Léopoldine Desforests
IMAGE DU PERSONNAGE
Patronyme Complet: Desforests Léopoldine, surnommée ”Léo” par ses proches.
Age: 18 ans
Taille: Grande (55 cm au garrot)
Caste: Paysane
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Ocupation: Fille d'agriculteurs, Léopoldine a bien évidemment hérité de l'affaire de ses parents. La question de son avenir de lui a jamais été posée, étant donné que personne n'a jamais attendu de Léopoldine qu'elle n'y réfléchisse: la ferme ou rien. Depuis cinq générations, les Desforests élèvent des moutons tout droit venus d'Irlande, les fameux Scottish Blackface et vendent leur produits (viande, laine et animaux) sur les marchés plusieurs jours de la semaine.
Lieu de vie: Dans les Faubourgs. Réputation: Les nobles ignorent probablement son existance, ne la voyant que comme une paysane de plus au milieu des autres. Sa famille l'aime bien, mais aimerait sans doute qu'elle s'investisse plus. Les clients du marché apprécient sa présence et son sourire. Bien que leurs produits soient réputés, on les a un jour accusés d'avoir volé le meilleur bélier d'un agriculteur voisin. L'affaire n'a jamais été résolue, mais elle a toujours nié les faits. Peut-être quelqu'un d'autre de sa famille, mais certainement pas elle. Leur apparence de Renard et les préjugés n'aident pas toujours, certains se méfiant d'eux et de possibles rusent pour arnaquer leurs clients. Néanmoins, il n'en est rien. Généalogie: Fille ainée d'une famille de quatre frères et trois soeurs, Léopoldine est née de l'union de Jacob Desforests et Hélène Maratre, morte en couche lors de son dernier accouchement. Ses grands parents paternels, vivant initialement dans la ferme familiale, sont malheureusement décédés, mais ceux de son côté maternel sont toujours en vie, vivant à Paris, mais refusant de voir leur famille de patte boueuses, qu'ils ont renié comme leur fille depuis son union.
Son arrière grand mère vit cependant toujours chez elle, bien qu'elle ne fasse qu'occuper une chaise pour filer la laine à longueur de journée.
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Caractère: Léopoldine possède ce que l'on appelerait communément un “caractère de cochon”, ce qui en soit est assez ironique pour une éleveuse de bétail. Par chance, elle ne tient pas une porcherie.
Si elle ne s'est pas levée de la bonne patte, si elle n'a pas bu son café du matin ou que les affaires vont mal, ne lui adressez pas la parole. Ce serait une bien mauvaise idée. Sur le marché bien entendu, elle se force à sourire et être aimable mais n'en doutez pas une seconde: il y a certains jours où l'envie d'étriper des clients énervants et hautains ne manque pas. Et ce genre de client peut parfois pululer mais bon, c'est eux qui ont l'argent.
Les autres jours, elle sera plutôt facile à vivre. Peu capricieuse, pleine de vie, toujours partante pour aller boire un coup à la taverne du coin.
Ses moutons passent avant les autres. C'est ainsi qu'elle a été élevée, et je doute sincèrement que cela change un jour.
Léopoldine est toujours franche, dans ses actes comme dans ses propos. Fille de paysants elle possède toujours le même discours: quand faut y aller, faut y aller.
Crue dans ses paroles, son language ferait palir un artiso. Parfois vulgaire sans vraiment en avoir l'intention, le vocabulaire de la haute bourgoisie n'est pas vraiment son domaine. À vrai dire, il y a des moments où Léopoldine ne comprend même pas quand ils parlent.
La renarde a du mal à se mettre à la place des autres. De son point de vue, si elle est capable de faire quelque chose, tout le monde le peu. Alors un chien qui se plaint d'avoir de la boue sur le pelage ou une petite coupure? Peuh, de la comédie sans doute, pour attirer l'attention. L'idée du mal être ne lui viendra certainement pas en tête.
Mais elle est comme ça, Léopoldine. Curieuse et motivée, elle rêvasse parfois qu'elle vit une vie plus calme et moins chargée lorsque la pression se fait sentir un peu trop longtemps. Mais au final, elle aime sa vie, et les choses sont très bien comme elles sont.
Mais s'ils gagnaient un peu plus d'argent et avaient une meilleure maison, elle ne dirait certainement pas non... Histoire: La famille Desforests serait arrivée sur ses terres actuelles par le biais de l'immigration il y a de ça cinq générations. On leur prête des racines tout droit venues d'Irlande, racontant qu'ils auraient débarqué il y a des années de cela avec leur fameuse race typique de moutons.
Mariée à plusieurs reprises et prenant des chemins différents, cette longue et complexe histoire toujours modifiée et jamais vraiment connue parfaitement a aujourd'hui donné ce qui fait des Desforests les Desforests.
Jacob, son père, avait rencontré Hélène, fille de bonne famille, sur le marché où elle venait régulièrement faire ses courses. À force de “bonjours” et de temps, ils ont fini par s'unir malgré le désaccord stricte de la famille citadine.
Travaillant désormais sur le marché pour aider son mari dans son affaire, Hélène attire les clients par sa beauté et sa jolie voix. Mais sa famille ne tarde pas à lancer de vagues rumeurs sur leur commerce pour en entâcher la réputation. Une sordide histoire de vol de bélier éclate, et les Desforests predent de nombreux clients. Il faudra trois bonnes années pour faire taire cette histoire, et malgré tout, jamais le vrai du faux ne sera démêlé.
Léopoldine est née dans ce contexte, en plein milieu de ce conflit, mais en est toujours restée indifférente.
Aidant dès l'âge de 4 ans, comme tout ses frères et soeurs, à la ferme - d'abord en nourrissant, puis en observant les parcelles, avant de participer aux agnelages... - elle s'y est très vite accoutumée et n'a jamais aspiré à autre chose.
Cependant, parfois, en voyant toutes ces jolies jeunes filles sur la place du marché, elle les envie et aspire à une autre vie, qu'elle sait inaccessible.
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Courte description: Jeune renarde ne vivant que pour son troupeau de moutons, Léopoldine - surmonnée Léo - croque la vie à pleins crocs chaque fois que l'occasion s'y présente. Souriante et dôtée d'une jolie voix, elle écume les marchés à certains jours de la semaine pour y vendre ses produits et ses bêtes.
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