Les portes s’entrouvrent lentement après que serrures aient été déverrouillées et laissent ainsi aux deux groupes la possibilité de s’avancer dans une salle commune. Vous voilà entré dans une immense salle dans laquelle règne la pénombre; Il vous est à peine possible de distinguer quoique ce soit si ce n’est une petite lueur en hauteur qui semble être la petite flamme virevoltante d’une bougie. Un souffle glacé traverse la pièce suivit d’une mise en garde;
- Qui êtes vous? Vous allez regrettez d’avoir osé pénétrer mon sanctuaire!
La voix avait résonné, percutant chacun des murs de la piece ainsi que son haut plafond rendant difficile la localisation de celui qui l’avait prononcée.
TOUR 7
Vous vous trouvez donc dans cette étrange salle avec l'autre équipe et vous n'y voyez rien, c'est à peine s'il vous est possible de voir le bout de votre truffe. Par ailleurs un individu menaçant lève la voix et semble atteindre que vous vous présentiez ou bien que vous vous en alliez?
Voici les choix qui s'offrent à vous si vous êtes capables de répondre dans l'heure qui suit (jusqu'à 19h30) : Vous vous présentez à l'individu en colère et/ou tentez d'entamer une conversation avec, de la jouer docile avant qu'il ne s'attaque à vous car c'est ce qu'il semble préparer. Aurez vous le temps de bien réagir?
Voici le second choix: Vous n'avez pas eu le temps ou bien vous n'avez pas voulu réagir de façon pacifiste alors vous vous lancez à corps perdu dans le but d'attraper le personnage qui vous menace. Vous n'y voyez rien, comment comptez vous vous y prendre? Vous êtes un chien après tout.
Le dernier choix qui signifie l'échec: Vous n'avez pas répondu avant 23h ou bien il n'y a pas assez de réaction de la part de vos personnages (moins de la moitié des joueurs à répondu par exemple). Vous ne pouvez qu'attendre en tremblant le terrible sort qui s'offre à vous...
Le temps de résolution des énigmes aura son importance dans la partie qui suit.
Précision; Il semblait qu'il y avait deux portes et que chacun des équipes se trouvait devant l'une d'elle au moment de la dernière énigmes. Ces deux portes situées dans deux pièces différentes, menant à une seule et même salle: Celle dans laquelle vous vous trouvez désormais!
Oups, décidément, la diplomatie ne faisait pas partie de ses qualités. Elle avait beau jouer les bravaches à l'abri de l'obscurité, Malorsie n'en menait pas large. L'inconnu de l'ombre se jouait d'eux comme il voulait, et semblait voir au travers de l'épaisse obscurité comme en plein jour - il semblait même capable de voir à travers eux, ce qui était presque pire...
Les braiments de douleur du grand chien n'aidaient pas à la concentration, et la milicienne serra les crocs. Elle n'avait honte de rien, et nulle chose à cacher, contrairement à d'autres beaux parleurs... D'une petite voix humble, elle tenta à son tour d'apaiser le démon obscur, jetant des regards suspicieux autour d'elle en faisant quelques pas prudents de côté.
- Mon nom est Malorsie de la Rochetierre... et ma curiosité m'a amenée jusqu'ici.
Le doute s'empara d'elle aussi bien qu'une fumée emprisonnait ses pensées et ses sens. Devait-elle révéler les raisons de sa présence ? Étaient-elles seulement louables aux yeux de leur agresseur ? Mieux valait s'en tenir là pour le moment, elle observerait comment s'en sortaient les autres avant de tenter un autre mouvement. Au final, l'ombre lui seyait à merveille, et elle se rencogna un peu plus sous son capuchon.
Pourvu que cette farce prenne fin avant qu'ils deviennent tous fous comme cet ahuri de Geoffrey...
Amalthée tremblait, la voix d'outre-tombe qui avait raisonner dans l'obscurité avait briser la maigre résolution qui lui restait après toutes ses épreuves. Elle s'humecta les lèvres à de nombreuses reprises, restant judicieusement cacher dans l'ombre de Theobalt qui lui servirait assurément de bouclier, mais elle dut se rendre finalement à l'évidence que l'entité savait où elle se trouvait. Alors qu'elle tremblait comme une feuille, ses oreilles dresser se tournèrent en toutes les directions pour entendre les paroles qui raisonnait dans l'obscurité dévorante et elle essaya malgré tout de comprendre ce qu'il se passait. Finalement, d'une voix chevrotante elle finit par déclaré à la voix :
- Je ... je suis Amalthée de Laurier... je ... - Elle dégluti difficilement, entendre le vieux conteur hurler à la mort de la rassurait pas le moins du monde, mais une pensé seulement lui permis de garder le peu de courage qu'il lui restait. Celle de son frère. - Je me doit de répondre également à vos interrogations... Je veux ... je veux le Savoir moi-aussi.
