Philippe De Blanc Castel
Patronyme Complet: Philippe de Blanc Castel
Age: 40 ans
Taille: Grand (75 cm au garrot)
Caste: Autrefois Noble, maintenant Orator.
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Occupation: Maintenant condamné à servir aux rangs inférieurs de la société, Philippe s’est toutefois démené pour trouver un poste qui, selon lui, est à la hauteur de sa personne. Il officie aujourd’hui en tant que percepteur d’impôts, dans son propre cabinet, pour le compte de l’Eglise.
Lieu de vie: Philippe réside à Paris, près de Notre Dame, au-dessus de son cabinet. Il sort lors de ses temps libres mais se fait discret la plupart du temps, se contentant d’écouter les conversations qu’il peut surprendre.
Réputation: Comme dit précédemment, Blanc Castel est quelqu’un de relativement discret. Cependant, il se débrouille toujours pour avoir l’air sympathique à la vue du grand public. De ce fait, si l’on demande ce que son voisinage pense de lui, on vous dira probablement qu’il s’agit « d’un chien agréable et bien élevé ». Et ce, malgré son métier. En dépit de cette majorité bienveillante, Blanc Castel attise malgré tout le fiel de certains, surtout dans les Castes moyennes et défavorisées et certaines familles aisées.
Généalogie: La famille De Blanc Castel est restée là où elle devait. Il est inutile de s’y attarder, car Philippe refuse catégoriquement d’en parler.
Caractère : Philippe est calme, Philippe est doux. Son charme naturel joue en sa faveur, et il le sait. Ses sourires et son allure de gendre parfait ont tout pour attirer la sympathie des gens, si bien que l’on pourrait croire que le barzoï est un être doué d’une grande bienveillance, qualité qui semble avoir déserté le pays depuis fort longtemps.
Et pourtant…
Derrière ce masque se cache le véritable héritage de sa famille. Bon comédien, le chien joue de ses talents de séduction et n’hésite pas à utiliser son charisme pour amadouer les gens, dont il se sert. Serviable dans un premier temps, il considérera quiconque accepte ses bons offices comme lui étant redevable. Et ce, jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il désire et se lasse. Il ne se salit pas les pattes sans avoir la garantie d’obtenir quelque chose en retour, quitte à user d’intimidation et de menaces sous-jacentes, pour maintenir ses « contrats ». Manipulateur, il fera en sorte de se glisser dans le rôle du bon confident pour soutirer un maximum d’information à ceux capables de l’aider dans ses desseins. Informations dont il n’hésitera pas à se servir si les engagements venaient à dégénérer. Le chantage, qu’il soit d’ordre physique ou affectif, fait également partie de ses talents, mais sont toujours saupoudrés de politesse et de formules travaillées.
Il est bon de savoir qu’aux yeux de Philippe, sa propre existence importe plus que celles des autres. Son égoïsme n’a d’égal que son intelligence et son sens de l’amour-propre surdéveloppé. En effet, le mâle ne voue de véritable affection qu’à sa personne. Affection qu’il qualifierait lui-même de « fascination », lorsque ce dernier s’admire des heures durant devant son miroir. Il apprécie que l’on parle de lui, encore plus que l’on vente le reflet qu’il entretient face au monde extérieur, celle du bon samaritain amical.
Néanmoins, le barzoï sait courber l’échine quand il le faut. Il n’a aucun mal à respecter l’ordre mais ne ravalera pas sa répartie pour autant, sauf si cela est vraiment nécessaire. Son sens de l’analyse sait lui dicter quand un coup de crocs est prêt à partir ou quand son interlocuteur est prompt à avaler les billevesées qu’il débite, pour son propre amusement. Car esprit simple est malléable, donc utile. Il ne croit pas en Dieu, ni en aucune autre forme de force supérieure. Pour lui, les chiens sont les seuls vrais maîtres du monde. Le reste n’est que foutaises. Néanmoins, il ne se vente pas de ces opinons car l’Inquisition ne plaisante pas avec ce genre de propos, quand bien même celle-ci s’est vue dissoute. Qui plus est, une telle découverte ne ferait qu’attiser la colère de certains et leur donner une raison de le destituer. Toutefois, si cela peut s’avérer avantageux pour lui, il n’hésitera pas à feindre d’être un bon croyant, quitte à jouer avec les croyances des autres.
