Amalthée avançait d'un pas prudent dans les ruelles sombres de Paris. Les lampadaires éclairaient à la faible lueur des bougies les pavés sales des rues que la comtesse parcourait d'un pas presser pour fuir les ombres que son esprit paranoïaque se figurait. Cependant, elle était convaincue que se promener seule la nuit n'était pas la solution la plus judicieuse pour une jeune dame de sa caste. D'un mouvement crisper, elle ressera sa cape sur ses épaules et s'activa.
Au détour d'une ruelle elle eut cependant la frayeur de sa vie en appercevant des prunelles grisatre d'un géant au teint sombre. Amalthée hurla en reculant.
"Alors guide moi chez moi. Si je me perd dans le dédale qui mène ici, on risquerait de venir me chercher."
Il leva les yeux au ciel et fit la moue d'un air boudeur, pesant le pour et le contre.
A contre coeur, il se leva.
- Si Ma dame veut bien se donner la peine.
Il s'inclina légèrement pour l'inviter à le suivre.
Agilement, Krismund se fraya un chemin dans la foule pour rejoindre le côté Nord de la place.
"Si tu apperçois Céleste, ait au moins l'aimabilité de lui transmettre qu'on l'attend à la maison."
Il se contenta d'hocher la tête, ailleurs. Est-ce qu'il le ferait ? Nop. Céleste savait qu'il était attendu, était-ce pour autant qu'il retourner chez lui ? Non. Alors il ne lui dirait rien.
Il escalada les grandes marches qui menait vers les petites ruelles et zizga, de ruelles en ruelles, jusqu'à débouché sur l'artère principal de la ville.
Amalthée ne chercha pas à répondre aux reproches que lui faisait le bohémien. Elle savait exactement ce qui était bon pour son frère. Si les nobles s'offrait à quelques déboires, plus ou moins blasphématoire, dangeureux ou futiles, ils n'étaient que des follies cachés qu'on oublierai une fois que le monde s'y serait accoutumer. Cependant, batifoler avec les bohémiens ne serait jamais normal. Celà faisait des années que les aimés était tabou, alors cela ne cesserait jamais.
Krismund s'assit, boudeur, digérant mal les remarques d'une grande dame aux regards éclairés sur le monde qui l'entourait. Ainsi, déclara-t-il d'une voix qui ne laissait pas libre court à l'interprétation que son frère ne serait pas ici.
- Alors guide moi chez moi. - répondit-elle sur le même ton. - Si je me perd dans le dédale qui mène ici, on risquerait de venir me chercher.
Petite menace sous cape qui signifiait au patriarche qu'on l'attendait et qu'on risquait d'incriminer les bohémiens pour un éinième crime dont ils ne serait pas les uniques responsables.
Elle le dépassa, guettant du regard les visages souriants qui la croisait, puis lui glissa.
- Si tu apperçois Céleste, ait au moins l'aimabilité de lui transmettre qu'on l'attend à la maison.
"Il devrait. Ce n'est pas le monde dans lequel il est né. "
Krismund ne dit pas un mot et se contenta de réfléchir. Certaines personnes avait beau ne pas avoir grandit dans le monde des bohémiens, ils agissaient comme des bohémiens, pensaient comme eux et étaient comme eux. Il y avait des coeurs de bohémiens, le patriarche en était persuadé. Et Céleste en avait un. Contrairement à sa soeur.
"Cette rumeur a été cacher pendant des années, près de deux décennies. Et bien d'autres secrets que les de Laurier savent dissimuler, alors ne crois pas que ce sang pourris me fera perdre ce que je me tue à accumuler. Il n'y a que les actes de mon frère qui, actuellement, pourrais faire périr nos projets. "
- Les actes de votre frère ? Vous voulez dire .... le fait que votre frère s'amuse ? Céleste mort la vie à plein crocs, pourquoi le blâmer pour cela ? Je vous trouve bien égoïste de ne penser qu'à la grandeur de votre nom sans penser au bonheur de Céleste.
Il s'assit, presque fâché de cette discussion. Il trouvait cette demoiselle pas très gentille ni courtoise.
Il tourna la tête, boudeur.
" Je ne crirai pas au loup ici bas, mais tu sais très bien ce que je pense des agissements de Céleste. "
- Je devine aisément ce que tu penses des agissements de votre propre frère. Amalthée, je pense bien que Céleste ne se trouve pas ici.
Son ton était menaçant, et il voulait sous entendre "Alors, cher Madame, ayez l'amabilité de déguerpir de chez moi".
