Beata di Cavallieri, dite "La Douce"
Journal de Beata (liens et roleplays)
Informations sur la famille di Cavallieri
Patronyme complet: Beata di Cavallieri
Age: 19 ans
Taille: Moyenne (57 cm)
Caste: Grande Bourgeoisie
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Occupation: Beata sait tisser et elle emploie souvent ses journées à cet effet: ses tapisseries, fines et raffinées, sont fameusement reconnues à Venise. Elle finance aussi quelques artistes, fidèle à la réputation de mécène de sa famille. Femme instruite, elle aime apprendre et se penche en ce moment sur l'astronomie: ainsi cherche-t-elle un professeur pour l'instruire sur la carte du ciel.
Lieu de vie: Vieux Fort de la famille Pastore
Réputation: Beata est un modèle: l'Église apprécie sa présence régulière (fervente croyante, notre Dame vient souvent prier et se confesser, plusieurs fois par semaine), les Nobles apprécient son rang, ses origines et sa discrétion, le peuple ne la connait pas très bien pour le moment: arrivée depuis peu, elle n'a pas eu le temps de se rendre dans la Cité de Paris afin d'aider les plus démunis, mais elle compte bien en demander l'autorisation au chef de la famille Pastore.
Généalogie: Fille aînée du Seigneur Lazzaro di Cavallieri et de feu sa dame, Ginevra di Cavallieri (née d'Albore), sœur de Dante et Ignazio.
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Caractère: Beata est la douceur même. Déjà enfant, on disait d'elle qu'elle était sage et patiente, obéissante et facile à vivre. La jeune Italienne n'a jamais la moindre action impulsive, ne parle pas sans réfléchir, ne dit rien qui pourrait lui causer du soucis, n’émet aucune opposition contre son "clan". Elle est fidèle et loyale.
Mais pour tout dire, Beata ne se sent pas en sécurité: loin de sa demeure, elle a appris comme sont différents les us et coutumes de la Cité de Paris de ceux de Venise et surtout, que les de Montdargue n'entretiennent pas de liens amicaux avec les Pastore. Elle préfère donc adhérer au moule du Canisthisme, en liant des liens d'une amitié durable avec le Clergé. Afin de se protéger, elle compte sur son esprit aiguisé et sa formidable capacité à renvoyer l'image que l'on veut d'elle, seul moyen qu'elle ai trouvé à ce jour pour se sentir à l'abri. Mais il serait malvenu de la penser simplette, elle a une excellente mémoire et un esprit vif: la moindre information sera retenue, analysée et ajoutée au contexte dans lequel cette étrange Cité de Paris évolue.
Histoire:
Née en l'an 1464 à Venise, première de la portée du seigneur de la famille Cavallieri, Beata est tout de suite promise à un avenir au sommet de la stratosphère des castes. Les Cavallieri, très vieille famille italienne dont la réputation s'est bâtie sur le commerce du textile, sommeillent sur une fortune considérable. Famille de mécène, ils ont financés de jeunes peintres qui maintenant peignent dans les Cours royales européennes. Beata reçoit donc une éducation complète, faite d'histoire, de géographie, de mathématiques, de français mais aussi artistique, sensibilisée très jeune à la peinture. Sa mère, feu dame Ginevra, consacre des journées entières à sa fille, refusant que quelqu'un d'autre ne l'éduque. Son père est beaucoup plus strict, surtout avec ses fils, mais l'esprit futé et les douces manières de son unique fille l'adoucissent: il lui permet de se pencher sur les affaires familiales lorsqu'elle grandit et encourage sa curiosité. Il veut que l'esprit de sa fille soit cultivé pour qu'elle puisse se faire elle-même ses opinions et donc décider de ses choix. Sa mère lui apprend également le secret des herbes médicinales, savoir transmis chez les d'Albore depuis des générations: elle lui explique aussi de toujours faire attention lorsqu'elle décide de se servir de potions, onguent ou décoction, certaines cours n'appréciant pas vraiment ces usages.