Philippe rêve de grandeur. Il veut grimper les échelons et est d’une patience à toute épreuve. Sa soif de pouvoir attend le moment opportun pour saisir la bonne occasion. Il est également conscient de l’immunité conférée par son rang. De ce fait, il n’a que peu de scrupules à être arrogant.
« Mais quelles sont ses qualités ?», me direz-vous ? Malgré son mental tordu, il garde un esprit méticuleux en toutes circonstances. Analyste, il fait en sorte d’en apprendre d’avantage sur les situations avant de fonder ses plans. Il est appliqué dans son travail et sérieux. Il tient également à prouver sa valeur et aime quand les choses sont faites dans les règles de l’art. Aussi mettra-t-il un point d’honneur à exercer ses tâches du mieux qu’il peu. En soit, c’est un perfectionniste. Têtu, il devient rapidement obsédé par ses objectifs quand il cherche quelque chose et fera preuve d’un acharnement sans égal –et parfois inquiétant– dans ses quêtes.
Histoire: Né en 1443 dans la Résidence des Blanc Castel, Philippe est destiné à succédé à son père, François de Blanc Castel, alors que le règne de Lubin atteint son âge d’or. Les grandes familles réclament des parcelles de territoires, que le roi accorde sans broncher. Très vite, les empires de la haute bourgeoisie s’étendent aux prix de nombreuses manifestations du peuple et de coup bas entre les gens de castes aisées. La famille Blanc Castel ne déroge pas à cette tendance, investissant un maximum dans l’expansion de son terrain, prenant en puissance et en superbe. Elle rentabilise ses investissements avec, entre autre, le contrôle du commerce de sa région.
Ainsi, le jeune chien est, dès son plus jeune âge, amené à manipuler l’argent et apprendre à maîtriser les sacro saintes lois du commerce. Il est ainsi formé à l’art de la Finance par des professeurs de renoms et ne tarde pas à montrer un réel potentiel dans ce domaine.
En 1453, le couperet de la justice divine -selon certains- s’abat sur le roi. L’église, alors silencieuse, fait parler d’elle à travers les nombreuses accusations contre les bohémiens, qui prospèrent sur Paris et son mépris déguisé pour le souverain mourant. La nouvelle ne tarde pas à arriver aux abords de la ville, au point de tomber dans les oreilles des Blanc Castel. Craignant de perdre leurs terres, ces derniers s’orientent en faveur de l’Eglise, afin d’éviter de potentielles complications avec cette dernière. Le jeune Philippe désapprouve cette décision, mais décide de suivre sa famille à contrecœur. Malgré tout, la religion provoque des changements au sein de sa maisonnée, qui ne sont pas pour ravir le chien. En effet, celle-ci se repose de plus en plus sur le Dogme, au point d’en oublier sa fierté.
1465, Philippe poursuit ses études à Paris, s’intégrant progressivement à l’Eglise. Maintenant au centre de la ville, les ragots arrivent bien plus vite à ses oreilles et de façon moins erronée.
Parcourir les rues de la cité lui permet de nouer des liens avec ses habitants, mais également à glaner moult informations. Il apprend qu’un certain Janos s’est vu confié des dons extraordinaires. Cet évènement divise les rangs de l’Eglise : Certains voient en l’Archidiacre l’action du Malin, là où d’autres sont prêt à accorder cette bénédiction à la grâce divine. Philippe, néanmoins, considère cette vague médiatique comme une façon d’appâter des esprits naïfs dans les jupes des Ordres. Ce qui ne tarde pas à s’avérer correct, car bien d’autres illuminés se voient miraculeusement pousser des capacités incroyables !
