Ce Rp se déroule directement après "Les Flammes de l'Enfer"
Il était déjà tard quand Yolande rentra au manoir. Éreintée par les événements de la journée, elle marchait pourtant avec sa fierté habituelle, mais d'énormes cernes noires commençaient déjà à apparaître sous ses yeux - des preuves de sa fatigue et du choc d'aujourd'hui que même ses maquillages ne pouvaient camoufler.
Après le choix de l'archidiacre, il avait fallu conduire les blessés à l'hôpital - et il y en avait tant ! Par chance, une calèche s'était présentée à Yolande quelques minutes à peine après que le calme ait été retrouvé - une calèche en provenance du manoir qu'Aénor, qui gérait les écuries, avait eu l'intelligence d'envoyer pour ses parents. Il fut ainsi aisé de transporter Milet, si faible, à l'hôpital - où, en tant que père de Longroy, il fut traité en priorité. Yolande était restée pour s'entretenir longuement avec les médecins (qu'en temps qu'hommes de sciences, elle connaissait assez bien pour la plupart) mais n'avait pu rester auprès de son époux tant l'hôpital était débordé. On lui avait assuré qu'il devrait y rester plusieurs jours et qu'elle n'avait pas à se faire de souci - ainsi donc, elle avait repris la calèche pour rentrer chez elle après que ses propres plaies et celles de sa fille aient été pansées.
Et dans tout ce remue-ménage, elle n'avait pas trouvé le temps de s'expliquer avec Yselde. Quand elle l'avait vue sortir de la foule, la pauvre Yolande avait failli faire une crise cardiaque - sa fille avait le visage ensanglanté ! Que faisait-elle là ? Que s'était-il passé ? La calèche avait-elle eu un accident ?? Heureusement, Yselde l'avait vite rassurée sur ce point, mais aucune discussion n'avait vraiment eu lieu. Le chemin du retour s'était déroulé dans un silence de plomb, la mère de famille étant beaucoup trop fatiguée pour s'inquiéter de quoi que ce soit.
Et ce fut dans ce même état d'épuisement qu'elle sortit de la calèche pour rentrer chez elle. Des domestiques l'attendaient dans le séjour, inquiets pour leur maîtresse et prêts à la remettre d'aplomb - au milieu d'eux, Beata et sa servante noire et blanche qui, au grand soulagement de Yolande, n'étaient pas encore rentrées chez elles; ainsi que Perrine la fidèle employée du salon qui devait être arrivée un peu plus tôt.
- Dame Yolande, venez manger quelque chose !
- Peut-être préféreriez-vous un bain avant ? Je vais faire chauffer de l'eau !
- Où est Monseigneur ? Comment va-t-il ?
- Le salon a brûlé, Dame Yolande... fit la timide voix de Perrine au milieu du brouhaha des serviteurs.
Yolande restait interdite, presque désemparée. Toujours en état de choc. Et dans son apparent traumatisme, elle ne put s'accrocher qu'à la seule chose dont elle était sûre. La seule chose qui faisait d'elle, elle. Elle se tourna vers une horloge murale (une invention encore récente, mais qui témoignait à la fois de la curiosité et de la richesse des de Longroy) et se rendit compte de l'heure tardive. Elle se concentra alors sur Beata, ignorant tout le reste et soupirant presque sur le ton d'une mère exaspérée de fatigue :
- Je vous en prie, dites-moi que Mélisandre est au lit...
Il n'était pas convenable pour une jeune fille de son âge d'être encore debout à cette heure, après tout.
Toutes les chiennes se regardaient, tentant d'être le plus aimable possible, s'entraidant, se rassurant... c'était une jolie scène. Bien plus jolie que celle décrite par Yolande. Celle que Beata, Odette et Aénor avaient raté. La blonde déglutit difficilement. Pourtant, elle n'avait pas peur. Bien au contraire, elle été même fière de ce que sa mère avait accomplit aujourd'hui ! Et si les autres n'étaient pas d'accord, il allaient devoir passer sur leur famille entière.
