui manquait réellement à la jeune chienne, c’était une vraie famille. La perte de ses parents alors qu’elle était si jeune avait été un choc et, si jusqu’ici, elle avait réussi à tenir le coup, la vie lui rappelait tous les jours qu’elle aurait rapidement besoin d’un pilier pour pouvoir continuer à avancer. La Blanche reprit une bouchée du délicieux repas avant de reposer une question à son voisin de table. Cette fois-ci c’était à propos du renard qui était également assis à la table. Ce dernier avait un drôle de comportement, ce qui avait intrigué la petite chienne. Eusebio lui répondit qu’il les aidait à la ferme et donc qu’il était normal qu’il mange à leur table. Angélique aimait beaucoup l’idée. Elle-même, lorsqu’elle voguait avec ses marins elle prenait le repas avec eux. Et de temps en temps, en semaine, elle les rejoignait à la taverne sur le port pour boire un coup avec eux.
- Je vois. Je trouve que c’est important de passer du temps avec ses employés. Ça renforce les liens et ça permet d’avoir une équipe efficace et de bonne humeur.
Le repas touchait à sa fin, les enfants étaient sortis de table pour retourner galoper dans les prairies, les plats commençaient à s’empiler pour aider à débarrasser et le bavardage allait bon train. Angélique trouvait ça extraordinaire. Elle avait retrouvé des sensations qu’elle avait perdue il y avait fort longtemps et cela lui faisait autant plaisir que mal. Le temps était passé rapidement, en même temps elle se trouvait en si bonne compagnie, cela ne pouvait qu’aller en ce sens. Se tournant vers son ami, elle lui offrit un sourire franc et sincère.
- Je vous remercie encore de m’avoir invité mon très cher Eusebio. J’ai passé un très bon moment en votre compagnie et je pense que les enfants aussi…
Son regard se dirigea vers eux alors qu’ils pourchassaient les louveteaux et ainsi de suite.
- Nous allons prendre congé.
D’un aboiement bref, elle rappela son petit frère et sa petite sœur qui arrivèrent au bout de quelques minutes. Puis elle salua la famille d’Eusebio, les remerciant encore et encore pour cette agréable journée. Puis elle prit le chemin du retour, accompagnée par sa petite famille. Cette virée chez les italiens lui avaient rappelé une chose : il fallait toujours rester soudé.
Entamant avec appétit son repas, Eusebio accueillit avec un grand sourire les remerciements et compliments d'Angélique, ne pouvant faire mieux tant qu'il avait la bouche pleine - le ragoût de Lacri était si bon qu'il ne pouvait résister à en dévorer de grandes bouchées, quitte à faire un peu l'impasse sur les bonnes manières... Une fois son estomac quelque peu satisfait des premiers ébats, il essuya sa gueule d'un revers de patte et haussa les épaules en regardant la jolie chienne blanche.
- C'est gentil de votre part ! Mais de notre point de vue, vous avez également beaucoup de chance. Tous ces voyages, ces beaux souvenirs, les rencontres que vous avez dû faire... quelle vie incroyable vous avez !
Bien qu'il soit admiratif des beaux objets remplissant la demeure d'Angélique, de ses superbes navires et de son occupation, le jeune loup comprenait l'envie qui la tançait en les voyant tous réunis. Malgré sa jeune fratrie, sa grande maison devait parfois lui sembler un peu vide d'affection familiale et de grands banquets, surtout pour elle qui semblait tant apprécier la bonne compagnie. Le Gianotti en ressentit un peu de peine, mais devinant le caractère déterminé de son invitée, il se doutait qu'en temps et en heure, elle saurait remédier à son manque sans problèmes.
Le paysan était retourné à son délectable repas, lorsque sa voisine lui posa une nouvelle question, à propos de Loren. Écarquillant légèrement les yeux, il dissimula son trouble passager en reposant son écuelle et s'essuyant à nouveau les babines, portant un regard léger vers le renard.
- Ah ! Il s'agit d'un des ouvriers que nous engageons lorsqu'il y a besoin de pattes supplémentaires. Pour nous, il n'est pas question de les laisser sur le côté lors des repas, nous travaillons tous à la terre, et il est normal de profiter ensemble de ses produits.
Il lui accorda un sourire, espérant que sa curiosité soit satisfaite. Il aimait mieux éviter qu'on s'intéresse trop à son ami, même s'il n'aurait jamais douté des intentions d'Angélique.
Un joyeux brouhaha enveloppait la tablée. Tout le monde se faisait servir un par un et Angélique était ravie de découvrir ce mode de vie ! Cela n'avait rien à voir avec la vie de noble qu'elle avait menée... Elle avait toujours eu une nourrice ou des servantes pour s'occuper d'elle. Voir cette famille prendre soin d'elle même était tout bonnement incroyable aux yeux de la jolie chienne blanche.
