Voilà maintenant quelques jours que Frambault avait été retrouvé dans un sale état dans les faubourgs suite à cette incroyable attaque de sanglier. Il avait été incapable de raconter en détail ce qui c'était passé et personne n'avait voulu admettre autre chose qu'une traque qui aurait mal tourné. Mais Frambault en était convaincu sans le dire, il lui était arrivé bien autre chose. Il se souvenait de mots, il revoyait depuis quelques nuits maintenant du sang couler sous la danse de crocs accèrés. Mais s'il en parlait et si tout ça s'avèrait vrai il serait peut-être pris pour une lâche? On dirait alors qu'il avait perdu un duel, qu'il avait été battu et son honneur s'en verait entaché. Il était de son devoir de résoudre ça par lui même.
Difficilement, Frambault s'était faufillé hors de ses appartements, tentant d'éviter comme il le pouvait les domestiques payé à se préoccuper de sa santer à lui donner toute sortes de conseils peut utile comme rester allonger encore plusieurs jours. Mais il était inpensable pour le jeune héritier de rester d'avantage enfermé, il avait besoin de grand air et pourquoi pas d'une rapide petit chasse dans les bois de la famille; Il devait bien y avoir lapins ou faisans trainant encore depuis la saison dernière.
Installé dans la grande entrée de la demeure, occupé à enfiler ses protections de cuire aux poignés, c'était à peine s'il s'était aperçu de la présence de son bien aimé cousin.
- J'espère que tu viens pour m'accompagner, pas pour me faire une leçon de morale pour que je reste enfermé à végeter dans mes appartements, hum? Avait-il demandé, l'oreille doucement tourné en direction de l'individu pendant qu'il finissait de lasser ses protection à l'aide de ses crocs.
Comme il l'esperait et comme il en avait l'habitude, ce fidèle Hermant acceptait de le suivre dans ses délire. Il savait qu'il pouvait toujours compter sur son cher cousin. C'est alors qu'il s'était posé une question importante: Pourquoi quelqu'un se serait attaqué à un Noble et qui de plus était un de Montdargue?
- Ces paysans, ces bandits, toute la racaille... Ils ne sont que des bêtes, Hermant. Grognait Frambault qui sentait la colère de plus en plus en forte monter graduellement en lui, gonflant son torse d'un nouveau souffle de rage. Mais celui qui m'a attaqué, j'en suis convaincu, il porte avec lui le bourgeon d'une révolution que nous devons étouffer par les flammes! Ajoutait-il.
- J'entend des choses Hermant, et je les vois également: De plus en plus des notres se tournent vers le mâlin et - bien plus que d'accepter ces saletés de bohémiens parmis nous - ils les aident et les défendent! Les babines retroussées. Les petits essaient de se revolter et cette attaque n'était qu'un avertissement auquel Père n'a pas voulu réagir...