La jour venait doucement laisser place à la douce pénombre du crépuscule; C'était l'heure pour Aisance de sortir de son trou, l'auberge dans laquelle elle s'était réfugiée, pour enfin venir à la rencontre de ces quelques élus qui auraient le privilège de lui adresser la parole. La chienne grise avait revêtit sa grande cape et couvert son regard sous un morceau de tissus. Elle passait presque inaperçu dans la pénombre de la fin de journée et dans le labyrinthe de rues, de cendres et de poussière elle avait localiser son but.
- Odette, Elle avait interpellé l'interessée après s'être glissée à ses cotés d'une voix très basse pour ne pas se faire trop remarquer. Odette, nous devons parler de Dame Beata et du dit "Prophète".
- Il est déjà entré en contact avec dame Beata à l'heure où nous parlons. Il ne lui fera aucun mal tant qu'elle lui est utile, mais ... - ses yeux oscillèrent soudain, cherchant comment déclaré la situation aussi dramatique soit-elle a la Collie Aisance releva soudain les yeux pour les plantés dans ceux de la servante. - Mais il faut l'arrêter avant qu'il puisse aller au bout de son plan, dame Beata n'y survivrait pas...
Odette eut un hoquet de stupeur. Ses pattes se mirent à trembler en apprenant que la vie de sa dame était en danger et que, malgré cela, elle ne pouvait pas l'attiré vers elle immédiatement. La petite chienne avait songer, dès l'instant où Aisance lui avait avouer le danger que Beata risquait en compagnie du Prophète, à l'emmener avec elle dans les campagnes où elle pourrait la cacher facilement au sein de sa famille, mais tout serait vain si le Phophète comprenait qu'on le soupçonnait d'infamie.
La collie se mordit les lèvres, portant son regard vers le chemin qui la mènerait vers sa dame le plus rapidement possible.
- Je ferait mon possible. - elle tourna son visage affolé vers la chienne grise. - Aisance, je vous fait confiance, par le Créateur j'espère que vous avez raison.
Elle dégluti, les larmes lui montaient aux yeux en songeant à ce que Dame Beata allait encore endurée.
- Je suis navrée, mais la santé de ma dame m'est très importante. Je ... Merci, Aisance.
- Le Prophète ne veut pas la paix, il reclame vengeance sur ce qu'on lui a fait subir il y a des années de cela... Avait-elle avouée. Il est ici pour detruire, pour créer la misère et l'horreur et ce peu importe qui il touche! Paris l'a condamné dans le passé et il est venu condamner Paris. Elle voyait en Odette une personne droite, honnête et réellement bonne.
- Il est déjà entré en contact avec dame Beata à l'heure où nous parlons. Il ne lui fera aucun mal tant qu'elle lui est utile, mais ... Elle avait détourné le regarde, l'instant de quelques secondes.
- Mais il faut l'arrêter avant qu'il puisse aller au bout de son plan, dame Beata n'y survivrait pas... Elle avait planté son regard dans celui de la chienne noire et blanche. Elle doit garder ses distances sans pour autant éveiller ses soupçons. Elle ne doit rien savoir, sinon il le saura. C'est à vous Odette de vous assurez qu'elle est en sécurité.
Les oreilles cassé d'Odette se dressèrent sur sa tête attentive aux moindres mots de la chienne grise. Elle aurait put douté de la vérasité de ses propos, car il était dangeureux, voir presque blasphématoire, d'accuser une personne d'être Sainte. Un tourbillon de crainte reignait au creux du ventre de la collie.
- Mais les "saints" comme vous les appelez ne sont pas ce que vous pensez ... Ce n'est qu'une mascarade orchestré par le "Prophète" pour manipuler tout Paris. Gardez Dame Beata loin de cet homme! Il est dangereux !
La servante déglutie difficilement. Il était loin le temps où Paris lui semblait un havre d'espoir où il lui aurait été permis de devenir cette dame de la petite bourgeoisie qu'elle rêvait tant, où la petite fille pouvait parler autant qu'elle le voulais sans qu'une oreille indiscrète n'entendent et modifie ses propos. Odette se rendait compte que son monde était bien loin d'être tendre et elle avait peur, elle était terrifier pour sa dame.