Puis Beata accepta l'invitation de sa mère. Aénor avait fait préparer sa suite plus tôt en rentrant au cas où... et elle était plutôt contente d'avoir pu anticiper cela. Elles n'auraient pas à le faire elles-même dans leur état de fatigue.
- Dame Beata, votre chambre est prête... et voici un peu de thé pour soulager votre stress, mal de crâne...
Elle lui offrit un sourire tendre... admirant la beauté de la vénitienne... puis elle servit le reste du groupe féminin et se mit en retrait, les oreilles en alerte, le coeur battant, à l'écoute. Si elle avait bien compris ce qu'avait dit sa mère, Milet, leur père et chef de famille était plutôt mal en point et dehors, la guerre civile était proche. Elle ne savait pas ce qu'allait être le futur mais ça ne sentait pas bon du tout...
Puis Beata parla d'une vision. Intriguée, Aénor ne quittait pas leur invité des yeux. Elle se souvenait de son cri oui. Quel étrange événement...
Odette avait été la première à réagir lorsque Beata s'était sentie faible, avec une rapidité qui défiait l'entendement. La jeune servante lui était totalement dévouée et bien que la vénitienne n'avait rien laissé transparaître, si chamboulée qu'elle était, mais elle en lui en était tellement reconnaissante... Yselde s'était également précipité vers elle, inquiète de la voir ainsi. Prenant quelques grandes inspirations, suffisamment pour lui aérer l'esprit, elle avait dégluti avec difficulté avant d'être capable de répondre.
- Excusez-moi mesdames, je me sens faible depuis quelques jours. Et... et l'incendie a dû avoir raison du peu d'énergie qu'il me restait. Merci de vous en inquiéter Yselde.
Elle avait sourit aux deux chiennes à ses côtés, souhaitant sincèrement les rassurer. Un instant après, juste avant que Dame Yolande ne sorte de son silence, elle avait remercié tout bas Odette, lui assurant sa gratitude face au sérieux avec lequel elle s'acquittait de la promesse qu'elle lui avait faite quelques temps auparavant.
- J'espère que je ne vous ai pas perdues dans mes explications, mais voici tout ce qu'il s'est passé.
Beata avait eu un long frisson: Paris n'était plus aussi sûre que dans ses souvenirs, loin de là. La journée avait été si éprouvante pour tout le monde, l'incendie, Yolande chutant dans la foule, Milet mort et ressuscité (l'esprit de Beata ne parvenait pas à assimiler cette idée mais elle avait été très soulagée d'apprendre qu'il allait mieux et s'était inquiétée de son état de santé)... et cette vision qu'elle avait eue dans la calèche ! Elle devait en parler avec la noble Dame en face d'elle. Mais elle n'avait pas eu le temps d'amorcer le sujet que déjà, Yolande lui posait une question:
- Ma chère Beata, ma proposition tient toujours. Je serais beaucoup plus rassurée de vous savoir chez moi... et, bien sûr, mon invitation s'étend aussi à votre amie. Mais après ce qu'il s'est passé, je comprendrais que vous soyez réticentes à vous lier à notre famille...
Elle sentait sur elle le regard de sa chère Odette et elle avait réfléchi à vive allure. Les minutes s'étaient lentement écoulées, dans un silence parfait de la Douce. Il n'y avait pas trente-six solutions. Il fallait faire des choix et les événements récents la pressait. Ouvrant finalement la bouche, elle avait réussi à reprendre suffisamment de contenance pour s'exprimer d'une voix claire:
- Cara, Carissima Yolanda, je resterai chez vous. Et soyez assurée que demain, une lettre partira à Venise afin de prévenir le Seigneur Lazzaro de ce qu'il s'est passé ici, de tout ce que vous avez fait pour moi. Les di Cavallieri ne laissent jamais choir un allié, c'était là une promesse, à la fois l'offre d'une alliance entre ces deux familles mais aussi la protection de Venise pour les de Longroy s'il leur fallait un endroit sûr loin de l'Inquistion. Quant à toi Odette, elle s'était tournée vers sa brave suivante, je te laisse le choix. Tu as promis de me servir, mais je ne t'ai pas fait promettre de te mettre en danger pour moi. Si tu décides de rentrer chez les Pastore, alors je respecterai ce choix. Je ne pourrais jamais assez t'être reconnaissante pour ta dévotion.