La comtesse siffla entre ses dents, irrité par l'insistance de Krismund à utilisé ce nom affreux que leur avait donner feux leur père pour lui rappeller à mi-voix que son sang était également le leur.
- ... Il aime nos coutumes, il ne renie pas ses origines de bohémien.
- Il devrait. Ce n'est pas le monde dans lequel il est né. - pesta-t-elle
Elle connaissait trop bien Céleste pour le blamé autant, ce n'était qu'un être emplie d'amour qui était curieux de tout, mais la vie lui aurait été tellement plus facile s'il n'était pas l'héritier d'une maison noble dont le nom n'avait qu'un désir : Celui de briller.
Le patriarche Bohémien et elle portèrent leurs regards vers l'Est de la grande place où une bohémienne dansait sur le rythme d'un luth et d'un tambourin. Cependant aucune grosse tête poilu et bien connus ne fut reconnu par la chienne.
- Cette rumeur a été cacher pendant des années, près de deux décennies. - Souffla-t-elle près de Krismund. Reprennant la conversation qu'elle avait laisser au silence pour chercher son frère. - Et bien d'autres secrets que les de Laurier savent dissimuler, alors ne crois pas que ce sang pourris me fera perdre ce que je me tue à accumuler. Il n'y a que les actes de mon frère qui, actuellement, pourrais faire périr nos projets.
Elle tourna vers lui un regard ferme, les sourcils fronçer, une grimace tordu par la colère sur le visage.
- Je ne crirai pas au loup ici bas, mais tu sais très bien ce que je pense des agissements de Céleste.
// OMG le "entouré de va-nu-pied" m'a tellement fait rire !
La jeune femelle avait l'air irritée, mais Krismund n'en tint pas guère. Ce n'était pas une petite comtesse lui arrivant au poitrail qui allait lui faire du mal.
La chienne commença à arpenter le marché. Le patriarche salua la plupart des bohémiens. Alors qu'il s'intéressa à une étoffe qu'il jugea coquette, Amalthée lui dit :
"Céleste passerait-il vraiment autant de temps ici ? Je sais qu'il aime le divertissement, mais je ne pense pas que des étals fermer l'attire autant qu'un bal costumé. "
Le grand chien baissa la tête pour la regarder. Il esquissa un sourire et répondit :
- Je ne sais pas si Céleste est attiré par ces étals, mais Radek, lui, l'est. Il sourit davantage et finit par reprendre son sérieux. Pardonnez moi de mon manque de finesse. De ce que je sais, votre frère vient régulièrement ici, peut être pas pour ces étals de tissus ou d'épices, mais pour l'ambiance certainement, les bohémiennes, les danses. Il aime nos coutumes, il ne renie pas ses origines de bohémien.
Il resta interdit, dévisageant la chienne clair. Il ne lui en voulait absolument pas d'avoir renier son origine bohémienne, il se demandait seulement pourquoi.
- Vous savez, Amalthée, tout se sait un jour ou l'autre. Et les rumeurs vont vite par ici. Il s'arrêta et reprit. Je ne vois pas votre frère, le voyez-vous ?
// OMG le "entouré de va-nu-pied" m'a tellement fait rire !
La jeune femelle avait l'air irritée, mais Krismund n'en tint pas guère. Ce n'était pas une petite comtesse lui arrivant au poitrail qui allait lui faire du mal.
La chienne commença à arpenter le marché. Le patriarche salua la plupart des bohémiens. Alors qu'il s'intéressa à une étoffe qu'il jugea coquette, Amalthée lui dit :
"Céleste passerait-il vraiment autant de temps ici ? Je sais qu'il aime le divertissement, mais je ne pense pas que des étals fermer l'attire autant qu'un bal costumé. "
Le grand chien baissa la tête pour la regarder. Il esquissa un sourire et répondit :
- Je ne sais pas si Céleste est attiré par ces étals, mais Radek, lui, l'est. Il sourit davantage et finit par reprendre son sérieux. Pardonnez moi de mon manque de finesse. De ce que je sais, votre frère vient régulièrement ici, peut être pas pour ces étals de tissus ou d'épices, mais pour l'ambiance certainement, les bohémiennes, les danses. Il aime nos coutumes, il ne renie pas ses origines de bohémien.
Il resta interdit, dévisageant la chienne clair. Il ne lui en voulait absolument pas d'avoir renier son origine bohémienne, il se demandait seulement pourquoi.