1468, Lubin, sur son lit de mort, est sauvé par un chien étranger. L’affaire ne manque pas de remuer la ville et ses alentours. L’Eglise est scandalisée par cet acte qu’elle juge contre-nature, là où Philippe reste suspicieux. Il sait pertinemment que l’incident aura des répercutions dramatiques sur les bohémiens et les Saints, castes qu’il méprise. Ses prédictions s’avèrent exactes lorsque les Montdargues se mêlent au dogme où nait l’Inquisition. Quelques temps plus tard, le roi meurt pour de bon. Philippe sait pertinemment que ce dernier a été assassiné.
Cette même année, le barzoï rejoint définitivement les Ordres, où il officie en tant que percepteur d’impôts. Un rôle qui ne manque pas de le fournir en réseau d’information. Ainsi, il peut se renseigner sur les Montdargues et toutes les familles notables de Paris. Cette caste-ci en particulier, semble s’être liée d’amitié avec les Ordre dans l’unique but de se débarrasser d’un ennemi commun, car aucun Montdargue ne suit les activités religieuses avec la rigueur qui leur ait due. En clair, Philippe ne les apprécie guère, mais joue le jeu de la bonne patte envers cette caste, pour le principe.
L’année suivante, l’Eglise devient la première puissance du pays, conférant à Blanc Castel une place de choix parmi la société. Malgré cela, il n’est toujours pas considéré à sa juste valeur et sombre dans le narcissisme, déjà bien présent chez lui. Il nourrit également l’espoir de voir disparaitre les bohémiens, mais juge leur présence utile pour le moment. En effet, ces malpropres ont les yeux partout, ce sont des alliés de poids !
1472, Paris assiste au couronnement du régent Pons de Carmile. Malgré son titre de roi, le chien n’a aucune autorité. Philippe voit son couronnement comme un moyen d’apaiser les non-religieux face à l’ampleur grandissante du Canisthisme. En d’autre terme, de la poudre aux yeux, puisque que ce roi de pacotille est tout aussi soumis que les Français aux Ordres.
1474, la montée de l’Eglise est synonyme d’expansion de pouvoir pour les Montdargues. Dans la cathédrale, on entend parler d’eux à travers l’Inquisition, notamment depuis la crise d’un certain Glenn Bloodwin, dont les menaces seront punies de la peine du bûcher. Bien que Philippe n’apprécie en rien les limiers de Montdargue, il juge cette sanction méritée et assiste à l’exécution. Il se demande encore quel genre de folie a bien put effleurer l’esprit de cet irlandais. Il mène l’enquête sur les antécédents de l’incident, prenant compte de la chasse aux sorcières se déroulant contre la noblesse Irlandaise.
1481, les retombées sont lourdes pour la Garde d’Elite ! Janos a été, soit disant, surprit en train de pêcher avec un bohémien ! Ce rebondissement fait l’effet d’une vague . Toute l’Eglise et l’Inquisition entrent en effervescence. Cette fois-ci, les Montdargues se mettent à copiner avec les bâtards de feu le roi Lubin, les Longroy. Philippe prend très mal ce retournement et considère la loyauté de l’Inquisition comme instable. De plus, elle prend bien trop de pouvoir à son goût. Les Ordres seuls devraient être les juges du procès de Janos. Néanmoins, il se garde de faire entendre son opinion à vive voix. Mais une chose est sûre, il ne supporte pas être dans l’ombre de ces imbéciles ! Il voit l’ascension des Pastore comme un moyen utile de remédier au problème : En effet, Philippe sait à quel point cette famille exècre le nouvel ordre. Il espère secrètement que les deux castes s’affrontent, mais pas avant d’avoir remédié au problème des Saints…Ce qui ne tarde pas à arriver, à son plus grand bonheur.
Actuellement (1483) > Maintenant installé au pouvoir, Clotaire d'Aspremont reste néanmoins distant. La traque des Saints perdure, l’Eglise se vide de ces incapables qui sont, pour la plupart, transférés chez les Deschênes.
