La patte pliée, son menton posé avec désinvolture sur son poignet, Amalthée regardait la foule se défaire des cendres avec un regard glacial. C'est presque si elle grinçait des dents dès qu'elle apercevait le prophète entre les épais rideaux qui pendait aux fenêtres de sa calèches. Prétextant une faiblesse soudaine après c'être égaré de l'aura dorée du chien gris, la comtesse avait fait venir une calèche et fait quérir son imbécile de frère qui devait c'être perdu dans les bras des bohémiens. Pour changer.
Quand elle le vit enfin approcher, elle lissa sa robe bordeaux dont les nombreux tulles donnait du volume et cachait ses épaisses jambes, attendit que le chien noir et blanc s'assit pour ordonner d'un petit mouvement du menton le départ. La calèche se mit en branle et démarra difficilement entre les bâtiments en ruine. Les roues en bois carillonnait sur les pavées humides, laissant dans leurs sillages une douce mélodies de richesse que la comtesse se plaisait à entendre, mais qui ne la détendit en rien quand ses prunelles grise acier se posèrent sur Céleste.
- Encore avec les bohémiens ? - dit-elle d'un ton glacer. - Je t'ai déjà dit que c'était mauvais pour notre image. Tu ne m'écouteras donc jamais ?
Amalthée claqua sa langue contre son palai, fort agacée de voir son frère afficher son état d'ivriété avec tant de légèreté. Il était compte, nom de Créateur, pas un maraud auquels ont pouvait concédé à de tel excès.
- Garde tes remèdes de sorciers pour toi, Céleste. - fit-elle d'un ton sec - Je préfère avoir l'esprit clair quand je vois les résents évènements.
Suivant le regard de son frère, elle contempla les maisons défilés aux rythmes des foulées des chevaux. Regarder Céleste l'énerverait d'avantage.
- Curieux bonhomme, n'est il pas ? Il promet beaucoup d'amusement prochain. J'ai envie de m'y fier.
- Je ne m'y fit pas figure toi. Il s'en le souffre à pleine truffe.
Cherchant à argumenté, car sachant que son fiel ne serait pas entendu par son frère si ce n'était pas le cas, elle continua :
- Paris n'a jamais été très proches des Saints. Elle préfère les enroler pour servir les principes de l'Eglise que de les vénérer... Ou les mettres à mort, cela dépend de leurs envies. Je ne comprend pas comment la foule peut ainsi accepter un Saint déclaré.