- Vous savez, Amalthée, tout se sait un jour ou l'autre. Et les rumeurs vont vite par ici. Il s'arrêta et reprit. Je ne vois pas votre frère, le voyez-vous ?
Le bohémien la fit tourner en rond, du moins c'est l'impression qu'il lui donna car ils tourent plusieurs fois dans le même sens et empruntèrent des chemins que la comtesse jurerait avoir déjà vu. Au final Krismund avait reussit ce qu'il voulait, il avait perdu la jeune dame dans les ruelles de sa propre ville. Agacé par ce tour de passe-passe qui la fit déboucher sur une place coloré dont les effluves d'essence exotique lui rappela l'odeur que trainnait Céleste quand il rentrait de ses soirées dévergondés. Amalthée soupira et grimaça, le bohémien l'avait conduit au coeur de sa propre cour.
Amalthée tourna vers lui un regard courroussé quand le patriache lui glissa tranquillement ses quelques conseils, comme ne pas manquer de respect à un membre de la communauté. La comtesse lui aurait volontier rabattu le museau si elle n'était pas entouré de va-nu-pieds.
Avec sa large patte, elle tira la capuche sur le bout de sa truffe et harpanta d'un pas presser les étales fermer où elle remarqua que plusieurs broloque dépassait des tapis rouges qui les recouvraient. Amalthée se tourna vers Krismund avec une expression sévère.
- Céleste passerait-il vraiment autant de temps ici ? Je sais qu'il aime le divertissement, mais je ne pense pas que des étals fermer l'attire autant qu'un bal costumé.
Krismund n'était qu'un escorteur dans cette situation. Il se contenta de tourner des dizaines de fois dans diverses rues et ruelles. Il aurait pu emprunter un chemin plus court, mais plus facilement retenable pour la demoiselle, qui, il était sûr, avait une bonne mémoire.
Au bout d'une bonne vingtaine de minute, les deux canidés déboulèrent sur une sorte de petite placeoù diverses tentures étaient accrochés entre les bâtiments. Les tentures colorés semblait protéger ce qu'il se cachait en dessous : divers établies emplis d'objets. C'était comme un marché. Certains soirs, ce marché se tenait sur la place des bohémiens, et seul les bohémien y avait accès -et ceux sachant où se trouver leur cachette-.
- Ma Dame, voici.
Il s'écarta pour laisser la chienne voir le marché.
- Votre frère devrait se trouver ici. Je vous laisse donc vous balader. Mon peuple n'est pas méchant, mais s'il vous plaît, ne soyez pas grossière ou insultante envers eux, je ne pourrai rien faire pour vous sinon.
Bon gré, mal gré, Amalthée devait se plier aux indications du bohémiens qui passa devant elle. Il dégageait une odeur forte qui dérangea les narines délicates de la comtesse, habitué aux fragances des parfums sucrées, mais pour son propre intéret se garda de lui cracher aux visages qu'il infestait la charogne morte.
Elle sera les dents et le suivit docilement, mais à grandes enjambés car le patriarche comptait visiblement lui faire payer son insolence.
"Céleste - insista la comtesse - a des reponsabilités qui vous dépasses tous. Il est important qu'il rentre à la maison. "
Krismund haussa les épaules. Pauvre garçon, pensa-t-il.
Sa soeur était tyrannique. La jeune femelle se tourna vers une ruelle sombre à sa gauche. Krismund fit la moue.
" Je compte bien le retrouver avant le lever du jour. Il a des obligations à tenir demain. Ainsi, si vous tenez à m'accompagnez vous êtes le bienvenu. "
Il hocha la tête.
- Fort bien, Dame de Laurier. Vous devriez alors me suivre. La ruelle fasse à vous nous ferait tomber sur des bandits si nous l'empruntions.
Il se tourna donc vers la ruelle qu'il venait d'emprunter.
- Veuillez me suivre.
La comtesse avaot tout intérêt à le suivre étant donné qu'il conaissait les ruelles comme sa poche. Krismund la mènerait à la place du repère des bohémiens. De doute manière, elle ne pourrait se souvenir du chemin qui y mènerait, même avec une très bonne mémoire. Le patriarche n'allait cependant pas la ménager.
La chienne fronça les sourcils, sévèrement agacer par l'impudence de Krismund. Peut importe l'âge de Céleste, ce n'était pas ce qui l'empéchait de se mettre dans de beau draps.
- Céleste - insista la comtesse - a des reponsabilités qui vous dépasses tous. Il est important qu'il rentre à la maison.