Puis le silence se fit petit à petit et les loups commencèrent à joindre leurs pattes. Angélique mit un moment avant de comprendre qu'ils voulaient en fait prier. Angélique n'avait jamais eu à faire, ayant eu une mère bohémienne et un père qui penchait plutôt vers l'athéisme... Mais aujourd'hui elle n'était pas chez elle et elle se devait de respecter ses hôtes. A son tour, elle joint ses coussinets roses et ferma les yeux pendant qu'Elisio faisait la prière.
- Amen. Dit-elle.
- Je vous remercie vous de m'avoir invité ! Vous avez vraiment un domaine splendide ! Et une très belle famille ! Je vous envie vous savez !
Elle lui sourit en pensant à sa vie. Elle était si jeune et avait déjà tant à faire, seule. Un mari ne serait pas de trop seulement... elle avait la chance de pouvoir épouser qui elle souhaitait alors elle ferait le bon choix. Et aujourd'hui, elle n'avait encore rencontré personne digne de ce nom.
- Dites-moi Eusebio... Si ce n'est pas indiscret bien sûr, qui est ce jeune renard ?
Elle parlait de Lorenzaccio évidemment.
Ce dernier mangeait en silence, répondant aimablement lorsqu'on lui parlait mais la plupart du temps ses yeux restaient rivé aux fond de son bol et cela intriguait énormément la jeune chienne.
Face aux compliments d'Angélique - et à la manière dont elle l'avait appelé Monsieur Gianotti - le dénommé eut un léger rire, et lui adressa un regard complice. Il était heureux de la voir bien intégrée à la belle tablée, de même que ses frères et sœurs qui s'entendaient à merveille avec les enfants de la ferme, rivalisant d'anecdotes croustillantes sur leurs vies respectives.
Les convives s'efforçaient de chuchoter ou de modérer leurs éclats de rire, mais avec le nombre régnait tout de même un joyeux brouhaha, qui allait diminuant au fur et à mesure que les bols se remplissaient et que les pattes se joignaient devant, sur la nappe. Même les plus jeunes finirent par s'adapter au volume ambiant, attendant avec curiosité ce qu'allait amener un tel silence.
Enfin, tout le monde fut servi, et Elisio se leva, attirant l'attention générale sur lui. Le calme parfaitement installé, et les yeux de tous rivés sur lui, le patriarche fit le signe de croix, imité par le reste de la famille, tête baissée dans le recueillement.
- Créateur Tout-Puissant, merci pour les bienfaits dont tu honores notre famille et nos amis. Bénis notre nourriture, notre boisson ; à tous ceux qui ont froid et faim, donne la maison et le pain. Garde Paris du malheur et des menaces, et veille sur les plus démunis. Amen.
Et l'assemblée de répéter "Amen !", puis les chahuts de reprendre de plus belle. Se penchant vers Angélique, Eusebio lui sourit.
- Bon appétit ! Et merci d'être venue !
Lorsque Lacri annonça l'arrivée du repas, Angélique appela son jeune frère et sa jeune soeur pour qu'ils s'installent à table comme tout le monde. Ce qu'ils firent non sans continuer de chahuter avec les petits loups de la famille Gianotti. Ils étaient plus qu'attendrissant et les voir ainsi s'amuser remplissait de joie le coeur de la chienne blanche.
- J'en salive rien qu'à l'odeur Mr. Gianotti. Ce plat me semble très prometteur, j'ai hâte d'y goûter !
Elle se laissa ainsi servir, un sourire et des yeux illuminés lorsqu'elle vit les légumes tombés dans son assiette. Oh oui elle avait hâte de manger. Une fois son bol à nouveau devant elle, elle huma le délicieux fumet qui s'en échappait puis attendit patiemment que toute la tablée soit servie. Une prière serait d'ailleurs très certainement faite puisqu'elle avait compris qu'ils se rendaient à la messe le dimanche.
Ouvrant de grands yeux ravis, le géant se prit à rêver à des terres exotiques ; l'Espagne ! Il connaissait très peu de choses de ce pays, mais sa curiosité de l'inconnu lui faisait imaginer des odeurs, des couleurs, des gens de là-bas... Sûrement très éloignés de la réalité, hélas, mais l'exercice était plaisant ! Gourmand, Eusebio hocha la tête à la proposition de la jolie chienne.
- Nous sommes adeptes d'épices et d'aromates de toutes sortes à la maison, ce serait un réel plaisir d'étendre encore notre fourchette de saveurs !
Quel goût pouvaient bien avoir les plats de là-bas ? Que mangeaient-ils ? Que se disaient-ils au cours du repas, avec quels mots ? Il aurait aimé voyager pour pouvoir répondre à certaines de ces questions, mais sa place était ici, et il comptait bien l'occuper correctement. Peut-être aurait-il un jour l'occasion de montrer de nouvelles plantes à dame Beata, ou de faire goûter une nouvelle recette à dame Yolande... Mais d'abord, il était temps de faire un peu de service, Lacri l'appelait pour mettre tout le monde à table !
- S'il vous plaît, rassemblez vous, le repas va commencer !
