Yselde Léceline
dite Yselde
Patronyme Complet: Yselde Léceline de Longroy, mais elle préfère tirer un trait sur "Léceline", qu'elle juge trop mièvre de par ses sonorités.
Age: Yselde est l'aînée de la première portée de Yolande et Milet, et vient tout juste d'avoir 18 ans.
Taille: grande, elle fait bien 58 cm au garrot.
Caste: Mademoiselle fait partie intégrante de la haute.
Ocupation: Yselde a plusieurs passions typiques des de Longroy pour la culture et les sciences, mais s'intéresse tout particulièrement à la médecine ainsi qu'à tout ce qui touche au corps, à l'anatomie... Elle aime beaucoup le dessin, et c'est d'ailleurs un réel talent chez elle. La damoiselle ne se défait jamais de son carnet fétiche ni d'un morceau de fusain, cachés dans ses vêtements, chose fort utile pour croquer blessures, cicactrices, malformations et autres bizarreries qu'elle peut apercevoir de ci de là.
Lieu de vie: Chez les Longroy.
Réputation: Damoiselle Yselde a une réputation assez neutre pour le moment. Généralement polie et la plus agréable possible, il est tout de même connu qu'elle a du répondant, et qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pattes. On sait aussi qu'elle aime les sciences et la littérature, mais personne n'est au courant de sa fascination presque obessionnelle pour la médecine, le corps canin... Sachant que cela ne plairait guère à l'inquisition, elle se garde bien d'en parler, peu désireuse d'attirer des ennuis à sa famille — qui est, par ailleurs, de la confidence. Yselde de Longroy est également assez intéressée par les Pastore, à cause de leur connaissance de la géographie.
Généalogie: Fille de Milet et Yolande.
Caractère: Yselde est très cultivée, surtout attirée par les sciences. Sa loyauté envers les de Longroy est sans faille, et elle éprouve une admiration particulière envers sa mère, une des personnes les plus intelligentes qu'elle connaisse.
Assoiffée d'indépendance, elle a horreur qu'on lui donne des ordres ou qu'on la dévalorise à cause de son sexe, et n'hésitera pas un seul instant à s'attaquer —verbalement— à ses détracteurs. Réfléchie, elle n'est pas non plus de ces personnes qui prennent des décisions à la légère et changent d'avis comme de culotte.
Souvent acide dans ses paroles, la jeune de Longroy ne manque pas de jugeotte ni d'esprit critique, et se montre très méfiante envers l'Inquisition. Il n'est pas rare qu'elle soit plus mordante qu'elle ne l'aurait voulu dans ses paroles, mais ce n'est pas elle qui ira le regretter.
Calculatrice sur les bords, Yselde n'est pas contre l'hypocrisie ou la manipulation de temps à autres si ca peut lui rendre service. Ensuite, bien que propre sur elle et très bien éduquée, la jeune canidée n'aime pas vraiment les activités souvent associées à la gent féminine comme la broderie, le tricot et autres niaiseries qu'elle méprise et considère avec horreur (elle aura toujours ce petit mépris envers les dames enfermées dans leur rôle d'épouse/mère modèle)... c'est qu'elle a tendance à catégoriser les gens, et il en faut peu pour baisser dans son estime. Tout ce qui touche à la "femme" modèle, la toilette, la coiffure et blablabla la révulsent, et bien qu'elle soit toujours irréprochable, elle choisit souvent les parures les moins féminines possibles. Sa silhouette svelte, ses longues pattes fines, son museau délicat et ses bouclettes? À son grand dam. Si Yselde devait se choisir une idole, ça serait Bellevale Deschênes.
Impatiente, elle a du mal à attendre sans rien faire, et déteste les longues cérémonies religieuses et autres évènements ennuyeux à mourir.
Pour finir, "Léceline" est fascinée de manière presque maladive par l'étude de l'anatomie, la médecine, le fonctionnement du corps, bref on se représente à peu près la chose. Ca en devient parfois une obsession. Trifouiller dans la chair ne la dégoûte pas le moins du monde, tout comme le sang, la tripaille, la saleté, les bouts de barbaque qui pendouillent, la boue, le caca-pipi-toussa ne la gênent pas. On est loin du stéréotype de la ménagère-pondeuse qui s'écrase devant chaque individu mâle qu'elle croise.
Sa hantise? Le mariage, les portées de chiards.
Histoire: Cette demoiselle n'a pas vraiment d'histoire, du moins, pas d'histoire intéressante. Yselde Léceline de Longroy est née il y a 18 ans de cela, de l'union de deux jeunes chiens plutôt du genre prometteurs. Son père, Milet, finalement reconnu par le roi, est noble, et par conséquent sa mère aussi. Elle a grandi sans vraiment d'embrouilles, dans la propriété des Longroy, entourée de sa famille, de précepteurs, et de tout un tas de gens dont ont besoin les nobliaux pour faire fontctionner la maisonnée. Elle appris très jeune à lire, écrire, analyser, interpréter, et se découvrit une passion pour le dessin à 7 ans. À 8 ans, alors qu'elle allait on ne sait où dans Paris avec sa mère, elle croisa le chemin d'un cul-de-jatte. Fascinée, la première chose qu'elle fit en rentrant fut de poser le souvenir qu'elle avait du mendiant sur le papier. Quelques semaines, enfant cruelle, elle attrapa un gros rat pouilleux dans la cave, vermine qui termina vite fait bien fait sur une table de dissection. Depuis, elle a toute une collection de carnets aux pages couvertes de croquis d'observation scientifique dans sa chambre, qui continue encore et toujours de s'agrandir. Aujourd'hui en âge de se marier, Yselde de Longroy vit toujours dans la propriété des Longroy, et passe de longues heures à se traînasser avec délice entre les rayons de la bibliothèque de famille.
Validée!