Sa déclaration lui paraissait bancale, mais elle trouvait que la douleur qui la prenait au ventre était bien plus saisissante que ce qu'elle déclarait. Entendre Melchior déblatérer si aisément pourquoi il désirait toutes ses connaissances lui avait rapeller la raison de sa venu ici, cependant malgré l’honnêté que semblait réclamé l'entité, la comtesse ne comptait pas déclaré ouvertement ses plus profond désir.
- Je le veux, pour pouvoir protéger mon frère des méfaits des fourbes de cette ville.
La chienne sera les dents, espérant que sa voix tremblante et les larmes qui pointait aux coins de ses yeux ne l'avait pas trahit.
Le Conteur s'était effondré en hurlant quand la mâchoire de fer s'était refermée sur ses flancs. Mais alors que les puissants crocs l'emprisonnaient, il avait eu l'étrange surprise de constater que sa fourrure restait immaculée et que ses organes avaient eu la délicieuse idée de rester à l'intérieur de son corps.
Il avait finalement localisé Théobald, l'entendant de nouveau parler, mais le Conteur avait gardé le silence. Il réfléchissait beaucoup. Dans les effluves d'épices, il était persuadé d'avoir identifié la mandragore. Mais il ne connaissait pas le nom de cette plante, seulement un surnom que lui avait dit un vagabond qu'il avait un jour rencontré. Si c'était bien ce qu'il croyait alors...
Alors il avait éclaté d'un puissant éclat de rire, dans lequel des notes plus aiguës trahissait ses nerfs qui lâchaient et son esprit qui déraillait totalement. Trop vieux ! Il était beaucoup trop vieux !
"Théobald !" Il avait eu la force de crier, entre deux rires hystériques, le nom du brave bohémien, "La plante des fous ! C'est la plante des fous !"
Mais à peine avait-il eu le temps d'articuler ses mots que ses yeux s'étaient posés sur le piège qui le retenait et, sous l'émotion de la peur, il avait hurlé de terreur.
Melchior n'était pas herboriste, mais il s'y connaissait en encens pour avoir grandi dans un antre de religion. Ainsi, il lui sembla reconnaître...De la mandragore ? Peu connu en encens, on lui prêtait des propriétés démoniaques, capables de donner d'étranges visions aux chiens les plus pieux. Cela éveilla la suspicion de l'évêque, il sentait que quelque chose d'étrange se tramait ici, et il n'aimait pas cela. Ce sentiment se confirma quand il entendit la souffrance de Geoffroy que la créature broyait dans sa mâchoire - ou ses griffes ? Mais quel était ce démon ? Dieu Tout-Puissant, où donc le beauceron se trouvait-il ? L'angoisse serra sa gorge, mais il fut rasséréné en constatant que l'étrange maitre des lieux ne lui semblait pas hostile. Un sourire en coin éclaira son museau malgré la nervosité qui l'assombrissait et il retrouva un peu d'assurance. Son Dieu était à ses côtés, l'étranger aussi.
L'odeur de mandragore mettait de plus Melchior sur une piste plus rationnelle dont il semblait de plus en plus comprendre la voie, une voie plus...Illusoire, dirons-nous.
Alors qu'il levait le museau pour se repérer, l'évêque - insensible à la détresse du conteur - aperçut un bout de vitrail scintillant à la lumière. Ses yeux s'écarquillèrent : était-ce un signe du Seigneur ? Ou juste la présence de Notre-Dame, plus haut ? Impossible !
-Messire, mes secrets sont aussi anciens que je ne le suis, et je ne peux accepter qu'ils tombent entre de mauvaises pattes (cet aveu fut douloureux sur la langue de Melchior) mais je souhaite plus que tout obtenir le Savoir afin d'offrir à ma ville et à mon église un futur rayonnant de vérité.
C'était vrai, en un sens, si l'on écartait l'ambition de l'évêque et sa haine des bohémiens.