En l'an 1478, pour ses 14 ans, son père organise une rencontre avec la famille Pastore, à Reign dans la Cité de Paris. Il veut une alliance avec cette grande famille de navigateurs, maintenant noblesse de Paris. Bien évidemment, Beata est du voyage, présentée au Seigneur Pastore: on convient d'un mariage à venir, avec un de ses fils: Antonito. On aimerait la marier très tôt, mais feu Dame Ginevra, luttant au même moment contre un terrible mal à Venise, avait fait promettre à son époux de permettre à sa douce fille de lui revenir et qu'elle ne soit pas renvoyée à Paris avant ses dix-huit ans. Si bon nombre de mariages nobles ne connaissaient pas le sentiment amoureux, le Seigneur Lazzaro et feu Dame Ginevra avaient appris à se connaître et à s'aimer: une tendresse pure et profonde et une grande loyauté les unissaient tous deux. Aussi ne pouvait-il briser la promesse qu'il avait fait à sa dame: comme convenu, les di Cavallieri rentrèrent donc à Venise, pour parfaire l'éducation de Beata mais surtout, officieusement, pour laisser le temps à feu Dame Ginevra de profiter encore un peu de sa fille.
Mois de mai de l'an 1479, le mal qui rongeait l'épouse du Seigneur di Cavallieri a raison d'elle et lui fait rendre son dernier souffle aux premiers rayons de l'aube. Un grand deuil tombe sur la noble famille, mais aussi dans Venise: feu Dame Ginevra y était une figure mondaine mais aussi populaire. Elle descendait souvent dans les rues pour aider les plus nécessiteux et les démunis. Les peintres, maintenant reconnus, dont elle avait été le mécène, envoyèrent au Seigneur Lazzaro de multiples portraits de sa défunte dame, certains firent même le voyage pour venir aux funérailles. Durant de longs mois, Beata garde le silence et s'enferme dans ses appartements. Ni ses frères, ni son père, ne parviennent à décrocher un mot de la Douce, jusqu'à ce qu'elle revienne d'elle-même parmi eux. Le Seigneur Lazzaro n'avait fait aucune remarque sur son comportement: lui-même avait énormément souffert de la perte de son épouse et il savait à quel point Beata était proche de sa mère. La vie reprend simplement son cours à Venise.
En l'an 1482, Beata est envoyée à la Cité de Paris, où les Pastore vont l'héberger jusqu'à ce qu'elle épouse le fils du Seigneur. Elle fait de son mieux pour s'adapter à sa nouvelle famille, mais fort heureusement, la langue italienne et leurs origines créent déjà un lien du sang. Elle reste très discrète durant les premiers mois, ne sortant pas, restant au Vieux Fort des Pastore sauf pour se rendre à l'Église. Ce n'est que très récemment que Beata commence à sortir de la demeure des Pastore.
Facts:
Son surnom lui a été donné par sa mère: elle l'appelait "ma Douce" à chaque fois qu'elle s'adressait à elle. Le surnom lui est resté, changeant seulement le pronom pour devenir "Beata, la Douce".
La famille di Cavallieri est la plus haute noblesse de Venise. On dit que le père du Seigneur Lazzaro, feu le Seigneur Bachisio était un homme à la poigne de fer et aux intrigues sanglantes. Qui sait si ses descendant n'ont pas en eux le même esprit vengeur.
Elle ne fait pas confiance aux médecins de la cour.
Elle ne se sépare que rarement de son collier, imposante pièce de joaillerie.
Elle a peur de l'Inquisition, beaucoup trop violente selon elle.
Le récent assassinat du Seigneur de Florence l'inquiète grandement.
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Courte description: Originaire de Venise, en Italie, Beata di Cavallieri est envoyée à Paris afin d'épouser un héritier Pastore. Nul doute que sa beauté et sa discrétion feront d'elle une bonne épouse. Mais gare à qui tentera de piéger La Douce, le fier sang des di Cavallieri ne coule pas dans ses veines pour faire d'elle une pauvrette facile à tromper.
Validée!