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Sibylline Blodwyn

Patronyme Complet: Sibylline " Lancirielle " Blodwyn.

Age: 18 ans.

Taille: De taille moyenne.

Caste: Citadine.

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Ocupation: Sibylline est libraire. Elle tient également un salon de lecture dans sa boutique, lieu sujet aux débats et à diverses réflexions.

Lieu de vie: Paris, dans une petite demeure familiale, modeste cependant.

Réputation: Au niveau familial, Sibylline est vue comme un personnage calme et serein. Elle reste réfléchie, parfois un peu trop sérieuse, ce qui déplaît parfois à son frère aîné, Joruk, qui, quant à lui, garde un tempérament insouciant. Son travail attire la méfiance du Clergé envers elle, de part certaines suppositions, dont celle que la chienne posséderait des livres hérétiques. Egalement, les Blodwyn sont une famille observée d'un regard méprisant, étroitement surveillée depuis l'exécution de Glenn, l'aîné de la portée de Sibylline. Devenu fou de pouvoir et d'ambition, il se proclama comme le "Divin Prince", comme l'eut été un ancêtre des Blodwyn, qui, rappelons-le, gardent leurs racines irlandaises depuis des générations.

Généalogie: Wilmena Danderelle - Mère, issue de la lignée ancienne des Crimthain, une haute famille irlandaise.

Baarhan Blodwyn - Père, meneur de la famille irlandaise Blodwyn.

Glenn Blodwyn (†) - Aîné, condamné au bûché pour sa folie.

Joruk Blodwyn - Cadet, actuellement membre de la Garde.

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Caractère: Il peut parfois être difficile de décrire Sibylline, le personnage en question étant d'un genre plutôt réservé en présence d'inconnus. Sa présence d'esprit lui a fait rapidement comprendre que pour survivre en ce bas monde, la neutralité et le silence font loi. Aussi se tait-elle et se fait la plus discrète possible. Ayant compris que sa famille était vue d'un mauvais œil depuis la mise à mort de son frère, elle a rapidement assimilé le fait qu'il est important de retrouver l'image dorée des Blodwyn, quand bien même elle garde certaines convictions.

Sibylline est toutefois intelligente, cultivée. L'idée claire que la connaissance est le moyen d'obtenir le pouvoir, mais surtout, la possibilité d'être d'avoir son propre libre arbitre, ses convictions et croyances, résonne en son esprit, et en font un esprit sage et tranquille. Elle reste curieuse du monde qui l'entoure, et du monde en lui même. Apprendre et savoir est une passion pour la jeune libraire, ayant soif de connaissances. Ouverte d'esprit, elle reste cependant ferme sur ses avis, du moment qu'ils se révèlent construits et pertinents.

Sans doute sa sensibilité fait de Sibylline un personnage fragile, la jeune chienne ayant été fortement touchée par la folie grandissante, puis la mort de son frère Glenn. Elle reste cependant très soudée avec le reste de sa famille, qu'elle n'hésite pas à protéger de sa vie. Son souhait de redorer le blason familial est un pari ambitieux et complexe, pourtant, elle ne se décourage pas et affronte la vie autant qu'elle peut.

Le côté courtois, et peut être un peu trop poli de Sibylline en font un personnage ayant bien souvent l'air gêné, mal à l'aise, qui reste en difficulté quand aux relations avec ses pairs. Les idées ont beau fourmiller dans son esprit, il lui est très souvent impossible d'exprimer véritablement ses propos, qu'elle "enjolive" le plus souvent. Laissant la place aux autres avant tout, Sibylline est une chienne docile, parfois presque servile.

C'est ce côté paradoxal qui rend Sibylline étrange, cette passion et ce dévouement, face au silence et à l'obéissance. C'est pourquoi les gens gardent un regard plutôt moqueur sur cette demoiselle, généralement surnommée comme le pantin libraire. Néanmoins, elle reste d'un tempérament courageux, et honnête. Elle peut cependant garder un détachement, un regard sur les choses, qui laissent à penser à autrui que son interlocutrice est une boule de nœuds à démêler. Un mystère. Et c'est justement ce côté là qui font croire à certains que cette chienne est une parfaite hérétique à brûler sur le champ. D'autres, encore, la verront comme une poète, confidente. Il est vrai que Sibylline est raffinée, douce, ce qui apaise la plupart de ses clients. Elle aime entretenir son salon, organiser quelques animations, ou débats. Après tout, quoi de mieux que d'entretenir intelligence et culture, lorsque l'on se sait à l'abris des regards indiscrets... Ou pas ?