Mais le calme se retrouve bien vite troublé par un incendie ravageur dans le centre de Paris ! Les blessés sont nombreux et si aucun mort n’est à déplorer, beaucoup de commerces ont été anéantis. Notamment la galerie d’art de Gino Ad'Pastore, selon quelques sources. Blanc Castel pense, presque avec amusement, que cet incident n’est autre qu’une vengeance des Montdargue face au précédent affront de la famille italienne.
Mais les choses prennent une tournure plus étrange quant apparait le « Prophète ». Un illuminé dont les idéaux divise une nouvelle fois le peuple. Alors persuadé de la culpabilité des limiers de l’Inquisition, Philippe émet des doutes sur celle de ce chien au visage brûlé, sans écarter sa première piste. Il se range malgré tout du côté de l’archidiacre d’Aspremont, la présence du Prophète et le soutient de l’Eglise pour ce dernier pouvant mettre à mal les Montdargue et leur Inquisition. Il est ravi lorsque, contre toute attente, cette caste de dégénérés –et plus particulièrement Frambault de Montdargue- s’en prend à un Longroy après que celui-ci ait été réanimé par le mystérieux chien gris. L’Inquisition est dénigrée ouvertement et sa réputation est trainée dans la poussière. Philippe voit là le règne des limiers en déclin.
Il garde une oreille attentive sur les évènements. Les chasseurs étant aussi puérils que vindicatifs, nul doute que Théobald Mavlaka et Edwin Deschênes subiront les conséquences de leurs actes. Mais une sanction ne ferait que ternir davantage l’image des inquisiteurs.
Après trois mois de courte accalmie, un nouveau scandale fait rage : Une exécution publique divise la foule à nouveau ! Philippe, arrivant tardivement sur les lieux, remarque à quel point les différents partis sont divisés. Il reste donc en retrait, mais assiste au spectacle navrant qui lui semble être une véritable comédie. L’Inquisition en prend de nouveau pour son grade, mais elle est précédée de la Garde lorsqu’une Deschêne s’interpose pour défendre une bohémienne, sous les yeux des conservateurs.
Le jugement se transforme progressivement en champ de bataille, laissant le barzoï sans voix. Archidiacre Clotaire prend alors une décision qui ne manquera pas de le faire monter dans l’estime de Philippe : Il dissout l’Inquisition ! Hélas, comme il s’y attendait, cette décision n’est pas sans conséquence : Philippe ne manque pas de remarquer la désapprobation de Melchior de Lalonmarche, et une certaine comtesse de Villefleuris sur lesquels il s’est promis d’enquêter.
Malgré les résolutions en marche, la sorcière bohémienne est égorgée face à toute l’assemblée, sous le regard médusé de chien blanc. Celui-ci a mal vécu cet événement, comme bien d’autres. Néanmoins, l’ascension des révolutionnaires et la dissolution de la Garde d’Elite est vue d’un bon œil.
Aujourd’hui, Philippe se concentre principalement sur ses tâches quotidiennes. Mais l’idée de ne plus avoir l’Inquisition ni aucune famille royale dans les pattes laisse court à bien des projets…
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Courte description: Blanc Castel est dans les Ordres par dépit. Il ne croit pour ainsi dire en rien. Mais accepte de jouer le jeu du bon croyant pour conserver sa couverture. Extrêmement narcissique, c’est un chien qui cache bien son jeu. Il a cependant l’air agréable et digne de confiance, au premier abord. Il a tendance à rester en retrait pour mieux analyser les situations et prévoir des solutions à l’avenir. Pas impulsif pour un sou, c’est quelqu’un de très manipulateur et méprisant des autres. En d’autres termes, c’est un observateur et un analyste plus qu’autre chose. De plus, il est parfaitement conscient de l’importance de son statut et de la protection que celui-ci lui confère. Il n’en demeure pas moins, pour autant, quelqu’un de prudent.
VALIDÉ