Du eut un hoquet, et ses yeux écarquillèrent à la vue du piège. Mais… elle avait vu déjà tellement de douleurs, et celle-ci était si étrange : où était l’odeur du ventre déchiqueté et des entrailles ? L’odeur du sang, et le sang ? Tout ?... Mais soudain une autre odeur parvint à sa truffe, et… mandragore ? N’était pas cette plante qui donnait des hallucinations ? Du se détourna, fit quelques pas maladroits, et fit alors rapidement un choix. Une illusion certes, mais tous les esprits savaient qu’une chose pouvaient être fausse et contenir une part de vérité. Elle répondit alors tranquillement, décidant de continuer à jouer le jeu, n’ayant aucun moyen d’avertir Théobald : Je suis prête à révéler moi-même certains de mes secrets… Mais ce serait un moyen de paiement contre d’autres secrets. Elle eut un nouveau hoquet, et décida de s’asseoir, pour au moins contrôler ses mouvements qui paraissaient aptes à partir dans tous les sens.
Malgré l’odeur qui était arrivé à son museau, le colosse n’avait pas détaché ses yeux de la masse sombre qui avançait vers le conteur, le coeur battant et le corps tendu, priant toutes les idoles et surtout celle du feu, dont il portait le symbole sur le devant de son habit, de protéger celui sans lequel ils ne seraient même pas là.
Mais son sang ne fit qu’un tour quand la situation tourna au cauchemar et sa voix éclata, s’approchant de quelques pas des yeux de ceux dans le noir.
❝ J'étais en quête de savoir, tout comme nous tous ici, mais je suis prêt à renoncer à ce prix pour le pardon du conteur de Paris. Je vous en supplie, épargnez le ! Sans lui, nous n'aurions jamais eu la chance d'être ici. ❞
Il avait déjà vu trop de morts.
Il eu un long moment de silence, quand soudain un claquement métallique. Deux énormes griffes s'étaient refermées sur le corps du conteur qui n'avait pas daigné bouger malgré le danger. Tout était déjà amorcé et les paroles de Théobald n'avait pas pu arrêter ce qui était en train de se jouer. Le conteur s'était donc retrouvé avec les flancs percé de terrifiants crocs de fer, comme une immense piège à ours. Si la souffrance semblait être là (surement n'avait t-il pas été silencieux au moment du choc) aucune odeur n'avait émergé; ni sang, ni entraille, ni rien.
- Les fous sont punis. Ainsi avait-elle parlé, la Voix ténébreuse. Votre impolitesse est excusée, Théobald Mavlaka, mais pas celle de votre ami. Puis tous les yeux sur les murs s'étaient tourné en direction de Dumyr, elle était silencieuse et son silence avait attiré l'attention fallait-il croire.
- Vous! La voix s'était élevée au plus fort. Il me semble que vous avez bravé les énigmes du vieil homme plus rapidement qu'un autre... Vous et votre équipe qui ne compte plus que deux membres, désormais. Avait ajouté la voix avant que tous les yeux ne se tournent vers le membre du Clergé.
- Biensure, la quête de connaissance est une noble quête, mais quoi seriez vous prêt pour en connaitre d'avantage. Vous qui allez probablement en apprendre d'un autre, n'avez vous pas peur que l'on apprenne de vous? Avait demandé le personnage de l'ombre. Au rythme ou ses mots étaient prononcés, la flamme se tortillait.
- Vous tous, que venez vous cherchez ici?
TOUR 9
Aie.
Geoffroy est salement amoché, il est prisonnier de ce que l'on pourrait qualifier d'une gigantesque piège à ours qui lui broie les flancs. Autant dire que sa jauge est dans le négatif, très certainement.
Théobald, ta jauge remonte un peu, tu t'es présenté et ça a fait plaisir à la personne qui se cache derrière toute cette histoire.
Melchior tu as le vent en poupe! Égoiste peut-être, mais lui ne souffre pas au moins et puis c'est le chouchou du professeur.
Dumyr, le fait que tu sois bourré n'a pas encore été vraiment remarqué par l'individu. Tu as juste l'air d'une personne un peu timide et en retrait, ta jauge remonte puisque tu restes tranquille et l'étrange personnage de l'ombre ne semble pas se méfier de toi.
Geoffroy, essaie encore.
Malorsie et Amalthée sont absentes de ce tour donc rien ne change pour elles.