Histoire: Sibylline est née durant l'an 1465. Benjamine d'une portée de trois louveteaux, elle est la fille de Wilmena Danderelle, jeune chienne issue de l'ancienne lignée irlandaise des Crimthain, et de Baarhan Blodwyn, petit noble venu assouvir ses désirs de pouvoir à Paris, lui aussi d'origine irlandaise. Tout deux promis l'un à l'autre depuis leur naissance, ils ont eut la chance de parvenir à une relation paisible et douce, et d'engendrer trois petits louveteaux : Glenn, l'aîné, d'un tempérament impulsif et capricieux, Joruk, un loup joyeux et parfois un peu trop rêveur, et enfin, Sibylline, connue pour son calme et son sens de l'observation aigü. Wilmena, n'ayant eu qu'une femelle, chérissait Sibylline comme un précieux trésor, tandis que ses deux frères apprenaient les arts de la guerre et du combat auprès de Baarhan.

Bien que Sibylline n'ait d'abord entretenu que de maigres relations avec ses frères, elle prenait plaisir à leur conter ses lectures et nouveaux savoirs. Très jeune, la louve fut sous l'autorité d'un précepteur, destiné à en faire une demoiselle distinguée, cultivée, sûrement promise à un somptueux mariage. Du moins, c'était les croyances de Wilmena, qui se chargeait d'enseigner à sa jeune fille les notions nécessaires afin de réaliser une entrée parfaite dans la haute société. Les parents de Sibylline étaient tout deux venus d'anciennes lignées nobles, cependant, les guerres et maladies eurent vite fait d'achever tel un coup de hache les nombreux canidés, si bien que les seuls survivants se réfugièrent en France. Il était donc nécessaire, en ce nouveau départ, de reconstruire la lignée, et ce, au plus vite.

Les années passèrent dans une tranquillité presque anormale, malgré tout les événements se déroulant dans le monde. La famille de Sibylline était pareille à un cocon, unis, soudés, à l'exception de Glenn, désirant affirmer son pouvoir et son autorité sur la famille Blodwyn. Plusieurs fois, il défia son père ; cependant, ses espoirs se soldèrent en échec à chaque défaite. Vint alors, quelques années plus tard, la mort de Baarhan, tué d'un coup de crocs à la gorge. Dès lors, le doute ne fut plus permis, lorsque Glenn se présenta comme le nouveau chef de famille. Wilmena, effondrée, tenta toutefois une maigre rebellion ; elle fut battue, puis vint à se replier dans le silence, gardant une nouvelle fois Sibylline auprès d'elle. Joruk, lui, était déjà membre de la garde, et n'eut aucune nouvelle à propos de sa famille.

Deux ans passèrent. La famille Blodwyn était une véritable petite dictature, tandis que Glenn désirait un peu plus de pouvoir encore, chaque jour. Cela en était devenu maladif, lorsqu'il lisait les livres de ses ancêtres, les yeux habités par une flamme presque mauvaise. Il lisait leurs exploits, en particulier, ceux du "Divin Prince", ancêtre vieux de plusieurs centaines d'années, une légende ayant sauvé sa famille de la guerre. Aussitôt, sa décision fut prise : Glenn serait le descendant du Divin Prince, et achèverait sa mission en pliant tout Paris sous sa patte. Bientôt, on entendait par ci et par là, les dires du Meneur Blodwyn, et tout aussi vite, sa folie fut perçue par l'Inquisition. Devenu dangereux, fou, Glenn fut condamné au bûcher, sous les yeux de sa famille. Malgré la tristesse, cette mise à mort avait permis à la famille Blodwyn de revivre... Ou pas. Leurs bien furent saisis pour la plupart, leurs rangs, déchus.

La douce Wilmena était parvenue à garder un peu d'économie de côté, ainsi, le restant de la famille purent loger dans une modeste et triste demeure. Il était nécessaire maintenant pour Sibylline de travailler. Passionnée de livres depuis petite, son choix fut rapidement fait, et elle devint l'apprentie du vieux Bhan Esdinn, tenant une grande librairie. Il lui apprit tout l'essentiel afin de devenir son héritière, et, les dires disaient que le vieux libraire retrouvait en Sibylline une quelconque image de sa fille disparue, Maya. A la mort du vieux chien, Sibylline reprit la boutique, et construisit, avec l'argent que sa mère lui avait alloué, un petit salon littéraire, où elle organisait des soirées de lectures, discussions et débats. Bien évidemment, le rappel de Wilmena sonna quant à la possibilité du retour de l'Inquisition dans leur famille, la louve se lançant dans un métier à risque. Sibylline n'abandonnait pas l'objectif de redorer sa famille, et, prenant soin d'écouter les conseils de sa génitrice, poursuivit sa mission de libraire en quête de savoir et liberté.

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Courte description: Sibylline est libraire, issue d'une famille noble, à présent déchue, suite à de nombreuses erreurs et aléas de la vie. Poursuivant sa mission d'enseigner le savoir, en quête de vérité, Sibylline reste déterminée à redorer le blason de sa famille. ( ici )