Des bancs de bois brut étaient placés de parts et d'autres des tréteaux, sur lesquels il invita les convives à prendre place. Gourmandant gentiment les enfants qui chahutaient un peu, il fit place sur la nappe sortie pour l'occasion, déposant au passage un rapide bisou sur le front d'Aécia. Puis le jeune loup s'esquiva vers la maison, et en revint accompagné de la maîtresse des lieux, tout deux amenant des marmites devant eux sur de petits chariots. Le fumet qui s'en échappait promettait un savoureux plat en sauce, accompagnés de leurs légumes de saison, bien évidemment. Positionné au milieu de la tablée, l'aîné Gianotti distribua le pain, puis attrapa le bol d'Angélique, assise à côté de lui.
- C'est un ragoût de mouton aux oignons, j'espère que ça vous plaira !
De son côté, Lacri avait ramené les cruches d'eau et faisait signe à Eliseo pour qu'il serve le vin. Les bavardages allaient bon train et l'ambiance autour de la tablée semblait joyeuse !
Enfin le grand loup montra le bout de son museau ! Un grand sourire vint éclairer le visage de la belle et elle se dirigea vers lui, les petits galopants autour d'eux.
- Ah ! Mon cher Eusebio ! Bien le bonjour ! Oui tout va bien merci de vous en inquiéter !
Puis il s'adressa aux plus jeunes :
- Bah oui on allait pas t'attendre pour le faire ah ah ah !
Et ils repartirent en riant, suivant le chemin sur lequel Eusebio les guidait.
- Bonjour et merci pour cette invitation.
Angélique n'eut le temps de voir Lacri que quelques secondes, elle était déjà repartie. Cela l'amusa et elle jeta un coup d'oeil au pauvre Eusebio. C'était un drôle d'univers ici mais la chienne l'appréciait beaucoup. Angélique appela les petits et tous ensemble, ils s'engouffrèrent dans la maison pour ensuite déboucher sur un joli jardin.
- C'est vraiment joli chez vous mon cher Eusebio. C'est très apaisant comme environnement !
Puis elle salua le reste de la famille du loup, répondant aux questions poliment et souriant à tous. Oh oui elle était vraiment heureuse d'être là.
- Ils vont très bien ! Un voyage est en train de se préparer pour l'un d'eux, direction l'Espagne. D'ailleurs si jamais ta mère a besoin d'épices ou autres... pour sa cuisine... Surtout faite le moi savoir !
Et elle lui fit un clin d'oeil avant d'observer la tablée. Il y avait beaucoup de loups et pourtant un personnage ne semblait pas à sa place dans le décor... Un jeune renard dont les poils tiraient entre le noir et le brun. Etrange. Elle lui offrit un sourire à lui aussi et rabattit son regard sur ses hôtes.
La ferme des Gianotti était en effervescence depuis l'aube ; pour une fois depuis quelques temps, la bonne humeur régnait pleinement dans la maison, loin des soucis de voisinages, de cultures et de la ville. Eusebio était heureux de retrouver cette petite bulle d'insouciance, malmenée depuis l'épisode malheureux de l'Ascension... Des tensions subsistaient toujours envers la famille, mais tous faisaient un effort pour passer outre, et petit à petit les liens se ressoudaient. Pour combien de temps, il ne saurait le dire, mais il préférait jouir des instants présents plutôt que se torturer l'esprit sur l'avenir...
Posté au bout du chemin menant vers la masure, il guettait depuis quelques minutes, lorsque les silhouettes familières firent leur apparition. Un grand sourire s'épanouit aussitôt sur le visage du paysan ; il était sincèrement ravi d'accueillir des amis chez lui, pour renforcer la joie qui commençait à renaître à la ferme. Avec de grands signes de pattes, il héla Angélique et sa fratrie, venant ensuite à leur rencontre.
- Bonjour Angélique ! J'espère que tout va bien chez vous, depuis la dernière fois ? Sa voix laissait transparaître le bonheur qu'il ressentait à les accueillir, et il se baissa avec un léger éclat de rire pour observer les petits. Ma foi, c'est que vous avez bien grandi !!
Se laissant quelque peu envahir en riant, il indiqua la route à ses visiteurs, les guidant jusqu'à la maison. Sur le seuil, Lacri vint les rejoindre pour saluer leurs invités, tout sourire.
- Soyez les bienvenus chez nous ! Surtout, mettez-vous à l'aise ! Eusebio, tu les conduis à table ?
Avec un sourire, elle disparut à nouveau à l'intérieur, et le géant haussa les épaules comme pour l'excuser. Lorsque sa mère était dans ses préparatifs, mieux valait ne pas la déranger et obtempérer sans discuter.
- Par ici ! Il guida la petite troupe vers la grange, puis le jardin, dans lequel avait été dressée une table sur des tréteaux. Le reste de la famille et des invités - il avait forcé Loren à se joindre à eux, évidemment - les accueillit avec joie, les petits venant trouver leurs amis en grande hâte. Voici mon père, Egon, et mon grand-père, Eliseo ! Les concernés vinrent saluer poliment la belle dame, s'enquérant de sa santé. Le jeune loup en profita pour rebondir, une lueur de malice dans les yeux : vos bateaux se portent bien aussi ?