Martin Renard

Patronyme complet : Martin Renard

Âge : 17 ans

Taille : Moyen

Caste : Le bas peuple

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Occupation : Boucher/chasseur

Lieu de vie : Paris, dans le quartier pauvre. Il vit à l’étage de la boucherie avec sa famille.

Réputation: C’est un jeune homme travailleurs qui n’a pas peur de se salir les pattes. Il est assez serviable donc dans le bas peuple, il est apprécié. Mais dé que l’on monte un poil en hiérarchie, on le considère comme un crasseux sans aucune éducation, un simplet qui n’ira jamais nul part dans la vie.

Généalogie:

Wilfrid Renard, son père. C’est le boucher des bas quartiers. C’est un homme dur que l’on ne voit sourire que lorsqu’on le flatte ou qu’on lui offre de quoi remplir son gosier.

Flore Renard, sa mère. Elle aimerait aider son mari à la boucherie mais elle doit avant tout s’occuper de son travail de femme au foyer.

Armand Renard, son frère de 15 ans. Il entretient une relation conflictuelle avec lui, mais cela cache de l’amour au fond. Tous deux chassent ensembles mais la boucherie reviendra à Martin, ce qui rend jaloux son frère.

Céline Renard, morte une semaine après la naissance.

Eloi Renard, mort d’une pneumonie.

Charlotte Renard, sa petite soeur de 5 ans.

Céleste Renard, sa petite soeur de 1 ans

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Caractère complet :

Martin est un chien peu éduqué mais qui ne joue pas de mal politesse par réel désire. En réalité, il a le désire de bien faire. Mais sans avoir reçu d’enseignement pour s’adresser aux personnes de la haute, il paraît rustre et malpoli. Dans le petit peuple, cependant, il passe pour quelqu’un de courtois qui s’adresse bien aux gens. Il est aussi réputé pour être travailleur et se démener pour que sa famille vive mieux.

N’ayant pas pu aller à l’école, comme le reste du peuple, il ne sait pas lire, ni écrire. En somme, il pourrait faire le messager parfait car il ne pourrait pas déchiffrer les messages qu’il devrait faire passer. Mais qui ferait confiance au fils du boucher ?

L’épagneul est d’un naturel jovial et se montre serviable. Il offre toujours des sourires aux gens qu’il croise. Il est simplet et ne peut cacher ses sentiments car trop franc pour mentir. La seul chose qu’il n’ait jamais dissimulé, c’était son ami bohémien à son père et c’était pour ne pas prendre une rouste.

Bien qu’il soit né d’un père révolutionnaire et qu’il partage ses opinions, il a beaucoup de mal à prendre réellement part aux mouvements de révolte. Il le fera, mais uniquement si il le faut et si le reste de la foule s’y met. Mais seul, jamais il ne commencera quoi que ce soit, de peur que ça tourne mal.

L’aîné Renard est aussi très influençable. Si il réussit à faire la part des choses entre son père et sa mère, un étranger dans la rue lui prônant quelque chose pourrait bien le faire changer d’avis assez rapidement si il avance un minimum d’argumentaire à ses dires.

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Histoire complète :

Pour vous conter l’histoire de Martin, il faut commencer par vous parler de ses parents. Wilfrid, son père, avait 15 ans lorsque que son père mourut de maladie. A son âge, il était un homme et repris la boucherie familiale. C’est là-bas qu’il rencontra Flore, une jeune fille du même âge. Tous deux tombèrent amoureux au premier regard, pour ainsi dire. Mais les deux familles ne voulaient pas qu’ils se marient. En effet, les parents de Flore étaient des gens très religieux et ils ne voulaient pas que leur fille traîne avec un vulgaire mécréant, la famille de Wilfrid n’étant pas connue pour être très pieuse. Ils se virent alors en cachette et un jour, ce qui devait arriver arriva … Lorsque que les familles apprirent que Flore était enceinte, ils ne purent se résoudre à l’avorter en secret. Ils durent alors accepter que leurs enfants se marient. Mais le mariage ne calma pas vraiment les ardeurs des plus bavards. Car le ventre de Flore paraissait bien gros pour une femme qui venait à peine de dire ses voeux … Aussi, certains désertent la boucherie où le couple travaillait, boudant ces pécheurs qui avaient goûtés au fruit défendu avant leurs épousailles.

C’est dans ce contexte que naquit Martin en 1467. Sa famille était sur le déclin financièrement parlant, mais à vrai dire, il ne se souvenait même pas d’avoir connu un statut de vie plus ou potable. Tout ce dont le jeune homme se souvient, c’est d’une vie où il faut chasser pour avoir une maigre ration pour sois et vendre le reste pour espérer survivre.

Deux ans à peine après sa naissance, un frère lui fut donné, Armand. Il ne se souvient même pas de comment il a accueilli la nouvelle. Sa mère lui raconte qu’il était heureux. Mais dans leurs enfances, les deux garçons se bagarraient souvent. Non pas qu’ils se détestaient, mais vous connaissez les garçons.

A peine un an plus tard, sa mère mit bas d’une jolie petite fille. Martin s’en souvient un peu, il était content d’avoir une petite soeur. Mais la malheureuse mourut à peine une semaine après. La famille dû se remettre et ce fut difficile, surtout pour Flore qui se pensait maudite pour avoir fauté quelques années plutôt et à qui on n’offrirait jamais une fille.