Sa tirade avait été longue et fatigante. D'un petit geste, elle avait furtivement tiré ses paupières pour chasser la fatigue. D'une voix plus faible, elle avait rapidement enchainé à l'intention de Yolande:
- Ma Dame, je connais vos sentiments envers la science et la foi que vous lui accordez, mais je dois vous faire part d'une vision étrange que j'ai eue dans votre voiture attelée... Dame Yselde et Odette étaient présente pour m'entendre crier Paris avant que je ne m'évanouisse, mais... ce que j'ai vu... Paris entièrement brûlée, saignant de toute part, une vision d'horreur et de chaos. Un chaos bien plus violent que celui dont vous et votre époux avez réchappé.
Odette ne quittait pas sa gentille dame des yeux, ni des pattes, alors quand Beata chancela elle fut la première à la rattraper. Elle lança un regard reconnaissant à Yselde pour son aide et lui sourit pour la remercier de la bonté qu'elle avait pour sa dame.
Son état ne cessait de l'inquiété et la collie ne pouvait se résourdre à baisser les bras quand à l'état de sa dame. La peine dévorante, la mélancolie affligeante et maintenant l'épuissement total la mettait dans un état déplorable que la chienne de berger espérait pouvoir faire disparaitre avec un dévoument zéler. Le sourire de Beata avait été la plus belle chose qu'elle avait vu dans le fort Pastore, un rayon de soleil qui transformait les journées printanières en conte de fée heureux ont il lui tardait de savoir le dénoument.
Tout en surveillant l'état de sa dame, Odette écouta d'une oreille attentive le récit des évenements qu'elle avait manquer sans savoir quoi en pensé. Tout semblait irréelle, mais elle ne pouvait accusé Dame Yolande de mentir, car dans son regard fatiguer elle ne songeait pas un seul instant que la grande dame eut la force de calomnier. Tout cela était la strict vérité.
- Ma chère Beata, ma proposition tient toujours. Je serais beaucoup plus rassurée de vous savoir chez moi... et, bien sûr, mon invitation s'étend aussi à votre amie.
Dans un silence profond, Odette leva les yeux vers sa maitresse dont elle attendait la décision. Elle avait accepter de la servir depuis l'accident et ne c'était plus détacher d'elle depuis, mais elle se rendait compte maintenant que ce qu'elle avait accepter de faire devenait à présent un choix définitif.
Aénor fut la première à réagir. Ayant repris la direction de la maisonnée d'une patte de fer, l'aînée des enfants de Longroy eut tôt fait de rassurer sa mère et de l'asseoir dans un fauteuil, congédiant les employés de maison (et Perrine) au passage. Beata, dont la mine était pire encore que celle de Yolande, essaya de prendre la parole - mais chancela sous l'effort que ses simples mots semblaient lui prendre, très vite secourue et assise par Odette et Yselde. Tout le monde se précipitait dans des interrogations, et Yolande décida de laisser planer une pause silencieuse - le temps que les demoiselles présentes se calment, prennent une bonne inspiration et soient dans un état d'esprit beaucoup plus apaisé pour comprendre les choses.
- Paris commence à changer... prédit la caniche en commençant son récit. Ainsi, elle conta tout ce qui s'était passé depuis le départ de la calèche d'évacuation : l'incendie, l'apothicairerie, l'explosion, Milet, le Prophète, Frambault, Theobald, les bohémiens, son propre discours... la décision de l'archidiacre... Puis, l'hôpital, l'état encore précaire de Milet, et enfin leur retour au manoir.