De plus, le fait de l'appercevoir en compagnie des bohémiens d'améliorait pas la réputation bancale que se tuait à entretenir sa pauvre soeur. La dame se renfrongna, se tourna vers les ruelles plus sombres qui s'étendait sur sa gauche et déclara d'une voix ferme.
- Je compte bien le retrouver avant le lever du jour. Il a des obligations à tenir demain. Ainsi, si vous tenez à m'accompagnez vous êtes le bienvenu.
Haineuse, mais loin d'être folle au point de marcher dans les rues hostiles de Paris en plein milieu de la nuit, Amalthée ne comptait pas refuser une aide bienvenue. Même si elle venait du patron des bohémiens.
La femelle était tombé à la renverse. Elle se redressa ensuite puis s'épousseta avec hargne, comme si elle tentait de purge ne sait-on quel péché.
Il haussa un sourcil mais ne dit rien.
" Je cherche mon frère. Tu ne l'aurais pas vu par hasard ? "
Krismund fronça les sourcils un moment, essayant de se creuser la mémoire. Il l'avait bien vu, mais c'était il y a un moment.
Il haussa les épaules.
- Si votre frère n'est ni au moulin ni au théâtre, il doit vagabonder dans les parages, ma Dame de Laurier. Il doit s'amuser avec mon fils, ou bien racoler quelques bohémiennes.
Il éclata d'un rire gras. Puis repris son sérieux.
" Il n'est pas rentrer depuis la veille, je commence à me faire du soucis. "
- Quel âge a votre frère déjà ? Sûrement une vingtaine d'années ... non, plus ... 25 ? Ce n'est plus un chiot. Je suis sûr que Radek va bien. Il doit seulement s'amuser dans les bas fond de la ville. Vous êtes rassurés à présent ? Ou vous souhaitez le traquer toute la nuit ? Si oui, laissez moi vous escorter.
Et oui, Krismund connaissait le véritable nom de frère. Que voulez-vous ? Le vieux patriarche fourrait son museau partout. Il avait entendu son fils l'appeler ainsi plusieurs fois, il avait donc fait le rapprochement entre le "conte Céleste" et "Radek", qui était la même personne.
Surprise que le manant connaisse son nom, éffrayer à l'idée qu'on puisse dire quelconque rumeurs à son sujet, elle leva son regard lavande vers l'inconnu qu'elle reconnus malgré elle.
- Krismund ... - dit-elle dans un souffle.
Elle ne savait pas si elle devait être heureuse ou soulager, après tout les bohémiens étaient les amis de son frère, mais pas les siens. Dans son excès de peur, elle était tomber sur les pavés immondes de Paris, elle se releva et s'épousta d'un mouvement vif de la patte.
- Je cherche mon frère. - fit-elle encore essoufler. - Tu ne l'aurais pas vu par hasard ?
Vouvoyez, faire preuve de respects envers un bohémiens, lui était totalement impensable. Même si elle savait qu'elle avait en face d'elle le membre le plus important de la bande de bohémien, lui montrez son respect signifiait lui donner une place importante dans son entourage et c'est tout ce qu'elle voulais éviter. Cependant, elle avait des priorités cette nuit.
- Il n'est pas rentrer depuis la veille, je commence à me faire du soucis.
Krismund n'arrivait pas à dormir cette nuit là. Il n'était pas présent lors de l'incendie, mais au loin, il avait entendu les cris déchirants de Parisiens, certainement en train de brûler vifs. Depuis, les insomnies et les cauchemars hantaient ses nuits.
Il marchait donc dans les ruelles de Paris. Il n'y avait pas un chat.
Au détour d'une ruelle il se trouva museau à museau avec une louve qu'il ne reconnue pas aux premiers abords. Puis, elle cria. Son cri déchira la nuit et Krismund, surpris, recula, marcha sur sa queue et se retrouva assis sur son arrière train.
Il gronda de surprise. Puis, il la reconnut.
- Comtesse Amalthée de Laurier ?
Il se redressa de toute sa hauteur, dépassant de loin la frêle louve. Il la regarda plus attentivement. Canidé aux couleurs clairs enroulés dans une cape sombre.
- Curieuse promenade, pour une Comtesse. Navré de vous avoir causé une telle frayeur. Où allez-vous si tard ?
Le vieux patriarche fronça ses sourcils. La comtesse était bien différente de son frère qui passait beaucoup de temps avec les bohémiens. Le vieux chien se méfiait de Amalthée.