Patronyme Complet: Lambert de Montdargue Surnom : Le Fourvoyeur Age: 39 ans Taille: Grand Caste: Noblesse _________________ Occupation: Lambert est le patriarche de la famille de Montdargue et s'occupe donc de superviser l'action des siens, de ses propriétés, et autrefois de l'Inquisition.
Lieu de vie: Demeure des de Montdargue Réputation: Lambert est connu de nom par tous, mais il est difficilement reconnu puisqu'il sort rarement de chez lui. Il est réputé pour être un chien discret et pourtant au courant de tout, faisant preuve d'un grand manque d'indulgence. Généalogie: Lien vers la généalogie ici
_________________ Caractère: Lambert n'est pas des plus expressifs. Il aborde un air souvent las, indolent, voire ennuyé, et son comportement semble confirmer un caractère des moins impressionnables. Il ne s'émeut pas de grand chose, et ne semble s'intéresser qu'à ce qu'il juge indispensable. Même ses fils doivent sans cesse prouver leur valeur, à ses yeux, pour s'estimer dignes de son intérêt. Les émotions, selon lui, sont source de faiblesse et sources de manipulation, c'est pourquoi il s'évertue à en montrer le moins possible, ne souriant que très peu derrière son regard las. Cela le rend sévère, strict, voire brutal, mais cela le rend également professionnel, rationnel, et impartial. Il faut savoir que Lambert ne tolère pas la faiblesse. Très fier et vaniteux, Lambert se porte en haute estime. Selon lui, les de Montdargue devraient être les seuls à régner au sein de la ville, voire du pays tout entier. Pourtant, au premier abord, Lambert n'est pas méprisant. Il est froid, insensible, mais il ne montre pas son dédain aux yeux de tous, préférant le réserver à ses proches. Il n'aime pas les grands discours ou les commérages, et ne parle que lorsqu'il le juge nécessaire, préférant observer les choses se dérouler avant d'intervenir - ce qui ne l'empêche pas d'être un chien très sarcastique. C'est pourquoi il ne sort pas beaucoup en société, et lorsqu'il se montre, il faut s'estimer chanceux d'entendre sa voix. Il ne parle qu'à ceux qui le méritent selon lui. Les autres ne sont que de la vermine insignifiante. C'est pour cela qu'il hausse rarement le ton : ses mots sont incisifs, courts, violents. S'il doit hausser le ton, alors son interlocuteur est en très mauvaise posture : la colère de Lambert est redoutable.
En privé, Lambert n'est pas facile à vivre. Il est ferme, mène la vie dure à sa famille, desquels il attend toujours plus, et requiert un dévouement exemplaire envers la famille de Montdargue ; de plus, il ne tolère pas les échecs. Dans le cas contraire, il devient brutal et ne recule devant aucune punition. Pourtant, il est satisfait de ce que ses enfants sont devenus, même s'il ne pardonne pas leurs infractions, et qu'il les perçoit toujours comme des gosses, si bien que leurs disputes entre eux ne le touchent guère. Il ne voit cela que comme des broutilles d'enfants. Lambert est également très possessif : il attend une certaine loyauté de ses enfants, et une absolue fidélité de sa femme.
Lambert est également un intellectuel. S'il n'aime pas lire, il aime en revanche s'informer de tout ce que la cité recèle et possède des informateurs aux quatre coins de Paris. S'il est brusque dans sa manière d'agir, n'hésitant pas à user de la force via ses intermédiaires ou lui même, il n'en reste pas moins un grand observateur des plus subtils. Il se méfie de l'Eglise et ce qu'elle représente, se voyant lui même comme un athée. Selon lui, ces illuminés ne devraient pas posséder un tel pouvoir, mais pourtant, il met à point d'honneur à ce que sa famille respecte les traditions religieuses, jugeant que cela renforce le lien des de Montdargue avec le peuple. En revanche, contrairement à certains de ses fils et neveux, il ne s'intéresse guère aux bohémiens. Ils sont insignifiants à ses yeux, et il ne daigne les sanctionner que lorsqu'il sent son pouvoir menacé - c'est alors le moment où il devient dangereux, impitoyable.
Enfin, comme tous les de Montdargue, Lambert adore la chasse et les défis. Lorsqu'il n'étudie pas, il aime partir à la chasse, seul ou accompagné. Le meilleur moyen pour s'attirer ses faveurs est de lui apporter un trophée de chasse dûment traqué. Lui-même en possède de très nombreux, qui décorent sa demeure. Lambert adore, en particuliers, achever ses victimes avec la dague qui ne le quitte jamais : cela concerne ses adversaires aussi bien bestiaux que politiques...
Physique : Lambert ressemble physiquement à un grand Braque de Weimar, dotés de deux yeux noisettes d'une grande froideur, les paupières tombantes lui donnant un air ennuyé, et d'un pelage sable tacheté de blanc au niveau du dos et des antérieurs. Il est grand et musclé, assez maigre. Il est souvent vêtu d'une cape rouge rembourrée d'une épaisse fourrure brune, fermée au niveau de son poitrail par un fermoir d'or aux armoiries des de Montdargue. Il porte une chevalière d'or à l'antérieur gauche, et une dague finement ciselée pend toujours dans son fourreau à son antérieur droit.