- J'espère que je ne vous ai pas perdues dans mes explications, mais voici tout ce qu'il s'est passé, essaya-t-elle de terminer sur un brin d'humour, riant péniblement à travers son épuisement. Mais elle n'avait pas la force d'entrer tout de suite dans un débat sur la marche à suivre, et elle enchaîna donc avec ce qui la préoccupait vraiment :
- J'imagine que la situation va vite devenir très compliquée pour nous, voire même critique. Nous devons nous serrer les coudes. Son regard porta sur ses filles, puis sur Beata. Ma chère Beata, ma proposition tient toujours. Je serais beaucoup plus rassurée de vous savoir chez moi... et, bien sûr, mon invitation s'étend aussi à votre amie, continua-t-elle en hochant la tête en direction d'Odette. Mais après ce qu'il s'est passé, je comprendrais que vous soyez réticentes à vous lier à notre famille... termina-t-elle avec une pointe de peine dans la voix. Nul doute que l'Inquisition n'allait pas en rater une pour les poignarder après ce qu'elle avait osé dire - la situation des de Longroy n'était guère la meilleure...
Yselde, encore secouée par les énéments récents, s'était murée dans un long silence stérile.
Sa belle fourrure était souillée, maculée de poussière, dans un désordre le plus total. Les yeux bleus et fixes, inutilement rivés au sol, fixaient un néant quelconque et lointain. Pour achever le tableau, de larges traces de sang séché, son sang, lui barraient le visage d'une manière tout à fait inélégante pour son rang. Et voilà qu'elle se tenait dans cette belle pièce spacieuse et luxueuse, dont elle était généralement assortie à la décoration... mais dans laquelle on l'aurait désormais trouvée plus souillon que noble, plus tache que bibelot. Les voix indistinctes de sa mère et de sa soeur s'entremêlaient en une même, en une sourde, en une abrutissante mélopée d'arrière-plan; et il fallut pour tirer Yselde de ses pensées l'apparition tremblante, dans le grand salon, d'une Beata décomposée. La douce italienne ne tarda d'ailleurs pas à s'effondrer, ce qui acheva de faire émerger la jeune de Longroy. Cette dernière se redressa subitement et fut au chevet de la belle étrangère en un rien de temps, ses traits délicats froissés d'inquiétude.
- Dame Beata! Que vous arrive-t-il? —puis après une demi-seconde de réflexion— Comment vous sentez-vous?
Mentalement, la damoiselle essaya tant bien que mal de remettre un semblant d'ordre dans son esprit, à tenter de se rappeler quel était le nom de cette fameuse plante à utiliser si on avait respiré trop de fumée, ou de celle qui accélérait efficacement la circulation du sang, celle qui faisait ci, ça ou cela...
Comme la journée avait été éprouvante... si tôt arrivées à la demeure des de Longroy, Beata avait senti une immense fatigue l'envahir, comme si le peu d'énergie qui lui restait s'était évanouie dès qu'elle avait posé une patte dans l'enceinte du Manoir. Odette avait exigé pour elle une chambre et à peine eut-elle posé la tête sur le moelleux coussin qu'elle s'était endormie.
Plus tard, lorsqu'elle s'était enfin réveillée, elle s'était sentie dans un état second. Heureusement, sa brave suivante l'avait rapidement prise en main, l'obligeant à manger quelque chose (Beata avait à peine eu l'appétit de laper quelques gorgées de bouillon, boudant le tendre morceau de viande qu'on lui avait mené). Peu à peu, les idées confuses de la Dame s'étaient éclaircies: les flammes avaient mangé Paris. Et quel était ce rêve étrange ? Elle avait le souvenir de la cité à feu et à sang, piégée de toute part: or ce n'était pas ce qui était arrivé. Le quartier marchand avait brûlé, mais la Cathédrale, elle, se tenait toujours bien haut, toisant telle le colosse qu'elle était toutes les petites gens de ses rues. Du moins c'était ce que les domestiques avaient dit.
