Lorenzaccio était à bout. Sa récente bagarre contre Alexandre pour sauver sa peau et le fait d'avoir quitté le foyer qu'on lui avait offert pour protéger ses hôtes lui pesaient grandement sur les épaules. Il était à nouveau seul et... surtout sans défense. Si maintenant les citoyens commençaient à payer des mercenaires pour avoir sa peau, il était clair qu'une noble aurait un joli manteau avant la fin du mois. Redevenu quasiment roux, le renard errait dans les rues de Paris, sa cape recouvrant son visage amaigris. Traîner dans ce coin était certainement la chose la plus stupide qu'il pouvait faire mais c'était son seul moyen de peut-être, trouver quelqu'un qui le comprendrait et l'aiderait. Dame Yolande et Eusebio en avaient déjà trop fait pour lui et il ne voulait pas les mettre danger. A lui de résoudre ce problème qui mettait sa vie en danger. Et pour ce faire, il allait devoir tenter de contacter Beata par un moyen ou un autre, afin qu'elle dise la vérité à son fiance avant que ce dernier n'ait raison de lui. Alors qu'il continuait d'avancer, il se retrouva devant une grande bâtisse en ruine. Sûrement le quartier que le feu avait ravagé. Il pouvait encore sentir l'odeur du bois brûlé et de la cendre. C'était assez déplaisant et il ne tard pas à éternuer. Pauvres gens... Même la boutique de la famille de Longroy y était passée... Une grande tristesse l'envahit alors... Mais qu'était en train de devenir cette ville ?