- Personne ne touchera à ma Dame. - fit-elle en couchant les oreilles sur son crâne.
Paris pouvait avoir besoin d'elle qu'elle s'en fichait, seule sa douce et fragile maîtresse comptait. Elle tourna son regard noisette vers les toits où elle espérait distinguer le manoir de Longroy. La petite chienne allait si ruer pour retrouver dame Beata, quand un éclair de raison la pris soudain.
- Que veut faire le Prophète ? Il faudra que je l'explique à ma dame.
- Elle n'est pas comme les autres, elle est ... Elle avait ravalé sa salive car le mot qui allait suivre ne lui plaisait pas du tout; Elle est une "sainte". Avait-elle avoué.
- Mais les "saints" comme vous les appelez ne sont pas ce que vous pensez ... Ce n'est qu'une mascarade orchestré par le "Prophète" pour manipuler tout Paris. Gardez Dame Beata loin de cet homme! Il est dangereux! Elle avait soupiré, esperant que la domestique ne la prenne pas pour une illuminée.
- J'ai besoin de vous ... Paris en a besoin.
La border collie en eut le souffle couper.
- Ma dame est en danger ?!
Margaret pourrait pleurer, blesser sa petite soeur comme jamais, mais elle n'était qu'une potiche face à Dame Beata à laquelle Odette avait dévouer sa vie. Ainsi, même si elle n'avait jamais croisé ou à peine entrevue le Prophète, l'avertissement de la femelle mis Odette sur la défensive.
- Qu'est-ce que cela signifie ?
- Je m'appelle Aisance, Avait-elle annoncé, je suis ici pour contrer celui qu'on appelle prophète. D'un mouvement de la tête elle avait invité Odette à la suivre.
- Faites moi confiance, il en va du bien de Dame Beata ainsi que Dame Yolande de Longroy. Elle avait repris ensuite; Je ne peux aller les voir directement, je dois rester discrette pour ne pas qu'il me remarque. Accepterez vous d'être mon messager?
Odettte se retira de la ruelle commerçante avec une boule au ventre. Profitant d'une petite course à réalisé pour Dame Beata, elle s'était rendu jusqu'au commerce en ruine de sa soeur ainé, Margaret, dont elle n'avait eut que peu de nouvelles depuis que cette dernière avait reussit à se parler à un riche marchant. La collie, contrairement à sa soeur, portait sur le poil un bleu merle lumineux qui mettait en avant les taches sombres qui lui couvrait le front et ses grands yeux noisettes. Odette la trouvait magnifique, son mari également, c'est pourquoi il l'avait épousé et fait d'elle une petite dame de Paris.
C'est pour immité sa grande soeur que la petite servante souhaitait plus que tout se marier, mais depuis son mariage Margaret ne venait plus les voir dans les fond de la campagne et quand sa petite soeur était venu s'enquérir de son état et avait vu le visage couvert de larme et grimaçant de colère de son ainée elle en avait eut le coeur brisé. Elle comprenait la colère de Margaret, la peine qui la submergeait en voyant que sa richesse avait disparu dans les flammes, mais le déferlement de haine qu'elle lui avait jeter au visage parce qu'elle portait des guenilles de suivante heureuse avait briser quelques chose en elle.
- Odette.
La collie essuya ses larmes avec le dos de sa patte couverte de cendre, étalant une petit ligne de suie sous ses yeux, et tourna son regard vers une ombre encapuchonné qui la fit écarquillé des yeux. Elle ne se rappellait pas connaitre une telle personne.
- Odette, nous devons parler de Dame Beata et du dit "Prophète".
La border collie eut un bref mouvement de recul, mais le nom de sa dame l'interpela bien plus que l'apparence de la chienne grisse qu'elle distinguait à peine sous l'épaise capuche.
- Qui êtes-vous ?