Jauges:
Theobald - 50%
Malorsie - 40%
Geoffroy - 10%
Amalthée - 40%
Melchior - 80%
Dumyr - 70%
Voici ce qui s'offre à vous;
Répondez dans les 10min qui suivent pour aider Geoffroy à sortir de l'étreinte de la main de fer. Passez ces 10min Geoffroy ne souffrira que plus!
Répondez dans les 20min pour que votre personnage puisse entrevoir (grace à la lueur de la flamme) comme un morceau de vitrail un peu plus haut. Vous recevrez un indice sur le lieu ou vous vous situez réellement.
Répondez dans les 30min pour que l'individu dans l'ombre continue de vous avoir à la bonne, passé les 30min vos personnages seront de moins en moins bien perçu.
À vous de choisir si vous continuez d'être conciliant avec un tel individu, surtout après ce qu'il vient d'arriver à Geoffroy, ou bien si vous allez continuer de jouer à son petit jeu...
Challenge;
Répondez dans les 15min avec plus de 150 mots pour obtenir un indice sur ce qu'il se passe!
Précision;
Ceux qui ont senti l'encens ont reçu un indice non négligeable quant à ce qui se trame par ici... Ils sont libre dans parler dans leur prochain poste ou bien de l'occulter si leur personnage n'a rien à en dire.
Geoffroy n'est pas hors jeu; La douleur c'est douloureux (no shit?) mais ça ne vous met pas hors jeu.
Du sursauta lorsqu'il prononça son nom. Mais qu'avait-elle à cacher ? Elle n'avait l'impression de n'avoir qu'à y gagner dans cette étrange quête alcoolisée. Faisant confiance à Théo pour prendre soin de lui, elle s'avança de quelques pas, attirée et surprise par une odeur... d'encens ? Elle retourna un regard noir au prêtre en le voyant marcher tout comme elle, néanmoins se réjouissant secrètement à l'idée qu'il avait bel et bien des secrets... Et autant de faiblesses.
Le chien avait répondu sans animosité à Melchior, ce qui n'était pas le cas de Geoffroy. L'évêque n'avait que faire du conteur, il voulait juste rester en vie et obtenir le prétendu livre, aussi il se contenta de gémir légèrement lorsque la voix lui perça les tympans, mais il ne chercha pas à aider son "partenaire". Une étrange odeur d'encens monta alors à ses naseaux. Il cilla avec incompréhension, et observa la lueur. Etait-ce de là que parvenait l'odeur ?
-Messire, poursuivit Melchior. Je ne cherche aucune querelle, contrairement à certains autres chiens ici. (Melchior n'avait aucune empathie pour ces pairs) Ma quête n'est que celle de la connaissance, même si je ne cherche pas à le nier...
Ses derniers mots lui arrachèrent la gueule, et se réduisirent à l'état de murmure :
-...J'ai également quelques secrets.
Il s'avança pour s'éloigner de la masse noire menaçante et pour se rapprocher de l'étrange flagrance, méfiant et angoissé, mais déterminé.
Geoffroy avait réalisé, trop tard, bien trop tard son erreur. Courbant involontairement l'échine, le conteur avait accusé le coup et bredouillé quelque chose d'inaudible entre ses crocs. Son poil s'était herrissé et le froid s'était aglutiné à ses os. Il observait les centaines de paires d'yeux, terrorisé.
Il avait tenté de reprendre un peu de contenance, entendant la voix de Theobald quelque part sur le côté. Secouant la tête, il avait lancé cette phrase:
"Pardonnez mon comportement, je vous prie. Je ne suis que Geoffroy, un vieux conteur qui ne pense pas à mal."
S'il avait eu les idées claires, il aurait su être convainquant. Même un jeune chiot ne se serait pas laissé berner. Mais une odeur, légère et fugace, lui avait chatouillé les narines.On aurait dit de l'encens. Déconcerté, il n'avait plus rien dit.
Un frisson hérissa le poil du bohémien quand le véritable danger se révéla, mais il garda tant bien que mal son calme en ravalant sa salive ; à cet instant, tout ce qu'il voulait, c'était assurer la sécurité du vieux chien qui avait eu l'audace de se jeter dans le tas.
❝ Excusez mon impolitesse. Je me nomme Theobald Mavlaka ! La route a été longue, très longue pour arriver jusqu'ici, je crains que la fatigue ne pèse à certains de nos coéquipiers. ❞ dit-il en portant son regard sur Geoffrey, avant de revenir sur l'assemblée dans le noir.