Prenant appui sur Odette, qu'elle avait remercié avec un sourire sincère, elle avait quitté la chaleur rassurante de la chambre pour rejoindre les voix qu'on entendait un peu plus loin. Dans le salon, Yolande, qui avait une mine épouvantable, ainsi que Aénor, sa fille, parlaient. Beata ne parvenait toujours pas à reprendre pleinement racine dans la réalité et c'est d'une voix blanche qu'elle s'était entendue demander:
"Madame... que vous est-il arrivé ?"
L'effort avait été grand, trop grand. Beata fut prise d'un vertige et s'assit précipitamment sur un fauteuil. Elle n'était pas d'une santé fragile. Quelque chose n'allait pas.
Comme sa mère l'avait ordonné, Aénor s'était occupée de sa famille. Sauf d'Yselde qui avait disparue lorsque la calèche était partie. Cependant, Yolande était de retour saine et sauve avec sa fille. Mais pas Milet. L'inquiétude avait ridé le beau visage de la blonde. Mais au vue du soulagement peint sur le visage de Yolande elle comprit qu'il n'y avait pas à s'en faire. Le père de famille était bien vivant.
Perrine et les serviteurs se mirent alors à la questionner sans lui donner la peine de se poser quelques instants. Se redressant sa voix s'éleva dans l'air douce mais ferme. Elle s'occuperait de sa mère ce soir.
- Veuillez nous laissez, allez vous coucher, tout le monde est fatigué, je vais prendre le relais à partir de maintenant. Merci à vous.
Puis s'adressant à sa mère tandis qu'elle se positionnait à ses côtés pour la diriger vers un fauteuil afin qu'elle se mette à l'aise.
- J'ai couché Mélisandre mère. Tout à été fait comme d'habitude. Vous n'avez pas à vous inquiéter pour la maisonnée. J'ai également fait une tisane à la verveine pour détendre tout le monde.
Et la jeune chienne fila dans la cuisine récupérer le chariot sur lequel se trouvait les tasses et l'eau chaude, qu'elle ramena dans la pièce principale où dame Beata, sa servante, Yselde et Yolande se trouvaient. Aénor ne savait pas quoi dire de plus.
Sur le chemin qui menait au manoir des de Longroy, Odette n'avait pas lacher sa dame d'une semelle. La serrant dans ses pattes pour la réconforter, tendant une oreille attentive à ses murmures et coussant ses lèvres pour ne pas alerté ceux qui l'entourait. Aux filles de Yolande, elle avait prétexter la fatigue, ne cherchant pas plus loin la raison de ses délires.
Arrivé à l’imposante demeure, la suivante avait exigé (bien que ce fut mal vu étant donner sa place au sien de la hiérarchie) une chambre pour permettre à sa dame de se reposer. Sous le regard courroucé et indécis des domestiques, elle c'était rapidement expliquer sur le drame de la situation et ainsi mit toute la battisse en émois. En fin de compte, Odette ne c'était réellement détendu qu'à partir du moment où dame Beata, coucher dans un grand lit tellement rembourré de coton et de soieries qu'elle s'y enfonçait, avait finalement ouvert les yeux. A ce moment, elle n'avait put retenir un grand soupir de soulagement.
Après avoir forcer sa dame à manger quelques chose, sa maigreur ne faisant qu'accentuer sa faiblesse, la collie avait docilement repris la place qui lui était dut. Calme et silencieuse à coté de sa maîtresse, elle avait obéit à tout ses désirs même si cela signifiait aller attendre dame Yolande dans le hall aux cotés de ses filles et de ses domestiques aussi impatient que la benjamine.
Odette fut profondément heureuse et soulager de voir la grande dame revenir, même si les larges cernes sous ses yeux se voyait comme une tache au milieu de la figure, et comme elle ne savait rien de ce qui c'était passé sur les lieux de l'incident elle ne fut pas plus alarmer que cela ne de pas voir Messire de Longroy. Le quartier commerçant avait pris feu après tout.
Servant de point d'appuie pour sa douce maîtresse, Odette ne dit moi et ne fit geste, après tout ce n'était plus à elle de s'exprimer.