Alors qu’il avait 7 ans, en 1474, Martin se souvient très clairement avoir noué une amitié avec un jeune bohémien. Amitié qu’il avait gardé secrète avec son frère. En effet, leur père clamait toujours haut et fort qu’il s’agissait de la pire des races et que Paris se porterait bien mieux si ces crèves la faim, ces voleurs disparaissaient. Mais l’enfant qui jouait avec eux avait toujours des tours de passe-passe à leur montrer et c’était amusant.

A 8 ans, Martin vit naître son 3ème frère, Eloi.

Quand il eut 10 ans, en 1477, il reçu deux cadeaux. Le premier fut d’être à nouveau grand frère, d’une petite fille nommée Charlotte, et le deuxième fut d’être emmené à la chasse pour la première fois avec son père. L’homme n’avait pas les moyens de lui offrir quoi que ce soit pour chasser. Il dû donc apprendre à attraper les lapins et les petits oiseaux à même la gueule. Oh les débuts furent difficiles … Mais il réussit tout de même par devenir un bon chasseur.

Mais cette année-là, comme on lui avait offert deux cadeaux, on lui prit aussi deux choses. La première fut son petit frère Eloi, qui mourut d’une pneumonie. La seconde fut son ami bohémien. Il ne connaît pas les raisons exactes de la disparition du jeune homme, mais il a toujours estimé qu’il avait eut la même chose que son frère.

Lors de ses 12 ans, en 1479, son père lui confia Armand. Il dû lui apprendre lui-même à chasser et à cet âge-là, les deux jeunes ado ramenaient le peu de viande que son père ne pouvait plus chasser si il voulait pouvoir travailler cette viande. A ce moment-là, la boucherie connu un petit regain d’énergie et les ventes allaient mieux pour la première fois en presque 14 ans.

Le dernier miracle de la famille arriva lorsque Martin avait 16 ans, en été 1483, une petite fille du nom de Céleste. Peu de temps avant la naissance de ce petit bout, une exécution avait été prévue et les 3 hommes de la maison s’y étaient rendu. Martin et Armand n’y tenaient absolument pas, mais leur père avait lourdement insisté, d’autant plus qu’il y avait des bohémiens dans le lot. Les frères n’avaient pas pu s’empêcher de penser à leur ami décédé. Mais tout tourna mal … Si une pendaison avait été prévue, l’inquisition avait préféré faire brûler la prêtresse Mama Illfalda. Les choses avaient dégénérés et elle se fit trancher la gorge alors que les captifs furent emporter loin de l’émeute que le peuple était en train de former. S’en suivra la fin de l’inquisition et de la garde d’élite.

Au printemps de cette année 1483, un incendie ravageur se déclara dans Paris. Si la famille Renard pu s’enfuir sans que personne ne soit blessé, le matériel lui en avait pris un sacré coup … Par chance, que dis-je, par miracle, la boucherie n’était pas en si mauvais état. Mais les étages eux furent ravagés par les flammes … Le second étage s’était écroulé et le premier tenait comme il pouvait sous les décombres. La famille dû dormir dans leur ancienne boucherie. Le travail y étant impossible, les hommes de la maison durent chasser de la volaille pour la vendre plumée sans aucun traitement dans un premier temps.

C’est ainsi qu'émergea un chien qui se faisait appeler le prophète. Si au début la famille Renard était sceptique à son sujet, ses idées séduire cependant ces braves gens pour qui la foi n’était pas le centre des choses. De plus, avec les malheurs qui venaient de s’abattre sur eux, avoir quelqu’un de leur côté leur donna un peu de baume au coeur. Les mois passèrent et la rénovation du quartier commença à se profiler. Au fur et à mesure des travaux, ils purent recommencer à faire des saucisses et à couper la viande comme avant.

Actuellement, la boucherie est redevenue comme elle était avant le désastre. En revanche, leur maison n’est toujours pas totalement reconstruite et la famille doit vivre à l’étroit dans ce qu’ils ont pu se permettre de remettre sur pied. Wilfrid et Flore pensaient sérieusement à marier leurs fils pour qu’ils s’en aillent et qu’ils ne prennent plus de place. Mais comme le veut la tradition familiale, le premier né doit reprendre la boucherie et venir vivre sur place avec sa belle. Ce qui n’était pas possible actuellement. Ils laissent donc Martin tranquille pour l’instant. Mais Armand subit leur pression quotidienne.

En hiver, une rumeur traversa la ville. Une créature aurait agressé un membre de la famille Montdargue, pourtant réputé pour son côté chasseur. Forcément, Flore était dans tous ces états en apprenant la nouvelle … Mais Wilfrid était catégorique : si ces fils arrêtaient de chasser, la boucherie serait finie. Les fils devaient continuer mais se montrer prudents ….

La ville fut comme morte de toute activité sortant de l’ordinaire pendant 6 mois … Puis vint l’annonce qui remua à nouveau tout Paris. Krismund Mavlaka et Lorenzaccio de Vénétie allaient être exécutés ce 14 juillet. Si la nouvelle réjouit Wilfrid, le reste de la famille ne désir pas assister à la mise à mort. Ils en reçoivent tout de même l’obligation car “ cela fera votre éducation et celle des filles et puis cela fait longtemps que ça aurait dû être fait ! “.

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Courte description: Martin Renard, boucher travailleur du bas peuple, toujours de bon poils pour rendre service et vendre de la bonne viande.

Fiche complète : https://docs.google.com/document/d/1UFaTnSuRRtRWk_3gQViugaZC6RdhqJ9dlhfPmfeVAXo/edit?usp=sharing