Soudain, les murs s’étaient retrouvés tapissés d’une multitude d’yeux, une centaine même peut être plus. Tous étaient posés sur vous comme s’ils scrutaient vos âmes de leurs pupilles laiteuses.
« Qu’avez fait vous de mal? Qu’avez vous à cacher? Qu’est-ce que vous n’aimeriez pas que je révèle? Car je sais tout. » Ces paroles avaient résonné dans la tête de chacun. Que vous inspire ces paroles? Craignez vous que certaines choses soient révélés?
- Melchior de Lalonmarche, Dumyr. Je vois. La voix avait alors marqué une pause. Le silence qui était pourtant de courte durée était terriblement lourd. Vous avez l’impression que quelque chose s’apprêtait à vous tomber dessus, quelque chose vous oppressait, un peu comme les lourds nuages d’orage...
- Quand à vous autres beaux-parleurs, que cachez vous pour avoir besoin de dissimuler votre identité à tout prix?! Un grondement avait suivit la question, il était sourd et menaçant. L’entité ou bien le porteur de voix n’avait pas l’air d’avoir apprécié que certain d’entre vous ne se présente pas.
- Et toi! Créature folle et perturbée!! Qui crois tu berner? Tu es terrifié, mais ce n’est pas pour ça que je te pardonnerais ton arrogance!! Avait-il crié à l’égard de Geoffroy. Le cris avait frappé les murs de la pièce et le bruit avait été difficilement soutenable pour une ouïe aussi fine que celle d’un chien.
TOUR 8
Theobald, Malorsie, Geoffroy et Amalthée, vous n’avez pas donné votre nom à la voix qui ne l’a pas très bien pris. Sa jauge de confiance à votre égard baisse.
Melchior et Dumyr, en vous présentant, la voix vous accorde un peux plus de crédit que les autres...
Geoffroy, pour avoir essayé attaquer la Voix ta jauge baisse d’avantage.
Jauges:
Theobald - 40%
Malorsie - 40%
Geoffroy - 30%
Amalthée - 40%
Melchior - 60%
Dumyr - 60%
Votre but est de monter votre jauges à 100% afin que la voix vous accorde une confiance total et pour que vous ayez enfin accès à la suite...
Voici les actions qui s’offrent à vous;
Si vous parvenez à répondre en moins de 20min: Votre personnage sens une odeur étrange, comme de l’encens. Vous aurez alors accès à certain détails secrets.
Si vous parvenez à répondre en moins de 40min: Vous allez pouvoir sauver Geoffroy d’un terrible sort. En effet, vous avez remarqué qu’une étrange masse noire (malgré la pénombre) est en train de s’approcher du conteur et semble terriblement menaçante!
Si vous parvenez à répondre en moins de 40min: Vous éviterez d’être frappé par la colère de la Voix. Vous pressentez que quelque chose va arriver... Vous sentez qu’il serait plus prudent de vous avancer et de ne pas rester sur place!
Voici le plus gros choix qui s’offre à vous dans vos réponses à venir: allez vous faire profil bas ou allez vous « affronter » l’étrange personnage de la pénombre?
Seigneur qu'il en avait assez !
Cette quête dans Paris avait fatigué le vieux conteur qui commençait à ne plus avoir de patience. Pourtant, quand la porte s'était ouverte, il avait réellement cru qu'ils touchaient au but; mais la voix qui avait retenti l'avait glacé. Il avait même été soulagé en entendant la voix de Théobald jusqu'à ce que les boniments de l’évêque et de la membre de la milice détruite l'agace pour de bon.
Il avait gonflé le poil, grondé entre ses dents et avait bondit vers la faible lueur de la pièce sombre: mais l'absence de lumière avait rapidement eu raison de lui. En deux foulées, il avait eu la sensation d'être englouti par cet endroit étrange. Désorienté, il ne parvenait même plus à repérer l'entrée d'où il était arrivé et il avait eu l'impression d'être seul.
Il était beaucoup trop vieux pour ces bêtises là.
"Monseigneur de Lalonmarche" rectifia Melchior après les paroles de la bohémienne qui osait l'appeler par son prénom. Il lui jeta un regard mauvais, devinant sa présence dans l'obscurité. Cette dernière cachait heureusement son angoisse, ses oreilles étant rabattues en arrière. Il n'aimait pas cette présence belliqueuse dans les ténèbres, surtout si des bohémiens dont Théobald s'y trouvaient également.