Histoire:
1444 : Naissance de Lambert, fils aîné de ses parents. Il a un frère, Hubert de Montdargue, avec qui il entretient dès son enfance des relations mitigées, et une sœur, Adèle, à qui il parle peu. En temps que fils aîné, son père l'éduque à être le meilleur et à se comporter comme tel. Cela donne à Lambert une grande confiance en soi, mais l'isole aussi complètement.
1454 : Lambert est promis, dès son enfance, à Constance, encore plus jeune que lui, mais issue d'une bonne famille offrant plus de terres aux de Montdargue. Pourtant, il s'entend vite très bien avec elle, malgré son caractère des plus difficiles : elle est douce, soumise mais fière, belle mais forte. Cela convient tout à fait au jeune chien, qui s'éprend d'elle de manière indéfectible.
1459 : Le père de Lambert décède suite à un accident de chasse, et Lambert prend donc sa suite sans hésitation. Il rejette alors sa sœur, Adèle, devenue trop futile à son goût, et met en place son pouvoir du mieux qu'il peut. Fin politicien, il parvient au fil des années à établir l'influence de sa famille dans toute la ville, et obtient vite la réputation d'un jeune chien ambitieux et impitoyable.C'est également à cette époque qu'il obtient son surnom : Lambert le Fourvoyeur, celui qui trompait les trompeurs.
1464 : Naissance de ses deux premiers fils, Frambault et Lantelme. Lambert soupçonne alors sa femme de l'avoir trompé et manque de la tuer lors d'un incident domestique. Cela le bouleverse plus qu'il ne l'a montré puisque par la suite, Lambert ne touche plus à sa femme et devient plus attentionné envers elle. En revanche, il renvoie tous les mâles de ses domestiques pour en engager de nouveau, pour ne pas courir le risque.
Lambert choisit d'élever ses enfants lui-même, plus durement que son père avant lui, et ne lésine pas sur les meilleurs tuteurs disponibles. Il n'hésite pas à faire usage de la force pour se faire respecter, mais il hausse rarement le ton, préférant la menace que ses enfants savent tout à fait capable de se réaliser. Cependant, Lambert finit par apprécier ses enfants, mais les deux ne le rendent pas satisfaits : Frambault est trop indiscipliné, et Lantelme est trop faible, même s'il lui ressemble davantage.
1465 : L'arrivée des premiers Saints au sein de Paris plongent Lambert dans une profonde méfiance. Il contribue bien vite à créer l'Inquisition avec l'Eglise, et grâce à cela périra l'Etranger en 1468, dans la grande satisfaction de Lambert puisque le roi est également mort. Pour une fois, il se laissa aller à la célébration.
1470 : Constance met au monde une nouvelle de portée de petits, mais ces derniers ne pouvant pas hériter, Lambert s'en désintéresse et laisse sa femme gérer leur éducation.
1475 : Agacé par le comportement de son fils Frambault, Lambert le confie à l'Inquisition où il espère le voir devenir plus fort et plus obéissant. Cela fonctionne, d'une certaine manière. Si Frambault reste arrogant, il devient cependant très zélé dans sa manière de traiter avec ceux qui salissent la ville de Paris, et cela satisfait Lambert qui s'estime enfin un peu satisfait de son fils ainé.
1481 : L'Inquisition est à son apogée, avec Frambault à sa tête. Mais lorsqu'elle condamne l'archidiacre Janos pour péché de chair, Lambert est furieux de voir que les Pastore en profitent pour se faire une renommée, eux qui ne sont que des étrangers dans Paris. Il rallie donc sa famille pour faire de ces vauriens leurs cibles pour les années à venir.
1482 : Lambert continue de régner sur sa famille, ignorant les disputes de ses fils. Il apprend à connaître ses neveux, et apprécie particulièrement Hermant, dont la discrétion relative lui plait. Lui-même se fait vieux, et ignore encore qui choisir en héritier, mais son pouvoir ne faiblit pas, et il ne compte pas laisser un de ses rejetons le jeter en bas de l'échelle. Ils n'en sont pas encore assez dignes, selon lui, mais il attend le moment où avec fierté il pourra observer un de ses enfants prendre le relais.
Malheureusement, la dissolution de l'Inquisition par la faute de l'impulsivité de Frambault met à mal ses projets, et plonge Lambert dans une grande colère. Il doit désormais rattraper ses erreurs, et perd beaucoup d'estime pour ce fils dissident, qui déjà l'avait déçu lors de son "altercation" avec un "sanglier". Pourtant il ne compte pas l'abandonner, mais surtout, il ne compte pas laisser les autres familles profiter de ce moment de faiblesse. L'arrivée du Prophète n'est qu'une broutille. Lambert, lui, observe une toile bien plus grande depuis bien longtemps.
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Courte description: Lambert de Montdargue est le patriarche veillissant de sa famille, et y tient place de figure forte et sévère. S'il apparaît peu en société, son influence sur les affaires de Paris est certaine, et ses actions dans l'ombre sont redoutées par plus d'un.
Validé!