L'évêque s'efforça pourtant à garder son calme, refusant après toutes ces péripéties de perdre si près du but. Il entendait les négociations de l'autre "équipe" - Melchior avait toujours du mal à digérer l'humiliation de faire équipe avec une bohémienne - et ne s'en satisfit pas.
-Je suis l'évêque de Paris, et par le pouvoir qui m'est investi par la Sainteté, je plaide en effet nos intentions pacifiques et bienveillantes, du moins pour ma part...tonna Melchior à son tour avec son éloquence coutumière. Veuillez accepter mes excuses d'avoir profané votre sanctuaire, en tant que chien de foi, je ne peux que reconnaître l'intimité de ces derniers.
Il ajouta avec un regard dans la direction où il devinait Malorsie :
-Nous sommes en effet en quête d'informations, mais ne vous sentez nullement offensé par cette requête si mal formulée par cette brebis égarée. Certains chiens dans cette salle sont plus rustres que d'autres.
La patience de Malorsie commençait à atteindre sa limite alors qu'ils franchissaient l'étape des gargouilles ; bon sang, il fallait se le mériter, ce fichu bouquin !! Pourquoi et comment se retrouvait-elle là, déjà ? La milicienne n'eut de toute façon guère le loisir de creuser cette question, la porte les menant dans une salle emplie d'ombres. La chienne ralentit le pas, se rapprochant instinctivement de ses coéquipiers - comme elle l'aurait fait avec ses inquisiteurs en patrouille. Cette nouvelle pièce sentait tout autant les embrouilles...
Et de fait, une voix surgit, ne tardant pas à proférer des menaces à leur encontre. Le poil de l'ingrate se hérissa, elle était à la fois outrée de cet accueil, mais trop peu sûre de ses capacités dans un tel noir d'encre pour riposter. Au final, elle fut presque satisfaite que Theobald, un peu devant à droite d'elle - elle supposait, du moins ? - entame une conversation plutôt... pacifique. La blonde maugréa entre ses crocs, peu ravie de l'impolitesse de l'inconnu, mais se rangea également à cette stratégie. L'autre équipe, apparue de nulle part - apparue était un bien grand mot, en réalité - semblait suivre la même voie, mais pas question pour la persiffleuse de les laisser emporter cette manche !
- Curieux et pacifiques, oui, voilà ce que nous sommes... des chiens n'ayant nullement l'intention de vous importuner. Son ton s'était fait onctueux, et il était rare de l'entendre si courtoise. Voyez, nous venons à vous tous ensemble, de tous horizons, en quête de réponses... C'est donc votre cas, également ? Ou détenez-vous ces incroyables informations ?
Du plissait les yeux dans le noir, mais il n'y avait rien dans la nouvelle salle qui lui permette de voir. Tout ce à quoi elle pouvait se fier, c'était ses oreilles, grace auxquelles elle entendait la respiration de ses compagnons, et son odorat. Puis une voix brisa le silence, et une deuxième - celle de son frère ! Mais l'inconnu avait l'air agressif, qui qu'il soit. Tout en se ramassant sur ses pattes, prête à bondir en cas d'attaque, elle ajouta calmement, rebondissant sur les paroles de Théo : "Nous ne sommes que de pacifiques curieux" (Ah ah ah, elle en riait en elle-même de ce mensonge). Puis elle ajouta, autant en intimidation pour lui donner leur nombre que pour le rassurer sur les membres présents: "Il y a avec moi Geoffroy, Melchior, et je suis moi-même Dumyr."
Derrière la porte aux gargouilles, les attendait une obscurité totale, ainsi qu'une présence qui força le bohémien à plisser les yeux, à la recherche d'une quelconque silhouette que pourrait redessiner la lueur de la bougie, mais ça lui semblait impossible. Pour tout dire, il ne savait même pas si les deux chiennes étaient encore à ses côtés.
Répondant d'une voix assurée, bien que calme, il s'avança de quelques pas prudents vers la lumière. ❝ Nous sommes de simples curieux de la légende du gardien des savoirs... Nous ne vous voulons aucun mal. ❞ Plus curieusement, cette fois, il ajouta tout en penchant la tête. ❝ Excusez-nous d'être arrivé ainsi dans votre sanctuaire... Êtes-vous l'un de ceux qui ont aussi entendu parler de cette légende ? ❞